Le temps aurait pu paraître suspendu si les secondes qui suivirent n'avaient été entrecoupées de borborygmes dissonants. Les oiseaux de nuit ne volaient plus. Le vent tiède ne soufflait plus. La cité endormie ne ronronnait plus. Les flammes des réverbères à huile n'oscillaient plus. Tout au ralenti.
Isi se frotta les yeux, pour être sûr.
Il se pinça l'avant-bras, pour être bien sûr.
« Grand-mère Lorette n'est plus là. Grand-mère Lorette n'est plus là. » Répété deux fois, pour être plus que sûr.
La boule au ventre, il essaya de mettre de l'ordre dans ses pensées. Il avait peu dîné certes, mais il avait l'habitude de se priver. Il le devinait du fond de ses tripes, ce n'était pas une hallucination causée par la faim.
— Psiiitt ! siffla-t-il, penché sur le parapet.
Aucune réponse. Aucun mouvement dans la rue.
Pourquoi avait-elle abandonné son guet ? L'y avait-on contrainte ? Avait-elle fait une mauvaise rencontre ? Avec des gredins ? Des Grotesques fanatiques ? Ou des miliciens trop zélés ? Chaque question chassait la précédente avant même qu'Isi ait pu entrevoir le début d'une réponse, et chaque incertitude s'accompagnait d'un nœud supplémentaire à l'estomac et d'un gargouillis déchirant. Isi avait peur. Peur pour sa grand-mère, plus que pour lui.
Aucune des règles du Code du Parfait Chapardeur ne prévoyait quelque chose en cas de disparition-mystère du complice. Elles étaient justement conçues pour éviter ce genre d'imprévus. Isi s’efforça de ne plus penser au Code. Y penser, c'était forcément penser à grand-mère Lorette. Elle en avait été l'initiatrice, six ans plus tôt. La première règle, c'était son idée. La seconde, tout pareil. Et même la troisième en fin de compte.
— Le code et nous deux, contre le reste du monde ! entonnait Isi lorsqu'ils rentraient ensemble d'un chapardage fructueux.
Grand-mère Lorette pirouettait alors autour de lui, dans une danse frénétique et tourbillonnante. Avec l'âge, les pas étaient devenus maladroits, les moulinets de bras hasardeux. Le rituel subsistait cependant, à la plus grande joie d'Isi.
Sans grand-mère Lorette, sans Code et sans danse, Isi se sentait enchaîné au balconnet comme à un boulet de forçat.
— QU'EST-CE QUE CETTE PAGAILLE ?
Le temps reprit son cours. D'un coup. À toute allure.
Les oiseaux de nuit re-volaient. Le vent tiède re-soufflait. La cité endormie re-ronronnait. Les flammes des réverbères à huile ré-oscillaient. Et Isi se tapit, le ventre tout plein de nœuds.
Il chercherait à élucider l'inexplicable en temps utile. Pour l'heure, le hurlement du patriarche – aussi net qu'un tir de sommation – venait de traverser tout l'appartement. Avec la disparition de sa grand-mère, Isi avait presque failli l'oublier celui-là.
— MAIS... MAIS... MA PAROLE, C'EST UNE MISE À SAC. RESTEZ DANS VOS CHAMBRES, LES ENFANTS ! ENFILEZ VOS CAGOULES ! ON NE DOIT PAS VOUS VOIR.
Isi devait se replier. Un étage de plus le séparait du toit-terrasse. L'escalader aurait été facile s'il n'avait été saisi de sueurs froides. Les mitaines collaient sa peau, le bout de ses doigts à nu était moite. Il les essuya énergiquement sur sa tunique.
À l'intérieur, des tiroirs s'ouvraient à la volée, leur contenu était violemment renversé sur le sol. Et au milieu du raffut, Isi percevait des bribes de voix suraiguë – l'épouse piaillait d'effroi.
— TOUT RANGER ON-NE-SAIT-OÙ ! tempêta la voix du patriarche. VOYEZ OÙ MÈNENT VOS MANIES DE BONNE FEMME ! AIDEZ-MOI PLUTÔT À LA TROUVER, AU LIEU DE FAIRE L'AUTRUCHE !
Brusque silence. Isi arrêta de frotter ses mains, comme si ce revirement de situation lui imposait de se figer. Entre deux pépiements contrits, l'épouse avait dû remettre au patriarche l'objet qu'il s'était donné tant de mal à chercher, car des tintements éclatants retentirent. Ceux de la cloche d'alarme bourgeoise. Tous les habitants de La Nappe en connaissaient le son par cœur, car elle retentissait une à deux fois par huitaine.
À présent que le patriarche avait remis la main sur sa cloche, il la secouait de toutes ses forces, tel un carillonneur enragé. Les tintements se rapprochaient d'Isi, en provenance du couloir. Ils transperceraient bientôt le salon. Ensuite tout le quartier.
Plus à tergiverser. Isi se redressa et commença à gravir la façade. Ce qui n'aurait dû lui prendre que huit secondes tout au plus lui sembla une éternité. Ses doigts mal séchés glissaient au contact des interstices entre les pierres de taille. Il s'interdit de laisser les tintements de la cloche, plus proches que jamais, l'absorber. Et il se focalisa sur la ligne de crête du toit.
