Elle est morne Mars, elle est minérale
Est-ce la Terre du futur sans règne animal ?
Les planètes dévorent au coeur de leur chaudron
Au fond de leurs usines, nos vieux rêves d’enfants
Qu’un mirage se dresse
Un totem vivant
Et ma carcasse caresse
Son bourreau bienveillant
Les larmes sont permises
Tant l’air est rougissant
Derrirère les dunes grises
Qui rouillent en rouge sang
Un seul fil à tirer pour se voir écrasé.
Sous cette liberté, belle voûte étoilée .
La maîtrise de l'air contre celle du poid.
Aucun gagnant ici jamais n’en sortira.
J’ai vomis des d'épées
Sourdes comme des serpents
Tué le messager
D'un monde agonisant
Je voulais oublier ces images passées
Ces formules et fumées qui m'ont tant inspiré ?
Ne garder de ces mythes que le goût d’un mensonge ?
Tenir l’os et la chair loin du vent qui les ronge.
Pour mon corps impatient
D’une eau morte au printemps
J’ai tenté l’horizon
Depuis je tourne en rond
Caducée amical
Aux plumes colorées
Dans l’espace abyssal
Poussières de gravité
A genoux j’ai compté dans le sable mes pas,
Mes mots se sont lassés, ils me rongent les doigts.
Le soleil HFT je l’ai cherché devant.
Le futur me berçait, infini l’océan.