Elle sourd, elle sort, elle court, elle dort.
C'est elle qui stagne dans la fagne
et dans les sphaignes qu'elle imprègne.
C'est l'eau qui mouille et qui gargouille.
C'est de l'or bleu,
de l'or qui pleut.
C'est le vrai trésor
de ces lieux.
De tout en haut des hauts plateaux,
elle part en perles qui déferlent.
Et vive, elle dévale vers l'aval.
Elle douche, elle mousse, elle éclabousse.
C'est de l'or bleu,
de l'or qui pleut.
C'est le vrai trésor
de ces lieux.
Réseaux de ruisseaux gorgés d'eau
confluent, affluent, se fondent en fleuves
qui se remplissent et s'élargissent
en avançant vers l'océan.
C'est de l'or bleu,
de l'or qui pleut.
C'est le vrai trésor
de ces lieux.
Perlant de terre, elle désaltère,
efface la soif et la sécheresse.
Elle purge, épure, se prône en cure.
Elle fait la vie dans ce pays.
Alors, comme je n'ai pas vraiment d'expérience en poésie, je n'aurais pas de commentaire très très pertinent à faire.
J'ai bien aimé le passage qui se répète, ça fait comme un refrain et c'est plutôt sympa. Ton poème se lit tout seul, facilement, et ça le rend très agréable. J'aime bien aussi la façon dont ça rappelle que l'eau est importante.
Merci pour cet écrit !