Le patriarche fit irruption sur le balconnet, il soufflait comme un bœuf. Par réflexe, il se pencha sur la rue sans penser à regarder au-dessus de sa tête.
La main droite d'Isi agrippa le rebord du toit. Plus qu'un dernier effort.
Ce fut le moment choisi par son estomac pour relâcher un lent gargouillis geignard. Le vacarme de la cloche couvrait amplement ce bruit de ventre, mais Isi se déconcentra. Son pied gauche patina et se rattrapa de justesse à une autre prise. Quelques gravillons poussiéreux dégringolèrent au passage, et vinrent rebondir sur l'une des épaulettes du pyjama pervenche du patriarche. C'en était fait.
Sans s’embarrasser de la moindre discrétion et avant que le patriarche n'ait le temps de comprendre, Isi prit une impulsion des deux pieds et se propulsa jusqu'au toit.
Il atterrit ventre à terre. Sa tête cagoulée manqua de peu l'imposante citerne de cuivre placée là. En se relevant, Isi en remarqua cinq autres, en rang deux par deux sur toute la longueur du toit. La présence de collecteurs à eau de pluie sur le faîte d'un immeuble bourgeois était banale en réalité, puisqu'ils permettaient d'alimenter en eau les salles de beauté des appartements au-dessous. Avec la sécheresse, les citernes étaient vides. En d'autres temps, l'une d'elles aurait offert une cachette inespérée, là le tintamarre s'était intensifié et un voisin avait cru bon de beugler :
— SUR LE TOIT !
Deux cloches de plus s'agitaient.
Le système d'alarme des bourgeois était rudimentaire, mais d'une redoutable efficacité. Quand l'un d'eux faisait sonner sa cloche, les voisins réveillés par le bruit se levaient, se postaient aux fenêtres et aux balcons, leurs cloches respectives à la main, et se mettaient à l'agiter à la vue du moindre signe suspect. Le fuyard se suivait à la trace. Le travail de la milice s'en trouvait facilité et le criminel rapidement appréhendé.
Isi ne pouvait pas rester sur ce toit. Les miliciens ne tarderaient plus. Il fallait s'éloigner le plus possible des cloches bourgeoises, avant d'être cerné par elles.
Il longea les citernes jusqu'à l'autre extrémité du toit. Une petite ruelle le séparait de l'immeuble d'en face : deux mètres de distance à vue d'œil – l'espace équivalent au passage d'un petit attelage. Les toits-terrasse avaient la même hauteur. Il fallait sauter de l'un à l'autre. L'idée n'enchantait pas vraiment Isi, il se savait plus habile à l'escalade qu'à la voltige. Il se pencha pour observer le vide et constata qu'il n'y avait rien à quoi se rattraper en cas de chute. Ni cordes à linges, ni balcons, ni auvents. Juste le sol. Plat et dur.
Isi ferma les yeux. « Deux petits mètres. C'est comme sauter sur l'arbre mort près de la meunerie. » se concentra-t-il. Au lieu de l'arbre, ce furent les contours d'une femme qui se dessinèrent dans le noir de son esprit : visage émacié ; lèvres pincées ; cheveux blonds, longs et lisses ; allure longiligne ; et un manche à balai brandi des deux mains. « Gare à toi si tu me déçois. » Isi se boucha les oreilles pour faire taire l'écho de la voix aigrelette venue le sermonner. Il ferma les yeux, plus fort encore. De petites étoiles scintillantes vinrent brouiller sa rétine. Et le souvenir de sa mère finit par s'évanouir derrière les étoiles.
Quand Isi rouvrit ses yeux sur le vide, prêt à sauter, il vit une silhouette en robe de chambre tenant un chandelier à la main. Entre-temps, une femme s'était postée à sa fenêtre. La tête dressée vers le ciel, elle repéra Isi et s'empressa de faire tinter sa cloche.
Confondu, Isi s'élança.
Il manqua de détente. À la réception, son genou gauche heurta le rebord. La douleur le saisit. Isi serra les dents, ne cria pas. Il inspecta la plaie – son genou saignait à peine –, il s'en tirerait avec une belle égratignure. Ses braies avaient plus souffert de l'impact en revanche. La couture avait été arrachée jusqu'à mi-cuisse. « Quel cornichon » se sermonna-t-il.
Et il détala, de toit en toit, sans se retourner.
Un saut. Deux sauts. Trois sauts. Quatre sauts.
Le plus vite possible. De grandes enjambées.
Cinq sauts. Six sauts. Sept sauts. Huit sauts.
Sans penser à sa sacoche prête à exploser.
Sans penser à sa blessure.
Neuf sauts.
Dans cette direction, le vide séparant chaque barre d'immeubles rétrécissait à mesure. Les ruelles n'étaient plus que d'étroits coupe-gorges. Sauter était chaque fois plus facile. Isi se retrouva rapidement parmi les toits-terrasse d'un quartier petit-bourgeois malfamé. Les citernes alignées étaient plus nombreuses et moins larges, signe qu'à surface égale ces habitations abritaient beaucoup plus de familles.
Isi arrêta sa course effrénée. Il se trouvait à bonne distance des tintements de cloches, presqu'imperceptibles.
