1 - Chez Vahimir
Au creux de la minuscule vallée, la maisonnette ne possédait plus un mur droit. Elle semblait cabossée, comme si un géant distrait avait marché dessus par mégarde. De plus, son toit de chaume défraîchi lui donnait l’air d’un vieux gâteau dont le glaçage moisi aurait dégouliné.
Tiarka relut une nouvelle fois le petit parchemin qu’un oiseau-messager avait apporté au village.
« Besoin d’aide, urgent ! Envoyez des renforts chez moi, dans la chaumière biscornue du chemin des sommets.
Vahimir »
– Je crois qu’on est arrivés, dit-elle.
– Bien ! Remettons-nous en route, décréta Krop.
Il avança d’un air décidé, mais Malika se planta devant lui en enfonçant un index agacé dans son ventre.
– Tu fais rien que donner des ordres ! s’écria la fillette. Pourquoi ce serait toi, le chef ?
Le haut de sa tête atteignait à peine l’épaule du garçon, pourtant elle semblait prête à le mordre si la réponse ne lui convenait pas.
– Eh bien, euh… parce que j’ai dix ans, expliqua Krop comme une évidence. Et que toi, tu n’en as que sept.
– Moi aussi, j’ai dix ans, rétorqua Tiarka.
– Oui, mais moi je suis un garç…
Le poing de Malika percuta son estomac en lui tirant un « Poufff ! » avant qu’il puisse finir sa phrase.
– Je veux être chef ! asséna la petite furie, les mains sur les hanches.
– Pourquoi toi ? demanda Tiarka. Ça pourrait être moi ou Lulik…
Les regards se tournèrent vers le quatrième membre de la troupe. À plat ventre, le nez dans l’herbe, celui-ci observait une colonie d’insectes avec fascination, totalement indifférent à la conversation.
– Bon d’accord, peut-être pas Lulik, corrigea Tiarka. Disons qu’il n’y a pas de chef.
Sur ce, elle se remit en route vers la chaumière.
Peu après, les enfants frappèrent à la porte. Le battant s’ouvrit en grinçant sur un vieillard petit et rond, à la barbe jaunâtre et emmêlée. Il ne portait rien d’autre que des sous-vêtements pas très nets.
– C’est ça, le grand mage Vahimir ? chuchota Krop, la mine légèrement dégoûtée.
L’homme leur lança un regard éteint en grattant son ventre rebondi.
– Oui ?
– Bonjour, répondit Tiarka. Le maire du village a bien reçu votre message et… nous voilà.
– Il m’envoie des gamins ? s’étonna le mage avec une moue déçue.
– Il a dit que votre appel était sûrement une de vos lubies habituelles, déclara Malika, et il nous a désignés parce que nous étions punis.
Vahimir grommela, puis un sourire vengeur apparut sur sa figure.
– Laissez-moi une minute pour m’habiller, ensuite, vous verrez que le maire regrettera de ne pas avoir répondu en personne à mon appel.
Lorsqu’il reparut un claquement de doigts plus tard, il avait revêtu une longue robe au tissu chatoyant, il s’était lavé, peigné, et sa barbe était immaculée.
D’un signe, il les invita à le suivre vers le potager, puis s’écarta sans un mot. Les quatre enfants poussèrent à l’unisson un soupir émerveillé en découvrant la créature aux contours indistincts, d’un blanc vaporeux, aussi immatérielle qu’un nuage, qui les contemplait de ses yeux infiniment tristes. Devant eux, au milieu des choux et des betteraves, se tenait l’animal le plus fabuleux du monde : une aléatoire.
2 - Œuf surprise
– Comme vous le savez probablement, dit Vahimir en chassant l’insecte qui menaçait d’entrer dans la bouche encore grande ouverte de Tiarka, les aléatoires sont extrêmement rares. De plus, elles évitent généralement les humains. Nous ne voyons d’habitude que leurs fameux œufs.
– Les œufs d’aléatoires… chuchota Lulik, les yeux brillants et perdus dans le vague.
Il avait exprimé tout haut ce que tout le monde pensait : si l’aspect nuageux de la créature qui se tenait à quelques pas dépassait déjà l’imagination, ce n’était pas sa plus grande particularité. Les aléatoires pondaient des œufs « surprises ». Tous abritaient un animal extraordinaire aux pouvoirs fabuleux, mais il fallait attendre l’éclosion pour savoir lequel. Ainsi, d’une même couvée pouvaient naître deux êtres aussi différents l’un de l’autre qu’un basilic et un chien à trois têtes.
Krop ferma enfin la bouche avant de désigner la créature.
– Si elles évitent les hommes, pourquoi celle-ci a atterri dans votre jardin ?
– Eh bien, je l’y ai trouvée hier soir, figurez-vous. J’ai bien vu que quelque chose n’allait pas, mais il m’a fallu du temps pour retrouver les incantations qui m’ont permis de dialoguer avec elle. Enfin, ce matin, j’ai pu l’interroger. La foudre lui est tombée dessus. Elle s’est traînée instinctivement jusqu’ici pour que je soigne sa blessure.
