Les jours blancs

La tête en bas et les jambes autour de la branche, Arthur observe le monde à l'envers. Finalement se dit il, l'envers est relatif, pourquoi on l'appelle ainsi ? C'est toujours ce genre de questions qu'il se pose quand il est seul. Pourquoi droite et gauche, pourquoi ces noms de couleurs, pourquoi… Tout est une question de point de vue. Ses pensées s'envolent au moment où il entend un grand "cccccrak" et que le sol et lui se rapprochent si vite, que le contact douloureux est inévitable.

Le bruit, la chute, ont provoqué un afflux humain autour d'arthur.

  • Étendez le sur le sol, attention ! Mathilde, va chercher de l'eau fraîche.

c'est l'oncle Simon qui prend les choses en main.

Clotilde, Jean et Tom démêlent les bras et les jambes d'arthur et les disposent autour de son buste. Ses grands yeux marron sont clos et une belle bosse s'invite prestement sur son front, se frayant une place entre la racine des cheveux roux et l'œil gauche.

  • Arthur ! Arthur ! Ouvre les yeux !

La voix de l'oncle Simon s'accompagne de quelques douces claques destinées aux joues constellées de tâches de rousseur. L'eau fraîche apportée par Mathilde finit d'éveiller ses sens, quand elle glisse sur son front et son cou.

Douloureusement, Arthur émerge d'un sommeil artificiel et tente un mince sourire qui se transforme en grimace.

  • Oh, ma tête… Pourquoi il y fait nuit ? J'ai dormi ?

Tante Suzanne, l'oncle Simon et les cousins Clotilde et Jean se regardent, interdits.

Suzanne se penche doucement au dessus d'Arthur, lui prend la main, et de sa main libre, lui carresse tendrement la joue, autant de gestes pour ne pas le brusquer.

  • Tu viens de tomber de l'arbre, tu t'en souviens ?

  • L'arbre ? Ha oui… Je faisais le cochon pendu. Et puis y a eu un drôle de bruit..

  • La branche s'est cassée et tu es tombé.

  • Mais pourquoi tu n'allumes pas ? Enfin tante Suzanne, c'est pas pratique !

  • Arthur, mon grand, reste calme. Le choc a été violent. Simon est parti chercher le médecin, celui qui habite dans la rue.

Personne jusqu'à présent n'avait remarqué le départ de l'oncle Simon, qui pourtant s'était éclipsé aux premiers mots d'arthur.

 

Quand il apparut à nouveau dans le jardin, l'imposant Dr Gruk à ses côtés, tous furent soulagés.

  • Docteur… Arthur… Il croit qu'il fait nuit.

Les mots de tante Suzanne essaient d'être discrets, mais dans le silence de l'assemblée, ils occupent tout l'espace.

Arthur s'agite mais la ferme et tendre main de sa tante le maintient en position allongée.

Trop déboussolé pour lutter, Arthur se laisse faire, résigné.

Le Dr Gruk s'agenouille près de lui et après un examen minutieux, sort de son inséparable sacoche, des instruments de mesure que les cousins observent avec une curiosité non dissimulée. Au bout de quelques minutes il se relève et déclare :

  • Traumatisme crânien, c'est sérieux mais inutile d'aller à l'hôpital. Transportez le dans la maison et je me charge de lui.

À ces mots, l'oncle Simon prend les choses en main. Un brancard de fortune est improvisé avec une grande planche, il réquisitionne tous les jeunes pour qu'ils saisissent le brancard en prenant garde à conserver le passager à son bord. Arthur est vite installé dans le bureau de son oncle, par lequel on accède par la  salle à manger. Les murs sont couverts de livres, spectateurs d'une scène centrale composée d'un grand bureau en acajou et d'un canapé en velours vert. C'est le refuge de l'oncle Simon, où il a peut à loisir lire, fumer et même s'il ne l'avouera jamais, faire la sieste en début d'après midi. Le Dr Gruk empli l'espace de son fort tour de taille et serré entre les cousins, la soeurs, et les oncle et tante, tente d'approcher du canapé, où Arthur, bien réveillé maintenant tente de se redresser.

  • Reste allongé pour le moment, je n'ai pas eu le temps de tester ton équilibre.

      J'ai besoin de place, oust tout le monde.

Il joint le geste à la parole et de ses doigts dodus, dirige toute la troupe vers la sortie.