À force de mouvements, son genou le lançait. Crapahuter à tort et à travers n'était pas une fin en soi. Aussi, Isi envisagea de descendre la façade de cet immeuble-là. S'enfuir par les rues était pourtant risqué. Si Isi se sentait capable de composer avec la présence d'éventuels rôdeurs, sa cagoule sur la tête l'inquiétait nettement plus. Ce n'était pas pour rien s'il s'était contorsionné dans la malle en rotin, tantôt. Un enfant pris à faire le mur en plein couvre-feu le payait cher, quelles que fussent ses raisons. On racontait plein de choses sur les cachots de la milice – des choses terribles – qu'ils étaient sordides, lugubres, infestés par les rats et la maladie, jonchés des ossements d'anciens détenus. Personne ne ressortait indemne des cachots. Et à tout bien considérer, Isi se demandait même si personne n'en ressortait tout court.
L'évidence le tiraillait : une fois en bas, Isi devrait se décagouler. C’était la façon la plus sûre de passer inaperçu. Peut-être qu'en le croisant dans la rue, sans cagoule, on l'aurait considéré comme un jeune adulte plutôt qu'un adolescent. Peut-être qu'en se couvrant le visage de poussières et de terre, il aurait pu parfaire cette illusion. Son estomac désapprouva d'un grognement. « Mais je fais quoi si je me retrouve nez à nez avec une surface réfléchissante ? »
Comble du comble : garder sa sacoche avec lui était trop risqué. Il faudrait cacher quelque part sa trousse de crocheteur et tout son butin. Isi eut une brève pensée pour sa mère. S'il rentrait les mains vides, quoiqu'il ait risqué, quoiqu'il soit arrivé à grand-mère Lorette, elle le lui ferait payer.
Les cachots ou les coups de balai... Ne valait-il pas mieux rester sur les toits ?
La réalité le rattrapa avant qu'il ait pu résoudre cet épineux problème. Des sabots martelaient les pavés en contrebas. Si les patrouilleurs de la milice montée ne savaient pas précisément où le chercher, ils étaient tout de même à ses trousses. Isi se faufila à l'ombre d'une citerne. Fuir les cloches bourgeoises, c'était une chose ; la chevauchée des miliciens, c'en était une toute autre. Et pour aller où ?
Le découragement s'emparait de lui. Sa cagoule était trempée de sueur. Il avait chaud, il avait soif. Pire, il avait réussi à se perdre. S'il connaissait par cœur le labyrinthe des rues de la cité, vu d'en haut ses repères habituels lui faisaient défaut.
Isi observa les alentours. Le ciel était dégagé. Les contours de la cité se devinaient, malgré l'obscurité. Les silhouettes d'immeubles bourgeois s'étendaient sur plusieurs rues, reconnaissables à leur hauteur – plus un immeuble avait d'étages, plus il était cossu – et à l'empilement scintillant des citernes de cuivre sur leurs toits-terrasse. Les quartiers ouvriers devaient être quelque part au-delà. Isi regarda en arrière. Dressées sur la haute colline centrale, les formes tantôt longilignes tantôt arquées de la Bulle d'Or dominaient La Nappe. Partant de là, Isi devait se diriger vers le levant pour rejoindre sa maison. Les hautes cheminées de la fabrique-laboratoire crachaient leur perpétuelle fumée noirâtre, plein-est ; elles feraient office de boussole de fortune. Le voile de pollution recouvrait les cieux et tout un pan de la cité au loin. Il fallait faire preuve d'imagination pour distinguer la forme des bâtiments sous l'épais nuage de suie. Par endroits, quelques rais de lune venaient en crever l'opacité et illuminer les toits de chaume au dessous. Isi habitait là-bas. À des kilomètres.
Alors, Isi la remarqua : cette petite braise.
Cette petite braise rougeoyante qui n'avait rien à faire près de lui.
Très intrigant aussi cette affaire de cagoule que doivent apparemment porter les enfants.
Et la toute fin, la faim, la soif, la sueur sur la cagoule, brrrr ! On souffre avec lui <3
Oui en effet, cette histoire de cagoule est un sacré mystère. Pour la petite anecdote, c'est la première image que j'ai eu du récit. Et tout le reste s'est construit à partir de là.
Encore merci pour ton commentaire et ton passage par ici.
Artichaut
Et autre prise de conscience : si Lorette a planté Isi, c'est que la pauvre commence à perdre la boule, ce qui est assez triste, non ? Je pensais qu'elle avait dû être droguée ou victime d'un genre de sortilège...
J'ai lu ce chapitre avec plaisir, mais j'ai tout de même trouvé la fuite sur les toits un peu longue. Ca te permet certes de caser habilement pas mal d'éléments de contexte, mais je ne sais pas, je trouve que du coup, le chapitre est un peu... rectiligne. Même la fin (l'histoire de la braise) ne m'a pas complètement convaincue, parce que comme je n'ai vraiment aucune idée de ce que ça peut être, le cliffhanger tombe un peu à plat pour moi (un peu comme si quelqu'un arrivait chez toi l'air très excité en te disant "regarde qui j'ai ramené avec moi !" et il te met sous le nez quelqu'un que tu ne connais pas).
Bon, en vrai, je chipote : l'impression sur ton texte et sur ton univers est toujours très positive et donne très envie de continuer ! Ce que je vais faire de ce pas...
