Les têtards
Imagine un peu, tu écrirais et les mots n'aspirent qu'à s'enfuir sur la page, comme des petits têtards pressés. Et alors ils ne seraient retenus à ta plume que par le dernier trait de la dernière lettre. Ce trait à peine tracé, à la première seconde, imagine un peu qu'ils détaleraient à toute vitesse.