Les cris de protestation n'y changent rien et en quelques minutes le calme est revenu parmi les livres, qui peuvent désormais observer un nouveau venu.

  • Nous allons faire quelques tests Arthur.

Sous le commandement du médecin, Arthur exécute tant bien que mal tout un tas de gestes, qui lui semblent incohérents. Lever un bras, puis l'autre, se mettre debout, sur un pied, sur la pointe…

Tout à coup Arthur s'écroule à demi sur le canapé, les fesses entre l'assise et le sol. Son visage est crispé et perlé de sueur.

  • Il se passe un truc, j'ai vu comme un éclair et maintenant je vois trouble, comme quand on regarde à travers un verre.

Le Dr Gruk l'observe avant de récupérer dans sa sacoche une petite lampe.

  • Suis le faisceau lumineux, concentre toi dessus et même si c'est douloureux, ne lâche pas.

Arthur s'exécute et malgré la douleur qui lui traverse le cerveau, des yeux jusqu'à l'arrière du crâne, il fixe la lumière qui oscille.

À la fin de l'exercice, ce n'est plus un jet vaporeux mais une lumière vive et nette qui l'eblouit. Le Dr arrête de bouger la lampe puis il ajoute :

  • Et maintenant , que vois tu ?

Après quelques clignements d'yeux, tête baissée pour fuir le halo de lumière, Arthur lève le regard vers le médecin. Son teint pâli quand il arrive à l' horizontale. Ce qu'il voit le tétanise, , son pouls s'accélère, les mots s'enfuient, son esprit s'agite et son corps est immobile. Ils sont maintenant quatre dans la pièce mais ces visiteurs inattendus ne ressemblent en rien à ces deux humains qu'ils détaillent avec intérêt.

 

  • Dis moi mon garçon, que vois tu ? insiste le docteur Gruk.

Les deux silhouettes qui se tiennent de part et d'autre de la porte, placent leur index devant la bouche, intimant l'ordre à Arthur de se taire. Ils semblent surpris et intrigués qu'il puisse les voir.

  • Je vous vois, déclare Arthur et ces mots conviennent à tous ceux qui l'observent à cet instant. Ma tête me fait mal, je vais rester allongé pour le moment.

D'une main tremblante il tâte l'énorme bosse qui s'est invitée sur son front.

  • Très bien mon garçon… Je vais rejoindre les autres et pendant ce temps, repose toi. En cas de besoin appelle moi. De toutes façons je reviens te voir toutes les 30 minutes.

Il se dirige vers la sortie, non conscient d'être encadré par deux créatures. Avant de refermer la porte il jette un dernier coup d'œil à Arthur, qui est maintenant assis sur le canapé, le regard grave.

Le silence s'installe entre Arthur et ses visiteurs. Il peut désormais les observer. Un long corps, plus haut que la porte. On dirait un être humain qu'on aurait étiré, qui se serait allongé en perdant de son diamètre. Un homme haricot vert, voilà la drôle d'idée qui surgit dans l'esprit d'Arthur. Bizarrement les bras sont assez courts et semblent pendre sans savoir quoi faire d'autre. Ce ne sont pas les seules choses qui semblent inutiles : bouche, nez, joues ont des proportions minuscules comparées aux yeux et au front. La pâleur de la peau se propage aux cheveux comme s'ils avaient été teinté dans un même bain. Celui de droite s'approche d'Arthur si près que celui-ci sent son souffle. Son grand corps se plie en deux, les yeux globuleux arrivent à la hauteur des pépites marron. La tension est palpable, Arthur est à nouveau pris d'étourdissement.

  • Il faut que nous parlions, articule la mince bouche.

Il semble faire un effort important pour faire fonctionner cette partie de son anatomie. Puis il poursuit, toujours connecté par le regard :

  • Tu es le premier, et j'espère le seul, de ton espèce capable de nous voir.

Arthur est immobile, capter par cette voix chuchotée dont les mot s'imprime avec force dans son esprit.

  • Mon compagnon et moi sommes des Observateurs. Nous venons d'une lointaine planète, Silda.

Il s'interrompt, semblant rechercher les mots justes, laissant à ses muscles faciaux le temps de récupérer de cet effort prolongé.