C'est rigolo que tu déduises que tous les enfants aient peur des miroirs, je ne crois pas avoir laissé d'indices particuliers en ce sens (je suis curieux de savoir d'où cette hypothèse est partie, si tu veux bien m'en dire un peu plus?).
Par contre oui, clairement tous les enfants portent la cagoule pour ne pas être vus. Et ça explique effectivement pourquoi Isi n'a jamais vu le visage d'enfants. ^^
En tout cas, tu te poses plein de questions (je ne spoilerai rien), et c'est exactement ce que je voulais que le lecteur fasse à la lecture. Qu'il assemble le world-building comme un puzzle. Que ce soit presque ludique.
Pour la fuite, j'avoue que j'ai écrit et réécrit ce passage plein de fois pour le dynamiser. Pas facile de trouver le bon équilibre entre action et explications.
Le mot "rectiligne" m'interpelle. Qu'entends-tu par là ? Tu voudrais que la fuite soit plus en trois dimensions ? Avec de l'escalade par moments ? Des retours en arrière ? Qu'on sente les directions ?
Pour la petite braise, initialement j'avais envisagé un seul chapitre avec le suivant. Je l'ai coupé pour PA avec ce petit cliffhanger. Mais je pense qu'il faudra que je retravaille la chute si je le garde tel quel. Peut-être en y ajoutant l'odeur de la cigarette qui s'insinue par les mailles de la cagoule ?
En tout cas, merci beaucoup pour ce commentaire très complet. Ca va m'aider à peaufiner ce chapitre.
Artichaut
Je reviens par ici en saisissant le prétexte des Histoires d'Or, et parce que ton histoire prend depuis trop longtemps la poussière dans ma pile à lire. Un vrai plaisir de retrouver Isi en plein cambriolage, malgré la durée de mon absence je n'ai eu aucun mal à replonger dans le récit et à raccrocher les wagons. La course poursuite est entraînante, c'est très malin d'utiliser ce système de cloches d'alarme pour la rythmer.
Au plaisir,
Ori'
Ravi de te retrouver chez Isi. ^^
Je suis content de lire que la scène de course-poursuite est rythmée, elle m'a donné pas mal de fil à retordre pour être honnête.^^
Merci pour ton commentaire et pour ta re-venue par ici.
Artichaut
C’est amusant, j’avais cru Lorette beaucoup plus jeune dans le premier chapitre ! Je pensais qu’elle était atteinte pas un mal quelconque, pas qu’elle était juste très âgée.
Original et terriblement efficace ce système de cloches !
Avec son duvet, il pense vraiment pouvoir passer pour un jeune adulte ?
Bien vu la chute qui donne tout de suite envie de savoir qui est là !
J’ai hâte d’en savoir plus sur le pourquoi des cagoules sur tous les enfants, et cette crainte des surfaces réfléchissantes (qui ne semble le concerner que lui cette fois-ci).
Encore merci ;)
Petite précision.
Lorette n’est pas très âgée.
Enfin tout est relatif, elle est trop âgée pour cette société là. Dans le chapitre je la décris poivre et sel, et voûtée.
Je me suis demandé si je devais donner son âge explicitement.
Pour ce qui est d’Isi, il essaie de se persuader qu’il fera illusion, duvet ou pas. Il envisage d’ailleurs de se salir le visage pour cacher sa juvénilité. Très honnêtement je pense qu’il se ferait pincer quand même haha.
En tout cas, tu te poses les bonnes questions sur les cagoules et le reflet :)
Idem dans le chapitre précédent en fait. Il pourrait se cacher, attendre (d’où les tic-tacs) et galérer pour sortir. Puis c’est la course.
Tu nous dévoiles un peu plus sur ton monde industriel, où chacun prend soin de soi dans des salles de beauté (mais je m’imagine ces gens fardés voire monstrueux, loin de nos standards de beauté ?). J’imagine Isi défiguré sous sa cagoule ? (même si je comprends qu’il la porte car c’est un enfant).
Mes notes :
Avec la disparition inexplicable de sa grand-mère, Isi avait failli l'oublier cet homme-là.
> Le bloc de texte est peut-être un peu long. Encore une fois, renforcer la tension serait un plus.
Tout ce texte pourrait être retranscrit en une scène d’action dans laquelle tu mets en scène ce que tu dis sans l’expliquer – Isi essaie d’ôter sa cagoule mais tout le monde le dévisage ? Il la remet mais c’est pire, les gens sont offusqués ? Il se faufile le long des murs, voit des flics plus loin. Panique car c’est la première fois qu’il se retrouve seul ?
Je me doutais que ce code des chapardeurs était un faux hihi 😊
« IL Y A UN INTRUS. PAS LOIN !”
> Tu peux presque enlever cette phrase, car il répète une info qu’on connait déjà.
« Isi entendit des tiroirs s'ouvrir à la volée »
Même remarque que pour les regards précédemment, tu peux virer et être plus direct : « des tiroirs grinçaient… » ?
« Isi devait agir, avant que le patriarche n'entrât dans le salon et ne l'aperçût sur le balconnet. »
> C’est clair, ça fait un moment qu’on attend qu’il réagisse ! Que fait-il à végéter de la sorte ?
