Jours de lenteur, jours de pluie,
Jours de miroirs brisés et d'aiguilles perdues,
En ces jours mouillés,
Une rumeur raconte
La danse humide d'une perle
Sur une feuille après minuit,
Une feuille aux courbes déjà vues
Des paupières de la vie.
Son regard resté pur
Emprisonne en son coeur
La blancheur de la lune,
Estampée au sombre mur
Où brillent les fureurs
Silencieuses de la nuit.
Prudence
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Jours de lenteur, jours de pluie,
Jours de miroirs brisés et d'aiguilles perdues
Regards emplis de querelles et profonds d'ennuis
Je les observe, mais ils se dérobent à ma vue...
Lasse est leur démarche, leurs pensées grisonnantes
Emplissent l'athmosphère, leurs âmes environnantes.
Leur allure est préssée, presque absorbée,
Leurs préoccupations, leurs présents consumés.
Quotidiens se ressemblent, la routine s'installe
Rotation épuisante du temps qui les avale
Résonne leur impatience aux pavés de la rue
Rivés sur leurs portables, pris dans leur musique
Hors de ce pauvre Monde où rien ne va plus
S'échappent les passants, ces humains amnésiques.
Fy
Les tournures phrases et les images utilisées sont très belles.
Mais merci beaucoup pour ce gentil commentaire, ça fait plaisir ! :)
Bonne suite !
Fy
Je kiffe toujours autant, c'est beau et bien écrit. Parfois, quelques effets de style me paraissent trop alambiqués par contre, comme le : "Leurs préoccupations, leurs présents consumés", est-ce le présent qui consume leurs préoccupations ou leurs préoccupations et leurs présents qui sont consumés ?
Sinon, j'aime bien l'opposé dressé entre les deux poèmes
Merci pour ton commentaire, bonne suite !
Fy
Encore beaucoup de bonheur à lire les deux poèmes. J'aimerais noter une petite chose selon moi. Je trouve que si on compare ces poèmes au précédent c'est assez bizarre mais ça contraste beaucoup. Dans le sens ou pour moi précédemment les poèmes de Prudence m'ont semblait plus doux et rond. Un peu comme des perles de titane, dont le côté nacré donne l'élégance et la rondeur rassure. A l'inverse ceux de Fy m'ont semblé scintillant et "cassant" mais dans un sens poétique. Ils m'ont fait pensé à cette sensation qu'on ressent en observant de la glace se sublimer (passez du solide au gaz sans passer par le liquide). C'est très beau et en même temps cela donne des frissons, une sensation instable qui fait plutôt perdre l'équilibre. Or, dans ces poèmes ci, je trouve que vous avez inverser les ressentis. Le rythme les sonorités et le vocabulaire ont changé. Alors, je ne sais pas si c'est volontaire mais je trouve cela très intéressant au vue de vos différences initiales. Bien sûr, ce n'est que mon avis, il n'engage que moi. En tout cas, j'ai adoré.
Ce contraste est bien là, je ne l'avais encore jamais remarqué x)
Et tu n'es pas bizarre, c'est le propre de l'écrivain de faire vivre les mots en les imaginant et en leur donnant du sens ;)
Merci pour ton commentaire, il fait plaisir !
Fy
Le poème de Fy, j'y vois l'aliénation de nos vies en ce siècle, mais très joliment exprimé.
Merci à toi pour ton retour,
Bonne suite !
Fy
"En ces jours mouillés,
Une rumeur raconte
La danse humide d'une perle
Sur une feuille après minuit,
Une feuille aux courbes déjà vues
Des paupières de la vie."
Je la trouve particulièrement réussie, bien rythmée avec de très belle image. Le mystère de la rumeur et de la nuit, la préciosité de la perle, les courbes de la feuille, la paupière... ces images sont très évocatrices et douces. C'est un très jolie texte.
Je suis ravie que ça te plaise ! J'ai essayé de retranscrire avec précision ce que j'imaginais. :-)
A plus tard !
Fy
Bravo
Il était nécessaire pour moi de faire allusion à la "maladie des pouces" xD Parce qu'elle a maintenant largement pris le dessus sur nos quotidiens !
Merci pour ton passage et tes commentaires, ils font plaisir !
Au plaisir de te lire,
Fy