  • Je ne vais pas détailler le fonctionnement de notre société mais sache qu'il existe une caste, les Observateurs, chargée de découvrir et d'observer les formes de vie dans la galaxie. Cette démarche implique de ne pas entrer en interaction avec les occupants pour ne pas perturber leur évolution. Nous demandons donc aux Masqueurs d'intervenir.

  • Ils sont ici avec vous ?

  • Non, ils sont venus sur Terre il y a bien longtemps. Ils procèdent selon un rituel très précis, sur plusieurs années. Ils viennent assez nombreux pour couvrir l'ensemble de la planète avec leur magnétisme. Leur pouvoir psychique est si fort, qu'ils arrivent à faire oublier des jours entiers, et que cette amnésie se transmette de génération en génération.

Arthur ouvre les yeux si grands qu'il semble vouloir ressembler à son interlocuteur. Mille pensées se bousculent dans sa tête et la moins incongrue est que ce doit être une blague de ses cousins. L'homme, sinon on peut le faire nommer ainsi, perçoit le doute d'Arthur et s'empresse de poursuivre.

  • Désolé de te livrer ces données sans préparation, je vois bien ta surprise mêlée de peur. Nous ne sommes pas préparés à gérer cette situation, d'ailleurs nous parlons rarement sur Silda. La plupart de nos échanges se font par télépathie, le choix des mots est alors tellement plus facile. Pour revenir aux Masqueurs, ils répètent le rituel 4 années de suite pour une imprégnation parfaite. Ils ont procédé de nombreuses fois sur Terre, pour éliminer de votre mémoire les 31 des mois de février, avril, juin, septembre et novembre. Puis nous avons commencé les observations, vos peuples sont fascinants, si différents d'un territoire à l'autre et très vite nous avons demandé deux jours supplémentaires, associés à un jour existant. C'est ainsi qu'a disparu de votre existence le 30 février. Par contre lors des rituels du 29 février, un incident a retardé la venue des Masqueurs sur Terre. Leur processus n'a pas été respecté et un dysfonctionnement persiste depuis ce jour. Une fois sur 4, l'ensemble de l'humanité se rappelle de cette date…

À ces mots, Arthur pivote la tête jusqu'à retrouver, poser sur une étagère de la bibliothèque, le calendrier de son oncle. Ouvert à la page de "février", décoré d'un paysage enneigé, les cases s'alignent sur cinq rangées. Dans la dernière case, le chiffre 28. Vendredi 28, hier.

  • Alors aujourd'hui, on est le 29? Vous êtes là et on est le 29??

  • Oui, nous sommes arrivés dans la nuit, nous restons jusqu'au 31… février.

  • Mais… Pourquoi? Pourquoi, pourquoi moi ? Pourquoi je vous vois aujourd'hui ?

  • Ta chute a désactivé le verrou de ta mémoire, c'est la seule explication qui me vient à l'esprit. Tu devras dorénavant vivre six à sept jours de plus chaque année, sans en parler à personne. Tu devras également te faire à notre présence à chacune de nos visites.

Arthur prend une large inspiration, calme le flot de ses pensées, il réalise à cet instant que sa vie va changer, et pas seulement avec les 6 à 7 jours supplémentaires qu'on lui dévoilait.