– Vous nous avez fait venir pour vous aider à la soigner ? questionna Malika en fronçant les sourcils.
Vahimir secoua la tête et leva un doigt vers le sommet rocheux qui dressait sa pointe très au-dessus de la chaumière.
– Non, je me suis déjà occupé de ça. Je vous ai appelés parce qu’elle est très inquiète pour son œuf qui est resté là-haut, dans son nid. Il faudrait le trouver et le ramener auprès d’elle. C’est de cela que je voudrais vous charger.
Il dévisagea les enfants d’un regard interrogateur, en attente de leur réponse.
– C’est une mission importante, dit Tiarka en hochant la tête, avant d’aller récupérer Lulik qui caressait l’aléatoire.
– Prem’s ! s’écria Malika en sautillant sur place.
Quant à Krop, il se planta devant le mage, tout raide, et lui cria presque à la figure :
– Monsieur Vahimir, je m’engage à mener le groupe jusqu’à l’œuf et à vous le rapporter avant le coucher du sol…
Une claque sur l’arrière de la tête l’interrompit.
– T’es pas le chef ! aboya Malika.
Après quoi, les enfants se mirent en route sous le regard dubitatif du mage.
Deux heures plus tard, la chaumière biscornue n’était plus qu’un point au fond de la vallée. Les jeunes montagnards n’avaient pas prononcé un mot depuis qu’ils l’avaient quittée, pour économiser leur souffle.
À l’ombre d’un petit bois de conifères, ils s’arrêtèrent quelques minutes pour se désaltérer.
– J’aimerais bien être le premier à atteindre l’œuf, dit Lulik sans s’adresser à personne en particulier. Savez-vous que les bébés d’aléatoire se lient à la première personne qu’ils voient en brisant la coquille ? Pour la vie.
Il soupira en battant des paupières.
– Ça doit être bien d’être lié pour toujours à…
Il se tut pour réfléchir, mais trois voix complétèrent à sa place en même temps :
– À un dragon ! hurla Malika en agitant frénétiquement les mains.
– À un loup géant ! dit Krop au même moment, les poings serrés.
– À un phénix ! déclara Tiarka avec conviction.
Lulik hocha la tête comme s’il avait enfin trouvé ce qu’il cherchait :
– Une licorne.
Les enfants s’entreregardèrent. Aujourd’hui, ce rêve complètement fou devenait possible. Ils rebouchèrent leurs gourdes avec des gestes lents sans se quitter des yeux. Lorsqu’à quelques pas, une branche craqua, ce fut le signal ; ils se séparèrent en courant entre les troncs. Chacun choisit un itinéraire différent, mais leur objectif était le même : atteindre l’œuf le premier.
3 - Chacun sa route
Tiarka émergea du bois dans une prairie rase. Elle s’élança au pas de course vers le sommet en jetant des regards de côté. Personne. Rien d’étonnant à ça : elle était la plus rapide à la course.
Au bout du pré commençait un pierrier abrupt. Elle savait qu’il était fortement déconseillé de s’y aventurer, probablement à cause des potentiels éboulis, mais les circonstances méritaient bien le risque. C’était facile, constata-t-elle en se demandant quel poltron avait décrété le contraire.
Au moment où elle accélérait, s’imaginant déjà tenir un œuf brillant dans ses bras, quelque chose sauta sur son épaule. Avant qu’elle ait compris ce que c’était, trente petits animaux semblables à des pelotes soyeuses escaladaient ses jambes, passaient sous ses vêtements, effleurant sa peau de leurs pattes de velours. Des marlotounes ! C’était ça, le danger ! Ces adorables créatures pouvaient vous chatouiller jusqu’à la mort ! Elle se secoua pour leur faire lâcher prise, en vain. Elle se mit à rire, d’abord en se mordant les lèvres, puis à grands éclats incontrôlables. Lorsque la plus petite et la plus duveteuse des marlotounes commença à lui lécher l’oreille de sa langue râpeuse, Tiarka riait tellement que des larmes s’échappaient de ses yeux.
Lulik, lui, ne savait pas trop où il se trouvait. Il s’était un peu égaré dans le bois et lorsqu’il en sortit enfin, il eut la jolie surprise de tomber sur un champ de fleurs sauvages. Merveilleux ! Il commença à s’en faire un bouquet jusqu’à ce qu’un charmant bouton en forme de cocon lui rappelle son but. L’œuf, la licorne.
Par où devait-il aller ? Il fit un tour sur lui-même pour repérer le sommet, puis reprit son chemin en chantonnant. Il surplombait un à-pic rocailleux lorsqu’il entendit un hurlement qui le glaça. Tout à coup, le paysage lui parut moins beau, et nettement plus menaçant.