Idem sur le toit. On a l’impression qu’il y reste très longtemps. Pourquoi personne n’essaie de l’attraper ? Et s’il n’y a pas d’urgence, il peut y aller cool, pourquoi paniquer ?
Pas sûr que ce soit le meilleur endroit pour couper, on est encore en plein dans la fuite ? Par exemple, tu peux couper au moment où le pot tombe et que le vieux se réveille, puis faire un chapitre spécial course-poursuite ensuite ?
Comme toujours, mes remarques sont là pour te challenger. En vrai, c’est fluide et bien écrit et tu brosses un monde original dont on a envie de connaître les tenants et les aboutissants 😊
Au plaisir de lire la suite 😊
Décidément, tu les enchaînes. Ce qui fait très plaisir.
Encore merci de ce retour.
"Un bon chapitre."
>
C’est sans doute le chapitre que j’aime le moins jusque là. Il est correct, mais je me rends compte qu’il y a quelque chose qui ne marche pas. Et les retours - le tien compris - m’en font prendre conscience.
C’est toute la difficulté d’un monde qui s’élabore au compte-gouttes sans préambule et de l’introspection narrative liée au format. Ici, je sens que je me heurte à la rythmique.
Je dois retravailler ça.
"Pas le temps de te perdre en longues explications et sentiments, ceux-là viendront plus tard. Je serais toi, je couperais toutes les explications et je les garderais pour après, quand Isi sera sorti d’affaire."
>
Tu as raison. Je voulais que sa réflexion précède l’action, mais ça ralentit trop l’ensemble.
Ici je dois envisager l'inverse. Et expliquer tout à un moment où il reprend son souffle et ses esprits.
"Il pourrait se cacher, attendre (d’où les tic-tacs) et galérer pour sortir."
>
Je ne veux pas que le père le croise. S’il le voit cagoulé, il en déduira prioritairement que c’est un enfant. Je veux que le mystère sur le vol reste entier, à ce stade.
À mon sens, il se cachait d’une certaine façon sur le balcon. Ce n'est visiblement pas clair non plus.
"Tu nous dévoiles un peu plus sur ton monde industriel, où chacun prend soin de soi dans des salles de beauté (mais je m’imagine ces gens fardés voire monstrueux, loin de nos standards de beauté ?)."
>
Alors ici, c’est totalement subjectif. Pour moi chacun a sa propre perception de la beauté et du physique parfait. Chacun peut y transposer ce qu’il veut. Il y a bien sûr beaucoup de maquillage et des dérives esthétiques inévitables qui seront abordées en temps utile ^^
Là où par contre c’est totalement éloigné de notre époque, c’est à travers les moyens mis en place pour y arriver. Le Gymnasticateur est une réinvention d'anciennes machines. Une image ici : https://www.parismatch.com/lmnr/f/webp/r/1716,1144,000000,forcex,center-middle/img/var/pm/public/media/image/2022/03/18/06/Les-ancetres-des-machines-de-sport-creees-par-le-Dr-Gustav-Zander_3.jpg?VersionId=2wW.IzjNpE6STl2YNPN8.2yg7rZxRy2v
Je suis aussi allé faire un tour dans l’histoire du maquillage et des produits de beauté.
Je trouve la documentation primordiale pour y croire moi-même.
"J’imagine Isi défiguré sous sa cagoule ? (même si je comprends qu’il la porte car c’est un enfant)."
>
Peut-être… Qui sait… ^^
"Je me doutais que ce code des chapardeurs était un faux hihi"
>
Je n’ai pas compris ta remarque. Qu’entends-tu par « un faux » ?
"Idem sur le toit. On a l’impression qu’il y reste très longtemps. Pourquoi personne n’essaie de l’attraper ?"
>
Encore faut-il y accéder. Tout le monde n’a pas son agilité. Je devrais insister sur le fait que ce n’est pas sans danger et que le patriarche n’est pas téméraire.
"Pas sûr que ce soit le meilleur endroit pour couper, on est encore en plein dans la fuite ? Par exemple, tu peux couper au moment où le pot tombe et que le vieux se réveille, puis faire un chapitre spécial course-poursuite ensuite ?"
>
Là, je suis plutôt amateur de la coupe à cet endroit. Pour avoir lu bon nombre de livres jeunesse dernièrement, je me suis rendu compte que les premiers chapitres avec des scènes de vol ou de fuite n’était pas rare. Ici, l’originalité me semble résider dans le fait qu’Isi est abandonné sur place par sa complice qui l’a juste oublié.
Une bonne coupe, c’est subjectif bien sûr. J’ai le sentiment que ça prend assez en tout cas, compte tenu des retours.
Encore merci pour toutes ces remarques bienvenues.
Et à bientôt.
Artichaut
> Tu es dur avec toi-même. Il est bien ce chapitre. En fait, le soucis à mes yeux, c’est que tu as trop de « tell », d’explications, ce qui dilue le sentiment d’urgence. On a l’impression qu’Isi réfléchit à sa vie et prend le temps de nous raconter comment fonctionne sa cité, alors qu’il ferait mieux de filer !
