Mes doigts s'acharnent sur les fils,
Démêlent les noeuds et leurs casse-têtes,
Quand tu demandes à t'asseoir en vis-à-vis
Et que tes doigts aussi bientôt s'y mettent
Dans un joyeux concert filant
Démêler les écouteurs, tâche délicate
Qui nous prend tous lors de nos envies musicales
Mais qui parfois énerve et nous mate
Conduisant aux manières des plus amicales
À demander l'aide d'un passant
Et résoudre l'énigme sans rien abîmer :
Des doigts aussi agiles que des funambules,
Puis partir reconnaissant sans rien demander
De plus que de se plonger enfin dans sa bulle...
Fy
Je vais lire la suite tout de suite !
Merci pour tes commentaires encourageants, je suis contente si ces poèmes t'ont plu ^^
Bonne suite !
Fy
J'ai beaucoup aimé car les nœuds des fils me font penser aux brouhahas environnants et / ou aux contraintes que l'on peut rencontrer vis-à-vis des facteurs extérieurs avant d'être dans notre bulle et ne plus nous en soucier, d'avoir l'impression que tout est devenu lisse sans que ce soit forcément le cas... Je ne sais pas si c'est ce que tu as voulu transcrire, mais j'ai ressenti ceci !
Il y a juste un petit détail qui m'a semblé plus étonnant, c'est l'usage du "tu" lors du premier paragraphe alors que nous restons au "on" avec "se" le reste du poème ? Est-ce volontaire ?
Merci pour cette lecture !
La comparaison que tu fais est très juste, c'est bien vu !
Pour le détail, tu as raison, et je pense savoir pourquoi je l'ai écrit ainsi : souvent, mes écrits sont inspirés de choses qui m'arrivent avec des gens, que je les connaisse ou non... les tutoyer me permet de rendre l'écrit déstiné sans en dévoiler (ou savoir) le destinataire. J'ai ensuite dérivé vers une vérité plus générale concernant l'instant ^^
Voili voilou,
Merci encore et au plaisir de te lire !
Fy