Au nord-est, le bois formait une sorte de pointe en direction du sommet. Krop choisit de rester sous le couvert des pins le plus longtemps possible. Malgré la forte inclinaison du terrain, il avançait rapidement, certain d’arriver le premier au nid de l’aléatoire.
Peu à peu, il fut envahi par une sensation bizarre : il n’était pas seul. En tendant l’oreille, il surprit plusieurs craquements de branches cassées. Un brusque demi-tour confirma ce qu’il soupçonnait quand il aperçut le vert d’une tunique et une natte blonde, tout pareils à ceux de Malika. La fillette ne s’était pas fatiguée à chercher un chemin, elle profitait de ses propres calculs, pensant sans doute le dépasser au dernier moment. La méthode était particulièrement déloyale, mais également stupide : comment Malika espérait-elle le doubler ? Il était beaucoup plus grand et plus rapide qu’elle. C’était ridicule !
Il s’efforça donc de l’ignorer en reprenant sa marche. L’orée était proche. Krop distinguait déjà le sommet entre les troncs résineux. Il accéléra encore, aiguillonné par la perspective de la victoire, les yeux braqués sur l’objectif. Aussi ne vit-il que trop tard la forme oblongue qui obscurcit le paysage avant de percuter son front de plein fouet.
4 - Adversaires ou alliés
Avec un éclat de rire, Malika laissa tomber la branche, jeta un œil à Krop qui se tenait assis par terre en bavant et en louchant, puis s’éloigna en courant vers le sommet. Elle avait peut-être des petites jambes, mais elle avait plus d’un tour dans son sac.
Elle prit le temps d’observer les alentours à présent qu’elle évoluait en terrain découvert. Aucune trace de Tiarka ou de Lulik. Il ne lui restait qu’à franchir la dernière partie du trajet, une sorte de couloir pentu entre deux murs de roche, pour atteindre le point culminant où l’aléatoire avait établi son nid.
Immobile au bord de l’à-pic, Lulik n’osait pas bouger de peur de contrarier la chose qui avait poussé l’épouvantable cri. Cependant, il ne pouvait pas prendre racine ici ! Alors qu’il risquait un pas dans la direction opposée, il entendit de nouveau le hurlement, mais cette fois, la voix prononçait :
– Au secours !
Il se pencha vers le contrebas où il découvrit un étrange spectacle : aux prises avec une horde de marlotounes, Tiarka se tordait en tous sens, secouée par l’hilarité. Mais entre les éclats de rire, Lulik perçut des sanglots : elle n’en pouvait plus !
Il descendit prudemment dans le pierrier. Aussitôt, plusieurs animaux se ruèrent sur lui pour le chatouiller. Sous l’effet d’un étrange mélange de peur et d’attendrissement, il se mit à gratouiller à son tour la plus grosse des bestioles. Celle-ci arrêta alors de lui lécher l’arrière du genou et commença à pousser de petits bruits stridents en se tortillant en tous sens. Étonnés, les autres animaux se figèrent pour dévisager leur congénère avec curiosité.
– Profitons-en ! s’exclama Lulik en entraînant Tiarka hors du pierrier à toute allure.
Malika émergea du défilé en étouffant un cri de victoire. Au-dessus d’elle, il n’y avait plus que le ciel. À quelques pas, un énorme nid abritait un bel œuf. Sous l’éclat du soleil, des reflets multicolores ondoyaient sur sa coquille scintillante. Magnifique !
Elle s’approcha de ce trésor pour l’emporter. Il était tellement gros que ses bras n’en faisaient pas le tour. Tant bien que mal, elle le souleva péniblement, mais se sentit basculer en arrière, déséquilibrée par le poids de l’œuf. La fillette tomba sans lâcher son fardeau.
– Aïe ! cria-t-elle.
Pourtant, elle avait eu plus peur que mal. Et la coquille était intacte. Elle soupira de soulagement, puis se mit en devoir de se relever… en vain : le poids du cocon sur son estomac la clouait au sol et elle ne pouvait le lâcher sous peine de le voir rouler vers le précipice et se casser.
Une ombre se dessina au-dessus d’elle.
– Ah ah ! s’esclaffa Krop en entrant dans son champ de vision. On dirait une tortue retournée sur sa carapace !
Sans cesser de sourire, il lui prit l’œuf de ses grands bras et disparut dans la descente.
– Je… je…, bredouilla Malika en cherchant une vengeance assez forte, je t’arracherai les poils de nez un par un !
Elle sauta sur ses pieds pour se lancer aussitôt à sa poursuite.
5 - Ridicules
Satisfait de la petite vengeance qu’il venait de prendre sur Malika, Krop dévalait le chemin encaissé en tenant l’œuf entre ses bras. L’énorme cocon gênait un peu sa vision, mais pas assez pour l’obliger à ralentir.
