Jack, mon Aimé,
Devoir se cacher pour voler des parcelles de bien-être, et arracher enfin quelques particules de plaisir au Destin, est une étrange chose. Ne pas se contenter de ce que nous avons, ce bonheur éphémère et celle illusion de futur, cet amour sublimé par l'interdit, l'est encore encore plus. Pensez-vous que c'est mal, de vouloir toujours plus ? De vouloir être, l'un pour l'autre ? Pensez-vous que nous méritions d'être jugés ainsi ? De subir cette cabale contre nous, contre l'essence de qui nous sommes ?
Jack, mon Amour, vous rappelez-vous de ce serment, prononcé au creux de mon oreille, dans ce parc. Je me rappelle de chaque détails. De la douceur du soleil sur ma peau, et du chant des rossignols, aussi doux que votre voix me berçant lors de ses nuits froides. Vous souvenez-vous de l'odeur des lilas en fleur, apaisante et ce calme dans vos yeux aussi limpides que ce ciel printanier.
En vous écrivant ces quelques mots , je sens battre mon cœur au rythme du votre, tandis que le vent frais emporte mes pensées dans des contrées lointaines, où nous sommes libres de nous aimer. Où nous sommes liberés de nos entraves et dans lesquelles nous pouvons enfin vivre. La mélancolie m'assaille, tandis que l'inconscience de notre amour me perds. Et si nous nous fourvoyions ? Si tout ceci n'était que le fruit de cœurs purs et candides ?
Peut-être devrions-nous arrêter de nous égarer dans cette utopie, ce mirage de bonheur. Ou peut-être que nous allons nous battre, pour que nos chimères n'en soient plus et que nos détracteurs se rendent compte de leur méprise. Que notre amour est plus fort que leurs mensonges. Faisons ça, mon aimé, combattons leurs esprits fermés et soyons heureux. Aimons-nous, jusqu'à notre dernier souffle, jusqu'à ce que nous reposiions ensemble, sous ce lilas sous lequel vous m'avez prononcé ce « Je vous aime », auquel je vous réponds ici.
Je vous aime aussi, Jack, peu importe la lie et leurs futiles déblatérations.
Je vous aime, Jack, vous et votre âme.
Bien à vous, veuillez recevoir mes pensées les plus dévouées.
Votre Adora.
Tu à une répétition dans ton premier paragraphe encore x 2.
"ces nuits froides"