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Alice_Lath
Posté le 05/03/2020
C'est une approche de la SF très originale et amusante. Je n'aurais jamais pensé à cette idée, ce qui rend la découverte très agréable et surprenante. Beaucoup d'inventivité, bravo!
Elisadèle
Posté le 05/03/2020
Hello Alice_Lath
J'avais effectivement envie d'une visite bienveillante d'hommes venus de l'espace. J'imagine assez bien une suite où Arthur donnerait du fil à retordre à ces braves Observateurs, lors de ces Jours Blancs où sa curiosité de rencontrerait-presque- pas de limites...
Mandragor
Posté le 04/03/2020
J'aime beaucoup, ton style est frais et le coup du 31 est relativement bien pensé.
Au début je pensais que le médecin était dans le coup, mais non. Ce doit être assez accablant pour le pauvre Arthur.. Une très bonne nouvelle en tout cas.
Elisadèle
Posté le 04/03/2020
Bonjour Mandragore,
Ravie que cette lecture t'ait plu ! J'imagine Arthur plutôt enthousiaste d'explorer son environnement sans retenue pendant ces quelques jours, et pourquoi pas en profiter pour en savoir plus sur ces mystérieux visiteurs...
Elka
Posté le 04/03/2020
Hello,
Oh, étendre le thème à des 31 du mois c'est super ! J'aime beaucoup cette idée ! Du coup, plus qu'un verrou mémoriel, c'est ses perceptions qui se sont améliorés, non ? Mais il se souviendra des hommes-haricots, et ça ça fera jaser en cours de récré !
Elisadèle
Posté le 04/03/2020
Bonjour,
Ils sont forts ces visiteurs pour nous faire oublier tant de dates.
Si l'homme haricot-vert pouvait réconcilier les enfants avec ce légume ce serait top !
AudreyLys
Posté le 03/03/2020
Coucou ! J'aime bien ta nouvelle^^ Je trouve que c'est une bonne idée d'avoir intégré la question des autres jours disparus (où es-tu 30 février ?), il me semble que peu l'on fait (dont moi).
Bravo pour ta participation !
Elisadèle
Posté le 05/03/2020
Bonjour ZudreyLys
Contente qu'elle t'aie plu... 😉
Vagabonde
Posté le 03/03/2020
Bonjour Elisadèle!
On arrive tout de suite à saisir le point de vue de l'enfant, c'est rafraîchissant, j'aime beaucoup ce style d'écriture qui te met à la place du personnage!
La façon de s'exprimer de l'Observateur paraît très réelle, je ne sais pas trop comment l'expliquer. Et j'aime beaucoup aussi cette personnification des livres dans la bibliothèque :) !
Elisadèle
Posté le 03/03/2020
Bonjour Vagabonde
Merci pour ces propos encourageants pour une première participation.
Fannie
Posté le 03/03/2020
Coucou Elisadèle,
D’un côté, ça doit être intéressant de vivre quelques jours de plus par année et de voir des choses qu’on ne voit pas en temps normal, mais les passer avec ces extra-terrestres sans avoir le droit d’en parler à qui que ce soit, c’est moins drôle. Si on me les donnait, je crois qu’après avoir satisfait ma curiosité, je les passerais à écrire.  :-)
C’est une chouette nouvelle, construite sur une idée originale : une chute et une cécité temporaire qui ouvre les yeux du protagoniste sur les jours cachés et oubliés.
Coquilles et remarques :
— Finalement se dit il, l'envers est relatif, [virgule après « Finalement » / se dit-il]
— et que le sol et lui se rapprochent si vite, que le contact douloureux est inévitable. [Pas de virgule après « vite ».]
— Le bruit, la chute, ont provoqué un afflux humain autour d'arthur [d’Arthur]
— Étendez le sur le sol, attention ! [Étendez-le]
— c'est l'oncle Simon qui prend les choses en main. [C’est]
— démêlent les bras et les jambes d'arthur [d’Arthur]
— aux joues constellées de tâches de rousseur [taches ; une tâche est un travail à faire]
— Suzanne se penche doucement au dessus d'Arthur, lui prend la main, et de sa main libre, lui carresse tendrement la joue [au-dessus / caresse]
— l'oncle Simon, qui pourtant s'était éclipsé aux premiers mots d'arthur [d’Arthur]
— Transportez le dans la maison [Transportez-le]
— C'est le refuge de l'oncle Simon, où il a peut à loisir lire [il peut]
— Le Dr Gruk empli l'espace [Le docteur Gruk emplit]
— et serré entre les cousins, la soeurs, et les oncle et tante, tente d'approcher du canapé, où Arthur, bien réveillé maintenant tente de se redresser [Je récris la phrase (avec quelques modifications) : et, serré entre les cousins, la sœur, les oncle(s) et tante(s), s’efforce de s'approcher du canapé où Arthur, bien réveillé maintenant, tente de se redresser]
— Nous allons faire quelques tests Arthur. [Virgule avant « Arthur ».]
— Arthur exécute tant bien que mal tout un tas de gestes, qui lui semblent incohérents. [Pas de virgule avant « qui ».]
— Suis le faisceau lumineux, concentre toi dessus [concentre-toi]
— mais une lumière vive et nette qui l'eblouit [l’éblouit]
— Le Dr arrête de bouger la lampe puis il ajoute [Le docteur ; tu ne peux pas mettre l’abréviation sans le nom]
— Et maintenant , que vois tu ? [vois-tu]
— Son teint pâli quand il arrive à l' horizontale [pâlit / l'horizontale (sans espace après l’apostrophe)]
— Ce qu'il voit le tétanise, , son pouls s'accélère [sans commentaire]
— Dis moi mon garçon, que vois tu ? [Dis-moi / virgule avant « mon garçon » / vois-tu]
— Les deux silhouettes qui se tiennent de part et d'autre de la porte, placent leur index [virgule après « silhouettes »]
— D'une main tremblante il tâte l'énorme bosse [virgule avant « il tâte »]
— Je vais rejoindre les autres et pendant ce temps, repose toi. En cas de besoin appelle moi. [repose-toi / appelle-moi]
— comme s'ils avaient été teinté dans un même bain [teintés ; je dirais plutôt « teints »]
— Arthur est immobile, capter par cette voix chuchotée dont les mot s'imprime avec force [capté ; je dirais plutôt « captivé » / les mots s'impriment]
— Je ne vais pas détailler le fonctionnement de notre société mais sache [virgule avant « mais sache »]
— Leur pouvoir psychique est si fort, qu'ils arrivent [pas de virgule avant « qu’ils »]
— Arthur ouvre les yeux si grands qu'il semble [« ouvre des yeux si grands » ou « ouvre les yeux si grand » (dans ce cas, « grand » a valeur d’adverbe)]
— l'ensemble de l'humanité se rappelle de cette date… [se rappelle cette date]
— jusqu'à retrouver, poser sur une étagère de la bibliothèque, le calendrier de son oncle [posé]
— Ouvert à la page de "février", décoré d'un paysage enneigé, les cases s'alignent sur cinq rangées [ses cases]
— il réalise à cet instant que sa vie va changer [il se rend compte, il comprend ; « réaliser » est déconseillé dans le sens atténué de se rendre compte.]
Dans les dialogues, il faut employer des tirets cadratins ou demi-cadratins et éviter les tirets automatiques, qui sont des puces. Les puces rondes sont à bannir.
Il faudrait écrire les chiffres et les nombres en toutes lettres, sauf pour les dates et les nombres très longs.
En te relisant, tu aurais pu éliminer un certain nombre de fautes, notamment les oublis de majuscules et de traits d’union.
Elisadèle
Posté le 03/03/2020
Merci Fanny pour ces minutieuses corrections, il y avait fort à faire... En effet, j'ai manqué de temps pour une relecture... Par contre les tirets d'origine ont été transformés en puces lors du transfert sur le site. Quand la technologie n'est plus une aliée😉
Renarde
Posté le 01/03/2020
Coucou Elisadèle,