La sortie du défilé se dessinait déjà devant lui lorsqu’il perçut un bruit de course derrière lui. Malika ne lâchait pas ! Soudain, il entendit le ton rageur de la fillette :
– Prends ça !
Il reçut un petit caillou sur l’épaule. Que croyait-elle ? Qu’elle parviendrait à l’arrêter en lui jetant des gravillons ? Avec sa force de chaton, elle ne pouvait sans doute pas faire mieux !
Il fut détrompé très vite, car une pierre beaucoup plus grosse passa au-dessus de sa tête. Heureusement qu’elle visait mal, sinon… Avant qu’il ait formulé la fin de sa pensée, il sentit son pied gauche taper dans le projectile et son corps tout entier fut projeté dans les airs tandis que son butin lui échappait des mains. Le garçon s’écrasa dans la prairie qui succédait au défilé. La bouche pleine d’herbe, il releva des yeux épouvantés juste à temps pour voir l’œuf achever son vol en dessinant d’élégantes ellipses dans le ciel bleu. Mais au lieu d’éclater à l’atterrissage, il s’enfonça dans le tapis végétal qui amortit sa chute, puis se mit à rouler le long de la pente.
Krop se redressa à l’instant où Malika le rejoignait. Catastrophés, tous deux se lancèrent à la suite de l’objet brillant qui s’éloignait de plus en plus vite, sans le perdre des yeux. Ils reprirent brièvement espoir quand l’œuf approcha d’un petit monticule. Voilà qui allait stopper en douceur cette course folle ! En fait de quoi, par un effet de tremplin, l’œuf s’envola encore une fois dans l’atmosphère en une magnifique courbe qui promettait de s’achever en omelette.
Lulik et Tiarka avançaient côte à côte.
– Merci, murmura Tiarka en reprenant son souffle. Heureusement que tu étais là pour me tirer des pattes des marlotounes ! Sinon…
Elle frissonna. Lulik lui adressa un sourire rassurant. Sur une impulsion, Tiarka l’arrêta et lui fit face en lui saisissant les deux bras.
– Tu sais, si l’œuf est encore là quand on arrive au sommet, je te laisserai le prendre.
À ce moment, quelque chose passa dans le ciel en masquant le soleil. Ils levèrent le nez juste à temps pour identifier l’œuf, qui tomba sur les bras tendus de Tiarka. Quand elle se remit du choc, elle croisa le regard de Lulik. Elle y vit la même convoitise que celle qu’elle ressentait et en oublia la promesse qu’elle venait de lui faire.
Les silhouettes de Malika et de Krop galopaient déjà vers eux. Tiarka tourna les talons et se mit elle aussi à dévaler la pente à une vitesse vertigineuse. Elle descendit ainsi, chargée de son précieux fardeau, jusqu’à apercevoir la chaumière de Vahimir nichée au creux de sa petite vallée. Elle s’autorisa enfin un coup d’œil derrière elle. Plus aucune trace des autres. Ça confirmait bien qu’elle était la plus rapide.
En revanche, elle n’était pas la plus résistante aux chocs, pensa-t-elle indistinctement quand sa tête percuta une branche basse et qu’elle ouvrit les bras. De nouveau livré à lui-même, l’œuf reprit ses roulades sur le flanc de la montagne, exécuta un ou deux virages et poursuivit vers la maisonnette au toit de chaume.
De loin, les quatre enfants le virent finir sa course en douceur aux pieds de Vahimir.
Dépités, ils rejoignirent le potager juste au moment où la coquille se fendillait sous les yeux attendris de sa mère et de Vahimir.
– Ça alors ! fit le mage éberlué, quand l’œuf s’ouvrit en deux.
Même l’aléatoire avait l’air surprise. Le petit animal s’assit en tournant vers les enfants essoufflés sa tête de louveteau aux yeux jaunes, étendit ses ailes de phénix, gratta de son sabot la minuscule corne sur son front, puis agita sa longue queue écailleuse ornée d’une pointe en flèche. Pour finir, elle ouvrit tout grand sa gueule en découvrant de jolis crocs blancs et émit fièrement une sorte de rot qui s’accompagna d’une petite flamme orange.
– Je n’en avais jamais vu, de comme ça ! s’exclama Vahimir. Enfin, l’important c’est qu’il ait rejoint sa mère.
Il tapota son ventre avec l’air du devoir accompli, puis se mit tout à coup à rire.
– Dire qu’il y a des crétins qui croient qu’on peut se lier aux bébés d’aléatoires ! Ah ah ! Ridicule !
Tiarka, Lulik, Malika et Krop rougirent violemment, puis étouffèrent ensemble un hoquet de surprise. Ils auraient juré que la toute petite créature venait de leur faire un clin d’œil.
FIN
J'ai trouvé cette nouvelle hilarante ! Vraiment très bien écrite, on visualise tout à la perfection !
