L’éveil des gardiens

Par uNco
Notes de l’auteur : Avant de plonger dans cette histoire que j’ai imaginée pour vous, je tenais à vous dire un petit mot. Ce récit est né d’une envie de partager quelque chose d’un peu magique, entre aventure et découverte, mais surtout d’émotions humaines simples. J’espère qu’il vous touchera autant qu’il m’a amusé à l’écrire.

Léo venait à peine de se remettre de l’émerveillement qu’il avait ressenti en découvrant Eldoria, cette cité cachée où le temps semblait s’être arrêté. Mais très vite, il comprit que cette paix apparente était fragile. Tandis qu’il arpentait les ruelles envahies de mousse et d’éclats de lumière filtrant à travers les hauts arbres, une présence se fit sentir.

Au détour d’une place centrale aux fontaines cristallines, une silhouette apparut. C’était une femme d’un âge indéfinissable, vêtue simplement de tissus naturels, ses yeux d’un vert profond reflétant la sagesse des âges. Elle s’appelait Aëlis, l’une des dernières gardiennes du savoir ancien.

« Léo, tu ne peux pas imaginer ce que ta venue signifie, » dit-elle d’une voix douce mais ferme. « La forêt, la cité, tout vit par un équilibre que le monde extérieur menace chaque jour davantage. »

Léo, encore surpris, écouta attentivement. Elle lui expliqua que les gardiens d’Eldoria étaient les protecteurs d’un secret vieux de millénaires : la connaissance des éléments, capable de régénérer non seulement la terre, mais aussi l’esprit des hommes.

« Mais ce savoir ne doit pas tomber entre de mauvaises mains, ni être utilisé avec arrogance. C’est pourquoi la ville est cachée, et seuls les élus peuvent la trouver. »

Aëlis emmena Léo dans un sanctuaire souterrain, où d’anciennes inscriptions couvraient les murs, racontant l’histoire d’Eldoria et ses liens magiques avec la nature. Chaque symbole brillait faiblement, comme si la pierre respirait encore.

« Toi qui as franchi nos épreuves, tu portes désormais cette responsabilité. Apprends, comprends, puis partage avec discernement. »

Léo comprit alors que son aventure ne faisait que commencer. Ce que lui révélait Aëlis allait changer le cours de sa vie, mais aussi peut-être celui du monde.

Alors qu’il ressortait à la lumière du jour, le cœur lourd mais plein d’espoir, la forêt semblait s’animer autour de lui. Un vent doux murmurait des promesses de renouveau.

Il savait qu’il devait protéger ce mystère, en gardant confiance et humilité, pour que ce fragile équilibre perdure encore longtemps.

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