C'est l'ivresse, il paraît, dans les nuits bordelaises ;
Du rouge médocain quand vient le coup du soir.
La zone est fréquentée par d'immondes soiffards,
Une horde zombie que la liqueur apaise.
Ils verront de la nuit le vide de leur bière
Et n'apercevront pas que dans le creux du ciel
Une étoile a brillé, ou pour lui, ou pour elle,
Car leur monde est fermé à l'espace d'un verre.
Nous qui buvons du vin, modérant sans effort,
Le contrecoup certain d'un flacon d'alcool fort,
Nous jugeons bien souvent les buveurs de ce rang.
Je crois qu'on se préfère observer leurs malheurs,
Et qu'ainsi, par défaut, on s'en fait les auteurs,
Nous dont les yeux sont soûls de l'ivresse des gens.
Merci pour ce partage, et bonne continuation !