Je comprend bien pourquoi ces enfants étaient punis avant, ce sont plutôt des garnements, mais c'est là tout l'intérêt de l'histoire ! Cela m'a un peu fais pensé aux trois jeunes filles de moi moche et méchant, probablement à cause de la licorne ^^'
Tu l'as envoyé en ME celle-ci ?
Je suis ravie que cette histoire t'ait plu. En fait, elle me plait bien aussi et compte tenu des retours que j'ai eus, je me tâte pour l'étoffer un peu avant de la proposer à des ME (ce que je n'ai pas fait, pour te répondre). Le challenge d'écrire pour des très jeunes lecteurs me titille depuis longtemps, alors qui sait ? peut-être que cette histoire leur plairait !
J'aime bien l'idée de personnages qui ne se prennent pas au sérieux !
Merci pour ta lecture et ton commentaire.
Super, cette fin ! Je ne m'attendais vraiment pas à ça… Je pensai plutôt à la bonne omelette que mangeraient les enfants le soir, moi :(. Mais cette fin est meilleure :). Les aléatoires sont des animaux bien particuliers, apparemment...
Cette nouvelle est bien écrite, amusante, avec un peu de fantasy.
Pour moi, les héros sont très attachants. Pourquoi ? Parce qu'ils se chamaillent. Leurs parents doivent sûrement leur mettre des corrections, il faut croire ! Vahimir, par contre... C'est un Magmolo (désolé pour le jeu de mots bon pour...bah, pour rien, en fait).
Enfin, pour finir, j'ai adoré la fin aussi grâce aux paroles de Vahimir : "Dire qu’il y a des crétins qui croient qu’on peut se lier aux bébés d’aléatoires !".
Et pourtant…
A très vite !
H.M.
Heureuse que cette petite histoire t'ait plu. J'avoue que j'avais éliminé d'office la fin "omelette", pour la bonne raison que je l'aurais moi-même trouvée trop frustrante ! Et du coup, je me suis dit que ce ne serait pas très sympa pour les lecteurs, qui sont supposés être de mignons petits enfants qu'on ne voudrait pas décourager de la lecture ! Alors si je les avais privés de la découverte du contenu de l'oeuf, ça aurait quand même été très sadique ;)
Et en effet, je ne voulais pas de petits héros parfaits : ils ne sont pas drôles !
Euh... par contre, je dois avouer humblement que je n'ai pas compris le jeu de mots (part se cacher)
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
J'ai adoré ta nouvelle ! Les gamins ronchons, compétitifs, à qui tu as envie de claquer quelques torgnoles (sauf celui qui est dans la lune <3 ), j'ai trouvé que ça passait trop bien. La chute était nickel pour moi. Bref, j'ai bien profité de ma lecture !
Il y a deux éléments qui m'ont un peu turlupinée :
- J'ai eu un peu de mal à adhérer au début au fait que ce soit les enfants qui aillent chercher l'oeuf. Tel que j'avais compris les choses, j'avais l'impression que ce n'était pas si urgent au point que les enfants n'aient pas le temps d'aller chercher un adulte au village (qui ne me paraissait pas à trois jours de marche non plus), maintenant qu'ils pouvaient attester que l'affaire du vieux était, pour une fois, sérieuse. Ou, autre solution, je n'ai pas compris pourquoi le vieux n'allait pas lui-même chercher l'oeuf. A ma très personnelle échelle, l'explication comme quoi il devait garder l'aléatoire m'a parue un peu mince.
- Il y a l'oeuf qui, à la fin, dans ses chutes successives, semble parfois risquer de se retrouver en omelette et parfois il est capable de dévaler une pente sans s'égratigner, et finalement ça a un peu heurté ma cohérence du récit : je ne savais plus si l'oeuf était fragile ou non et du coup j'ai eu un peu de mal à accorder du crédit aux péripéties de cet instant, au-delà de l'humour qui m'a fait rire malgré tout.
C'est du détail, mais bon. ça ne m'a pas empêchée de bien m'amuser à te lire :)
(j'ai lu le com de Fannie au passage et j'aime beaucoup sa conclusion sur le fait que la morale est pas mal, comme quoi la mesquinerie des enfants ne les fait pas gagner, maintenant que ça a été porté à mon attention, ça fait aussi conte ou fable, mais enrobé de fantasy et de narration et d'une belle dose d'humour, histoire de faire passer la pilule moralisatrice qui, je me doute, n'était en plus pas du tout ton intention mais juste ta touche d'humour en mode "ha ! l'arroseur arrosé !". Bizarrement de savoir ça ça me rend la chose encore plus savoureuse !)
Plein de bisous !
PS : je veux un aléatoire pour Nowel :'(
Ah ah, c'est marrant, tu pointes exactement les mêmes choses que Vava :) Du coup je vais te faire la même réponse : je suis d'accord, ça mériterait un peu de développement sur ces points. Comme d'habitude, j'avais fait trop long et j'ai dû tailler, mais comme Vava et Mary sont très encourageantes sur le potentiel de cette histoire, je retravaillerai sans doute ces petits défauts de cohérence, en évacuant la limite de mots.
