Les années s’écroulent
Les unes après les autres.
Dans l’obscurité, j’entends le fracas de ces géants qui s’effondrent :
Promesses de fins perpétuelles.
Les ténèbres semblent implacables ;
Notre destin, méprisable.
Pourtant, je regarde au-delà
Et je vois :
L’or de ton âme
Ruisselle sur ta peau
Illumine en filigrane
La grâce de tes mots.
Tout grince et s’estompe :
Les mémoires s’épuisent,
Les serments se rompent.
Immobile, je ne peux qu’observer le monde qui se brise.
Pourtant les siècles peuvent bien se déliter,
Et le présent sombrer ;
Les heures peuvent bien me condamner –
Je me souviens, et je suis libre.
Alors, je regarde au-delà
Et je vois
Ces beautés indicibles qui échappent au Temps ;
Ces infinis riens qui absolvent notre renoncement :
L’or de ton âme
Ruisselle sur ta peau
Illumine en filigrane
La grâce de tes mots.
Et l’or de ton âme
Ruisselle sur ma peau
Illumine en filigrane
Mon souffle, mon essence, mon flambeau.
Ta plume est vraiment intrigante et fluide, et surtout ❤ gracieuse ❤
Je reviendrai volontiers si tu publiais un nouveau poème !
L'univers qui réside en ton esprit est super intéressant !
Pluma.
C’est un beau poème avec des métaphores très évocatrices. Nostalgie face au temps qui passe et à notre finitude, contemplation de ce qui est beau, ce qui a de la valeur dans la vie, hommage à la liberté de l’âme. J’aime particulièrement le refrain en italique.
Petite remarque : la majuscule à « Temps » me semble abusive.
dans les mots que tu emploies, mais aussi les images que tu nous fais passer.
On peut y ressentir de la nostalgie, et je perçois un message d'espoir envers l'avenir.
Les vers libres ne dérangent pas, au contraire, ça fait comme une histoire, quelque chose que tu nous racontes.
J'aime beaucoup :)
je viendrai te lire si tu publies un autre poème :)
Fy