« Ici, je sens que je me heurte à la rythmique. »
> Oui, c’est une question de rythme. T’inquiète, j’ai encore corrigé le rythme d’un chapitre de mon roman il y a peu ! C’est pas évident à gérer. À mes yeux, faut resserrer sur l’action et virer toutes explications superflues. (pas virer les explications du livre, mais de la scène. Tu peux toujours caser ces passages plus tard, quand la tension sera retombée).
« À mon sens, il se cachait d’une certaine façon sur le balcon. Ce n'est visiblement pas clair non plus. »
> Je n’ai pas perçu qu’il se cachait sur le balcon. Je me demandais ce qu’il faisait à attendre sur ce balcon d’ailleurs.
Le Gymnasticateur est une réinvention d'anciennes machines.
> Trop marrant cette machine ! J’ignorais que tu faisais référence à une vraie machine, je pensais que tu l’avais inventé de toute pièce. Ça fait peur, qui utilisait ça en vrai ? 😊
"Je me doutais que ce code des chapardeurs était un faux hihi"
>
Je n’ai pas compris ta remarque. Qu’entends-tu par « un faux » ?
> Un truc qu’il a créé lui-même, comme un jeu, pas un vrai code utilisé par tous les cambrioleurs quoi (ce qui serait bizarre en fait).
"Idem sur le toit. On a l’impression qu’il y reste très longtemps. Pourquoi personne n’essaie de l’attraper ?"
>
Encore faut-il y accéder. Tout le monde n’a pas son agilité. Je devrais insister sur le fait que ce n’est pas sans danger et que le patriarche n’est pas téméraire.
> À mon avis, faudrait que tu fasses monter quelqu’un ou quelque chose sur ce toit. Ils ont des robots les flics ? Ils pourraient lancer un robot ou y monter eux-mêmes ? Si personne ne monte pour l’attraper, on se dit qu’Isi peut juste rester sur ce toit pénard, pourquoi fuir dans ce cas ?
>
Je sais haha. Je suis toujours comme ça sur mes créations, mais j'en fais mon affaire assez bien. Ne crois pas que je le prenne mal ou quoi. Si je l'avais trouvé vraiment nul, je ne l'aurai tout simplement pas posté. ^^
"À mes yeux, faut resserrer sur l’action et virer toutes explications superflues. (pas virer les explications du livre, mais de la scène. Tu peux toujours caser ces passages plus tard, quand la tension sera retombée)."
>
Ça me donne à réfléchir et c'est parfait.
"Je n’ai pas perçu qu’il se cachait sur le balcon. Je me demandais ce qu’il faisait à attendre sur ce balcon d’ailleurs."
>
Je vais le mentionner explicitement dans ce cas.
"Trop marrant cette machine !"
>
N'est-ce pas. Hahaha
"Un truc qu’il a créé lui-même, comme un jeu, pas un vrai code utilisé par tous les cambrioleurs quoi (ce qui serait bizarre en fait)."
>
Ah oui effectivement, ce n'est pas un code de grand banditisme. ^^
"À mon avis, faudrait que tu fasses monter quelqu’un ou quelque chose sur ce toit. Ils ont des robots les flics ? Ils pourraient lancer un robot ou y monter eux-mêmes ? Si personne ne monte pour l’attraper, on se dit qu’Isi peut juste rester sur ce toit pénard, pourquoi fuir dans ce cas ?"
>
Alors techniquement, une fois que l'immeuble est quadrillé. Isi n'a d'autres choix que de fuir ou de descendre. S'il reste sur le toit, je lui donne un jour avant de mourir de soif.
Son but est donc de fuir le plus loin possible pour descendre là où il risque moins d'être attrapé.
Je pense que ça vaut le coup de le préciser, si ce n'est pas clair. ^^
Peut-être pas autant que le premier que j'ai adoré, mais il est quand même très sympa !
Alors pour celui-ci, j'ai trouvé le début un peu long. La longue scène pendant laquelle Isi réalise que Lorette est partie, en fait. Ça m'a un peu coupée de l'urgence de la fuite, parce que je ne ressentais pas assez l'arrivée imminente des problèmes. Pour moi cette urgence ne revient qu'à partir où l'homme (le patriarche) parle de nouveau ! Je crois que cette ligne aurait dû arriver plus tôt.
J'ai bien aimé plusieurs éléments cependant !
L'introduction du personnage de sa mère par exemple. Dans cette phrase "S'il rentrait les mains vides, quoiqu'il ait risqué, quoiqu'il soit arrivé à grand-mère Lorette, elle le lui ferait payer." j'ai eu une vraie surprise, parce que j'ai d'abord songé (instinctivement) que sa mère serait très inquiète pour lui, et cette mini-chute, comme quoi s'il ne faisait pas ce qu'on attendait de lui, ce serait synonyme de mauvaises nouvelles, ça m'a beaucoup plu !
J'ai aussi apprécié d'avoir un début de réponse à mes questions : il semble que tous les enfants sont cagoulés donc ! Maintenant je vais attendre le pourquoi, mais je dois dire que ça rend vraiment très intriguant ton monde ! Quelle particularité inhabituelle.
Aussi, le passage à la fin fait remonter la tension, la fuite par les toits ! Par contre, la chute n'est pas assez évocatrice pour moi. Cette petite braise, où est-elle ? Comme je ne le sais pas, j'ai du mal à me sentir perturbée. Je comprends qu'elle le dérange, mais pas en quoi, et je ne sais pas si c'est dramatique ou pas (je suppose que ça doit avoir un peu d'ampleur, mais je me sens moins concernée).
