“Le Traineur”
Laisses moi la jouissance organique,
Contente toi des soupçons,
Tel une salmonelle, qui unique,
Ce traîne dans les fins-fonds,
Plus qu’un zeste, un corps,
Simplement de l’art tu es née hélas, mais… mais à…
A rien d’autres de mon âme, à ma chair tu prétendras
Jusqu’au funèbre cor,
Sous mon costume de belle-gueule,
Oui, satan je-suis,
Point régulier comme la houle,
Mais comme la suie,
Murmurant durement à ma seule oreille :
“Fumer tue moins qu’ils nous tuent”,
En face… Semeurs amnésiques qui veillent,
Voir qui je suis, cela tue,
Mais lutter contre autruis,
Cela fait, en vain, oublier que tu es là,
Je vois ce que je suis,
En regardant hélas ce que je ne suis pas,
Mais si tu faillis,
Un semblant de mort te remplacera,
Mais sans le soucis,
Que je ou tu sois fait comme un rat,
J’en appellerais donc au Mystère,
Tentant, oui tel satan d’éveiller le démon,
Musicien ou poète en Enfer,
Ne t’avise pas de me faire me retourner démon !