Les voisins

Par Carl

Les voisins se disputaient souvent. On les entendait. On pouvait entendre leur cris, leur hurlement. On entendait des assiettes se briser. Parfois les murs tremblaient. Littéralement.
Les mensonges avait dissouts leur sentiment. L’honnêteté de leurs premiers jours étaient aujourd’hui corrodé, rouillé, rongé. Leur passion était inutilisable.
On entendait distinctement les voisins se disputaient. On entendait leur amour s’écraser contre le sol. On entendait la tendresse traverser les fenêtres. L’affection s’éclater contre les murs. Une vision d’horreur pour les oreilles. Une guerre civile, civilisée et récurrente.
Lorsque l’orage éclatait, l’insolent mettait de la musique. Il laissait les chanteurs écarter les nuages. Wham! faisait passer les éclairs pour du soleil. Phil Collins transformait la pluie violente en averse printanière. ABBA faisait naitre des arcs en ciel.
L’insolent s’assurait toujours qu’on ne puisse plus entendre les voisins. Parce qu’il ne supportait pas le son des conséquences des mensonges sur l’amour.

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