Quand j'arrive sur les quais, je me dis parfois
Bienvenue au festival des cons !
Je suis un véritable détecteur de ceux-là
Et avec un nez hypersensible, la chasse aux fumeurs est toute trouvée !
Des fois, c'est parce que je suis proche d'une zone fumeurs.
Allons bon, bravo pour le respect, vous faites mon bonheur.
Pour les autres, de vous voir et de vous sentir, cela m'écœure !
Mais le pire, c'est quand ils jettent leur mégot par terre.
Mais allez brûler en enfer !
Et de nouveau, je ne dis rien, je ne dis rien...
Je serre le poing, je serre le poing...
A quoi bon, me dis-je
Je bien trop peur que l'on me fustige !
Alors je passe, pour que l'odeur trépasse.
Je trouve très intéressant ce point de vue de conducteur de trains. J'adorerais que tu nous écrives un poème sur le défilé de vues incroyables que tu dois avoir en cabine. Bref, je m'égare.
Ici, le sujet est interpellant. Très contemporain - parce que fut une époque où fumer sur les quais était absolument banalisé.
J'aime beaucoup ton premier paragraphe, sauf l'ajout "est toute trouvée" à la fin, pourquoi pas trouver une formule plus courte et plus en adéquation avec le thème de la chasse ?
Deuxième paragraphe : tu passes du "vous" au "ils", pourquoi ne pas poursuivre tout le paragraphe à la 2e pers. du pluriel ?
La fin est très bien.
Je note ta suggestion de poème à écrire ! :-D
"Un bureau à 200 à l'heure"
Un poème qui exprime ce que beaucoup de voyageurs étouffent en eux.
Si on pouvait l'afficher en gare, ça serait top!
Merci pour ce partage .
Ton poème me fait rire, il y a une sincérité absurde qui pourrait être traduite bien plus vulgairement. Mais tu t'es quand même donné(e) la peine d'en faire une poésie.
Ceci dit, je comprends le fléau que peut représenter cette odeur.
À bientôt,
JS