Le Bouc lança une pierre de l'intérieur,
Qu'on vit sortir de l'extérieur.
Un autre Bouc vint à son aide,
Le sortit du puits un peu raide.
L'ami Bouc le mena chez lui,
Et l'installa sur un lit.
Il lui expliqua en un bref récit,
Ce qui lui était arrivé dans le puits.
Rejoignant Monsieur Renard 🦊
Le Bouc présenta son nouvel ami 🐂
Après quoi il emmena le Renard,
Où des volailles l'attendaient,
Avec le fermier qui surveillait,
Mais cela le Renard ne le savait pas 🙊
Quand ils arrivèrent l'animal,
Précipité et affamé.
Parti en courant dans le pré,
Sans se soucier de se cacher.
Dès qu'il fut rentré dans le poulailler 🐓
Il croqua un volatile dans sa gueule fermée 🤐
Soudain le fermier arriva,
Et l'attaqua en plein délit.
Il n'eut pas le temps de s'échapper,
Par le cou le fermier le tuait.
En voyant cela 👀
Les deux amis regardaient,
L'un riait,
L'autre était bouche bée,
Et dirent :
«TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE»
La fable de Lafontaine est bien cruelle, prêchant "le chacun pour soi". On peut y voir aussi l'aptitude des autres à nous faire évoluer, en poussant nos limites.
Ton poème est une suite logique, j'estime que le bouc, avec son intellect un peu obtus ne va pas plus loin que la vengeance. Il aurait pu réfléchir davantage à sa mésaventure.
Ton poème est dans la tendance de notre grand écrivain, rondement mené.
Tout à fait, je n'avais pas pensé à cette interprétation. Je voulais surtout dire de rester vigilant et de ne rien prendre pour acquis parce qu'un jour ou l'autre la roue tourne. Et aussi pour prouver que l'habit ne fait pas le moine : on peut paraître polis et vulnérable ou faible et incompétent mais au fond, avoir une grande force et être pleins de ressources.
Tes poèmes sont toujours d'une grande fraîcheur, cela est très agréable.