Je te remonte une petite chose précise aussi :
"Isi se demandait même si personne n'en ressortait tout court." -> si personne en* ressortait tout court. La négation n'est pas utile ici je crois.
Pour terminer, je te dirai que je m'attache vite aux personnages, et ça c'est top parce que c'est toujours LA chose qui me fait continuer une histoire. Si aucun ne me plaît ou trop peu, j'aurais du mal à accrocher. Mais autant Lorette m'avait marqué au premier chapitre, autant dans celui-ci j'ai pris plaisir à suivre Isi, et à espérer qu'il parvienne à s'échapper ! Donc c'est très bien.
Je te dis à très bientôt pour la suite :)
Merci pour ta lecture et ce commentaire détaillé. C'est toujours intéressant d'avoir ce genre de remarques rythmiques pour faire avancer les choses.
"j'ai trouvé le début un peu long. "
>
Quand on parle de rythme ^^
Tu es la deuxième à faire remonter cette sensation de lenteur. J'ai pourtant fait des coupes depuis haha
C'est un chapitre qui n'est pas simple car j'ai beaucoup d'infos à y disséminer. Sans elles, je crains que le lecteur ne se perde ou se décourage. Par exemple, si j'enlève le passage sur le fait qu'Isi explique pourquoi il ne veut pas redescendre (ce que ça implique - retirer sa cagoule etc), et que je fais crier directement le patriarche. Les lecteurs vont se demander pourquoi il ne fuit pas par la rue, c'est là d'où il est venu après tout. Et je veux que le lecteur saisisse la réflexion derrière. Qu'on commence à s'interroger sur la cagoule aussi. Car la cagoule est un élément absolument déterminant du récit - le titre du roman est d'ailleurs en connexion directe.
À mon sens, le temps s'est arrêté et Isi réfléchit à toute allure. Dans la vraie vie, ça ne prendrait que 5/10 secondes grand max. Mais ici, c'est sûr que ça fait plus de lignes et que le temps paraît plus dilaté.
Bref pas facile. Peut-être que je dois casser les explications et les intégrer au compte-goutte dans la course poursuite ? À mûrir tout ça. Je vais me creuser les méninges un peu plus.
"L'introduction du personnage de sa mère par exemple. "
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Je m'amuse beaucoup avec la mère. J'ai hâte de voir ce que tu penseras d'elle hahaha
"il semble que tous les enfants sont cagoulés donc ! Maintenant je vais attendre le pourquoi, mais je dois dire que ça rend vraiment très intriguant ton monde ! Quelle particularité inhabituelle."
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Ravi de voir que ça t'accroche et t'intrigue. C'est l'intention voulue ^^
"Par contre, la chute n'est pas assez évocatrice pour moi. "
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Tu es la première à m'en faire la remarque. J'ai eu des commentaires à l'opposé jusque là. Intéressant du coup.
Je le note et j'y réfléchirai.
Réponse à la ligne d'après, donc je ne te spoile pas ^^
"La négation n'est pas utile ici je crois."
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Tu m'as mis le doute, je suis allé vérifié du coup haha. La négation s'impose bien ici.
"je te dirai que je m'attache vite aux personnages, et ça c'est top"
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Ça me fait plaisir de le lire. Surtout pour Lorette, car c'est vraiment une contrainte que je me suis imposé à l'écriture. Je voulais que le lecteur soit touché d'emblée par ce personnage, sa caractérisation et sa relation avec son petit-fils.
Encore merci pour le retour.
Et à très bientôt.
Artichaut
Après je comprends pourquoi tu donnes certaines infos avant de redescendre, mais pour le passage du "code", de grand-mère Lorette qui danse et de sa mère, tu l'aurais regroupé avec le deuxième segment, où il parle de sa mère, je ne crois pas que ça m'aurait perturbée (d'autant que ce côté souvenir-souvenir coupe davantage de l'urgence que quand il réfléchit à la question "où fuir").
Pour la chute ça n'est pas grave en soit. Ce n'est pas mauvais, c'est juste que ça manque un peu de détail à mon goût :)
> Le problème vient peut être de la longueur des phrases. Peut-être que la réflexion doit être plus désordonnée. Je vais y réfléchir aussi.
En tout cas merci pour cette nouvelle approche d'amélioration. ^^
Chapitre plein d'intensité, qui confirme que ce roman va avoir de très belles ambiances. La course-poursuite / fuite sur les toits est très chouette, tu réussis bien à faire ressentir les émotions d'Isi. On a en même temps quelques éléments sur sa vie, notamment le personnage de sa mère et la relation familiale entre Lorette et Isi.
Je suis d'ailleurs curieux de voir si le personnage de Lorette réapparaîtra bientôt et quelle est sa relation avec Isi. Qu'ils cambriolent ensemble n'est quand même pas anodin, surtout au vu de l'âge de Lorette.
J'aime beaucoup la chute de ce chapitre, ça donne envie de découvrir le prochain chapitre (=
Mes remarques :
"Isi se sentait comme enchaîné à un boulet de forçât." -> forçat
"vêtu d'un simple pyjama pervenche à épaulettes – apparût sur le balconnet," -> apparut
Un plaisir,
A bientôt !