Super idée ! J'ai trouvé excellent que tu intègres les autres "disparus". Après tout, tu as raison, il manque un paquet de jours chaque année.

Et ton explication me plaît beaucoup plus que la version officielle ;-)
Zig
Posté le 01/03/2020
Je suis d'accord avec Peneplop, moi aussi je veux vivre 6 ou 7 jours de plus, surtout si je suis la seule vraiment consciente !

*imagine tout ce qu'elle pourrait faire*

Comme Peneplop aussi (décidément j'aime copier), je trouve que le début ferait une super occasion de roman ! Les petits garçons qui voient des choses qui n'existent pas, c'est toujours passionnant à lire et raconter.
Elisadèle
Posté le 01/03/2020
Un arbre, une branche, crac, une bosse... Ça se mérite 6 à 7 jours de plus !
Quant au roman, pourquoi pas... Je ne sais pas si je suis prête
peneplop
Posté le 29/02/2020
Faut faire quoi déjà pour ouvrir le verrou de la mémoire ? Parce que moi, je suis assez pour vivre 6 ou 7 jours de plus ! ;) Je trouve que ton idée est une super base pour un roman !!!
Elisadèle
Posté le 01/03/2020
Merci peneplop, mais que ferais tu de ces jours toi ?!
Cocochoup
Posté le 29/02/2020
Hey coucou!
Ah ah c'est fort comme explication :)
My god 6 ou 7 jours à vivre en plus, dont personne ne se souviendra ? Hummmm ça laisse un champs des possibles plutôt... Intéressant !
Elisadèle
Posté le 01/03/2020
Mais non CorinneChoup, ce n'est pas une explication c'est LA SEULE SOLUTION ! 😉 Merci pour ce gentil commentaire
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