Et tu me connais tellement bien : le but n'était effectivement pas d'inclure une morale dans la conclusion, mais de faire une fin en forme de "pied de nez". C'était surtout pour la rendre plus drôle, mais parmi les possibilités qui s'ouvraient, ce n'est peut-être pas par hasard si j'ai choisi celle-ci ! Peut-être que ça satisfaisait aussi mes valeurs, finalement :)
En tout cas je suis ravie de t'avoir fait passer un bon moment.
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire, je me mets d'ores et déjà en quête de ton cadeau de Nowel (ça va être simple...)
Plein de bisous ♥
J'ai vraiment apprécié cette histoire pleine de fraicheur, de magie et de malice. Quelle aventure! Je me demandais un peu à quel public elle était destinée car je me suis tout-à-fait imaginée la lire à des enfants mais alors j'aurais changé quelques formulations que je trouve un peu moins adaptées, comme la dernière phrase de Vahimir que je trouve un peu dénigrante. Bien sûr, c'est juste mon opinion... Dans tous les cas, le monde dans lequel tu nous fais voyager est vraiment merveilleux et donne envie d'y rester pour encore quelques chapitres supplémentaires :-) Bravo et merci pour cette très jolie histoire!
Bien sûr c'est ma vision personnelle et je peux entendre que tu aies trouvé la phrase trop brute. En tout cas, ta remarque a le mérite de m'inciter à m'interroger, même si je reste sur ma position après réflexion :)
Merci pour ta lecture, ton commentaire et tous tes gentils compliments
C'est vrai que la construction du récit n'est pas hyper originale, mais je m'essaye à ce format et ce public de temps en temps et je pense qu'avant de tenter des choses très originales, il vaut mieux maîtriser l'exercice, qui est loin d'être aussi évident que ce qu'on pense. On a bêtement tendance à vouloir caser des leçons de vie, des morales, des notions "éducatives" dans les histoires jeune public, alors qu'en fait, il faut surtout divertir ! Enfin, je crois que ça me réussit plus, en tout cas. Du coup, si on ne s'ennuie pas, même si certains ressorts sont un peu attendus, ça me va :)
La petite créature de la fin a pas mal de succès, en effet. Ce serait sympa avec une illustration je pense, mais j'en suis bien incapable !
Merci pour ta lecture et ton commentaire si positif !
C’est un charmant récit, qui commence par une belle description pas très ragoûtante :-). Ta plume me plaît toujours autant.
À sa première apparition, le mage a l’air aussi miteux que sa maison. Ensuite, heureusement, il gagne plus de prestance. Mais justement, il semble qu’il ne se prend pas trop au sérieux et j’aime bien ça.
Le fait qu’on envoie des enfants pour cette mission ne me dérange pas. C’est une histoire pour enfants, et un adulte peut aussi leur présenter une mission comme étant très importante et délicate pour les valoriser. C’est vrai que cet œuf qui devrait être fragile et qui finalement ne l’est pas aurait tendance à confirmer cette hypothèse. La magie à elle seule serait une explication un peu simpliste.
Mais j’ai bien apprécié cette petite aventure qui met en scène des personnages qui ont chacun son caractère et qui ont quelques rivalités, mais pas trop graves. Ma préférence va à Lulik. J’aime beaucoup les créatures que tu as inventées et qui sont très originales, notamment le nouveau-né qui présente toutes les caractéristiques suggérées par les enfants. Je trouve très bien aussi qu’aucun d’entre eux n’ait gagné à la fin. Il y a quand même un semblant de morale, puisque leur convoitise et leur mesquinerie n’ont pas payé.
Quelques remarques :
— mais Malika se planta devant en enfonçant un index [Je dirais « devant lui ».]
— Les jeunes montagnards n’avaient pas prononcé un mot depuis qu’il l’avait quittée [qu’ils l’avaient quittée]
— jeta un œil à Krop qui se tenait assis par terre [« jeta un coup d’œil » serait préférable]
— Avant qu’il formule la fin de sa pensée, il sentit son pied gauche taper [J’ai buté sur cette phrase ; « avant de formuler », peut-être ?]
— Ça alors ! fit le mage, éberlué quand l’œuf s’ouvrit en deux. [Je placerais « éberlué » entre deux virgules.]
Décidément, Lulik emporte la préférence de beaucoup de monde :) Ce n'est pas étonnant, finalement : c'est le seul qui ne trahit aucun de ses camarades pour gagner l'œuf. Et puis les rêveurs sont toujours attendrissants :)
Pour les créatures, l'aléatoire reste finalement assez vague (j'ai fait confiance à l'imagination des lecteurs et lectrices) mais ça n'a paru gêné personne pour le moment. Et pour le petit, j'avoue que jusqu'à la fin, je ne savais pas trop ce qui allait sortir de cet oeuf ! J'ai hésité à ce qu'il renferme quatre petits, mais ça n'aurait pas fait la fin en "pied de nez". Sans vouloir forcément faire une "morale", je ne voulais pas de happy end non plus, ça n'aurait pas été drôle.