Merci pour ton retour détaillé. C'est sans doute un des chapitres qui m'a donné le plus de fil à retordre jusque là parce qu'il mêle introspection et action. J'ai eu du mal à savoir si je dosais bien les éléments, ou de trop.
Donc ça me fait plaisir de lire ton commentaire.
Pour Lorette, je ne vais pas te spoiler, et juste me contenter de dire que tes questions ne resteront pas sans réponse.^^
J'aime bien terminer les chapitres par des cliffhangers. Je ne sais pas si ce sera le cas à chaque fois, mais je trouve que c'est une ficelle très commode pour maintenir l'attention / la tension.
J'ai été bercé à Agatha Christie et Hitchcock quand j'étais môme. Pour moi le suspense, c'est vraiment un ingrédient auquel je suis attaché.
Merci pour les petites remarques, je vais corriger ça.
Et encore merci pour ta lecture et ton commentaire.
Artichaut
J'ai enchaîné sur la suite ! Un autre très bon chapitre !
J'ai été super surprise (dans le bon sens) que Laurette soit une personne âgée. Quand j'ai lu le début du chapitre 1, je pensais que c'était une jeune femme ! En tout cas, cela passe très bien et cela explique en partie la perte de mémoire !
Le passage avec le patriarche qui demande aux enfants de rester dans leur chambre pour ne pas être vus m'intrigue vraiment beaucoup. Pauvres gamins qui doivent donc se cacher jusqu'à leur majorité (j'imagine). ça me fait penser aux "enfants noirs" en Chine qui vivaient cachés une grande partie de leur vie.
Avec ce chapitre, on prend de la hauteur (hihi) et cela nous permet d'avoir une vue d'ensemble de la ville avec ces différents quartiers et c'est bienvenu. Pour l'instant, je me repère bien et tu sais bien doser les informations.
J'ai trouvé le chapitre très dynamique.
Peut-être le début en introspection est-il un peu long, cela me semble peu probable qu'Isi déconnecte autant dans une situation de stress aussi forte (mais en l'êtat cela ne me gêne pas non plus).
Continue ainsi ! C'est du super 1er jet !
Mak'
Merci pour ta lecture et tes commentaires précieux, à nouveau.
"Un autre très bon chapitre !"
>
Merci.
Ça me rassure beaucoup, car j'ai eu plus de mal à écrire ce chapitre que le précédent (et les suivants). Il m'a donné du fil à retordre pour que l'action soit lisible, la tension palpable malgré une introspection importante (mais nécessaire pour faire passer plusieurs infos sur l'univers). J'avais peur qu'il soit un peu trop confus, parce que j'avais coupé pas mal d'éléments d'introspection.
"J'ai été super surprise (dans le bon sens) que Laurette soit une personne âgée. Quand j'ai lu le début du chapitre 1, je pensais que c'était une jeune femme."
>
avec ses cheveux poivre et sel, son lumbago, sa tremblote et sa "mise à la retraite" forcée, je pensais que son âge avancé était plutôt évident. ^^ Comme quoi, peut-être faut-il que j'insiste plus encore ?
Par contre oui, je voulais jouer sur une certaine surprise quand on découvre le lien de parenté.
"Le passage avec le patriarche qui demande aux enfants de rester dans leur chambre pour ne pas être vus m'intrigue vraiment beaucoup. Pauvres gamins qui doivent donc se cacher jusqu'à leur majorité (j'imagine). ça me fait penser aux "enfants noirs" en Chine qui vivaient cachés une grande partie de leur vie."
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Tu te poses les bonnes questions. Le parallèle avec les enfants noirs en Chine est intéressant, je ne l'avais pas fait.
"Pour l'instant, je me repère bien et tu sais bien doser les informations."
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Ah ça me fait plaisir de lire ça. La Cité est pour moi un peu une sorte de personnage à part entière, j'ai essayé de me l'imaginer vivante et pleine de détails partout. Il y a toujours le risque d'en dire trop. Et que ce soit seulement descriptif, plutôt que descriptif ET utile.
"Peut-être le début en introspection est-il un peu long, cela me semble peu probable qu'Isi déconnecte autant dans une situation de stress aussi forte (mais en l'êtat cela ne me gêne pas non plus)."
>
C'est vrai que je le trouve un peu long moi-même (et pourtant je l'ai beaucoup coupé déjà). Il y a beaucoup de choses à faire savoir en un temps très bref. C'est toute une gageure.
Encore merci pour ce retour et toutes tes remarques.
Et à bientôt,
Artichaut
"Comme quoi, peut-être faut-il que j'insiste plus encore ?"=> Ce n'est pas forcément nécessaire. Je pense que je l'ai imaginée jeune car nous étions dans un roman jeunesse imaginaire donc pour moi tous les physiques sont possibles :p. Je trouve ça bien d'avoir été surprise !
"C'est vrai que je le trouve un peu long moi-même (et pourtant je l'ai beaucoup coupé déjà). Il y a beaucoup de choses à faire savoir en un temps très bref. C'est toute une gageure."=> Je connais bien ça^^
Ravie d'avoir pu t'aider ou te rassurer :)
A bientôt,
Mak'