Merci pour tes remarques : je vais corriger !
Et merci pour ta lecture et ton commentaire !
A bientôt
A vrai dire, une seule chose m'a un peu retenue dans ta nouvelle : les légères incohérences de récit.
1. Le fait que le mage accepte de confier cette mission qu'il pense vraiment importante à des gamins alors que le village n'est pas si loin que ça : vu le caractère qu'il semble posséder, il aurait été plus logique qu'il envoie bouler les gamins et réclame le concours des adultes. Pour continuer l'histoire, les enfants auraient alors pu, vexés, outrepasser la consigne de rentrer chez eux pour aller chercher l'oeuf et prouver ainsi qu'ils valent bien les adultes
2. Le fait qu'on ne sache pas si c'est un oeuf ou un cocon, ce qui à mes yeux joue beaucoup sur les enjeux : un oeuf, ça casse, un cocon, c'est solide.
3. Le fait qu'il est mentionné plusieurs fois que l'oeuf est fragile et risque de se casser mais qu'il dévale pépouze la moitié de la montagne sans dommages
Pour rebondir sur ce que dit Mary, je pense qu'en étoffant un peu le texte et en travaillant sur la cohérence du récit, tu pourrais aussi l'envoyer chez Didier Jeunesse : c'est en plein dans leur ligne d'édition actuelle, avec des romans courts illustrés pour la jeunesse (jette un coup d'oeil à L'Herboriste d'Hortefais, qui vient de sortir chez eux, pour te donner une idée).
Merci de m'avoir fait voyager avec ta bande de loustic ! Et d'avoir participé à l'AT =)
Ton retour me fait chaud au cœur, à la fois parce que ça me fait plaisir de t'avoir fait passer un bon moment, mais aussi parce que j'y vois ton regard de professionnelle.
Pour être tout à fait franche, l'AT a été l'occasion de m'essayer à la fantasy pour les petits lecteurs, idée que j'ai depuis un moment. Ecrire pour les lecteurs débutants est un défi qui me tient à cœur. Quelque chose d'à la fois léger, drôle, avec pas mal d'action. J'adore la fantasy et de ce que j'en sais, ce n'est pas un genre très répandu pour les jeunes lecteurs. Or, comme beaucoup, mes enfants sont tombés sous le charme des Légendaires, ce qui me fait penser que ça ne les laisse pas indifférents. Donc vos encouragements à Mary et à toi tendent à m'encourager dans cette voie. Ceci dit, je me pose des questions sur le format : je voyais plutôt des petits romans (autour de 10 à 15000 mots, et je dis "des romans" parce que ça peut s'imaginer comme une série), mais Mary me parle d'album (du coup en restant sur un format comme celui-ci, autour de 3000 mots). J'imagine que ça ne s'adresse pas au même public. Qu'en penses-tu ? L'exemple que tu me cites, L'herboriste d'Hortefais, c'est quel format ?).
Pour ce qui est des incohérences, j'approuve tout à fait la première. En plus, il suffirait d'une petite phrase du mage qui pourrait dire que tant pis, il faut y aller sans attendre et qu'ils ont l'air de bons petits montagnards, par exemple, pour résoudre le problème. Je note !
La seconde, j'avoue que j'ai utilisé cocon sans scrupule pour éviter quelques répétitions, et que dans ma tête, si tous les cocons ne sont pas des oeufs, en revanche tous les oeufs sont des cocons XD. Bref, pour mois il n'y a pas d'incompatibilité. Mais s'il y a un doute, je peux là-aussi ajouter une petite phrase de Vahimir à la fin qui préciserait qu'il a oublié de leur dire mais que les œufs d'aléatoires sont incassables. Ca résoudrait aussi ta troisième réserve ;)
Si je t'ai fait voyager, c'est avec beaucoup de plaisir ! Et c'est à mon tour de te remercier pour l'AT, d'abord parce que je trouve courageux de te rajouter du boulot sachant que tu ne chômes pas vraiment d'habitude, mais aussi parce qu'il est tombé à point nommé pour moi, toute inactive que je suis en ce moment au niveau scriptural, après la fin du premier jet des Princes liés ! C'était un exercice très sympa !
Donc merci pour l'AT et pour ton adorable commentaire !
Des bises !
Je suis contente que l’AT t’ai motivée à écrire et à t’essayer à de nouveaux « styles » littéraires ou format ! Et je dois dire que cela te réussi plutôt bien ! J’ai l’impression que ton écriture est plus aérienne que d’habitude, et que tu t’es amusée en écrivant ce texte.
Par contre je ne suis pas sûre de bien te comprendre lorsque tu dis « ce n’est pas un genre [la fantasy] très répandu pour les jeunes lecteurs ». Peut-être que mon regard est biaisé parce que nous sommes spécialisés en littératures de l’imaginaire, mais la fantasy (et le merveilleux) sont au contraire le genre privilégié du jeune lectorat pour démarrer la lecture. Le mélange magie / réalisme marche très bien auprès de lui, que ça soit par les classiques (Narnia, Guerre des Clans, Harry Potter) ou par les moins connus (Club de l’Ours Polaire, Malenfer, L’Enfant Dragon, Tom Patate etc). D’autant plus que Les Légendaires, que tu cites, fêtent leurs 21 ans cette année et ont accompagné nombre de démarrage de lecture.
Pour le format, je pense que, comme disait Mary, cela dépend de l’histoire. L’Oeuf des sommets, par exemple, pourrait tout a fait passer en format album ou dans la collection 6-10 de Auzou (petits romans de 4’000 mots en général). Chez Didier jeunesse, on est plutôt sur du roman illustré, qui serait plutôt dans les 30’000 mots maximum : j’avoue avoir du mal à me rendre compte honnêtement, sans compteurs de mots sur les livres =D mais L’Herboriste d’Horteforais fait 180 pages A5, avec 21 lignes de texte par page environ, et contenant 9 mots en moyenne je dirais (et avec des illustrations parmi ces pages).
En général, les albums et les romans ne s’adressent pas tout à fait au même public en effet. Les albums seraient plutôt pour la lecture accompagnée (le parent raconte, l’enfant écoute et/ou lit quelques lignes avec l’adulte) et le roman pour la lecture semi accompagnée ou autonome. Ceci dit, il existe aussi les romans graphique comme Ourse et Lapin par exemple, ou les albums de la Famille Vieillepierre, où le texte va se situer en dessus ou en dessous de l’illustration. Et les romans avec des illustrations pour permettre à l’enfant de moins craindre le pavé de texte…
En fait il existe une foultitude de formats =D
Pour la question du cocon, je dirais qu’il faut se méfier des connotations textuelles =D si pour toi un œuf est forcément un cocon pour le petit être qui y mijote, dans ma tête, un cocon, c’est un truc d’insecte composé de toile ou de feuilles mâchées. D’où ma remarque sur ce terme qui m’obligeais à rééquilibrer mon imaginaire à chaque fois.
Ceci étant dit, la remarque du mage comme quoi les œufs d’aléatoires sont incassables, située à la toute fin, pourrait ajouter du comique à l’histoire : toutes ces égratignures et cette inquiétude pour rien ! Zut alors !
(>////<) et de rien pour l’AT. Je suis vraiment contente de pouvoir offrir ce genre de partenariat au site. J’espère pour réitérer l’année prochaine !
Bises de loin !
Ravie de t'avoir fait passer un bon moment ! Merci pour ta lecture et ton commentaire adorable ♥
Je me suis un peu mélangée entre Tiarka et Malika au début lorsqu'on ne sait pas encore qu'ils sont plusieurs. Mais très brièvement.
Sinon c'est très bien écrit, bien rythmé, et très plaisant à lire ! :)
Tu n'es pas la seule à pointer la ressemblance "piège" entre les prénoms. Il faudra que je me penche là-dessus.
En tout cas, je suis ravie que aies trouvé l'histoire plaisante.
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
D'emblée, je l'avoue : les histoires pour enfant, ça ne me convient pas trop. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça. Cependant, j'ai beaucoup aimé ta nouvelle, il y a plein de choses qui sont super mimi avec une super ambiance, c'est vif et on ne s'ennui pas ! :)
J'ai juste été déroutée par les prénoms très similaires et peut--être difficile à lire pour les plus jeunes - ça fait beaucoup de K tout ça !
En tout cas, c'était chouette ♥ Merci pour ce moment de lecture !
Si tu n'aimes pas particulièrement les histoires pour enfants, je suis d'autant plus contente que celle-ci t'ait tout de même fait passer un moment sympa !
Tu n'es pas la première à me faire une remarque sur les prénoms. En général, j'essaie toujours de trouver des noms avec un truc en commun (ici, la lettre K), pour donner une sorte d'unité ethnologique, va savoir pourquoi. Mais là, je crois que j'ai induit les lecteurices en erreur à la fois à cause de la sonorité mais aussi (et surtout, je pense) à cause de la manière d'introduire les personnages dans le récit. Je rectifierai ;)
Merci pour ta lecture et ton retour !
Ta nouvelle m'a fait pensé à un dessins-animé pour enfant ! Je me sens pleine de souvenirs. Ta plume est dynamique et claire. Je me suis un peu perdue au début dans les dialogues (qui parle ? Ah mais, Malika et Tiarka ne sont pas la même personne. Illumination. XD) Ce qui reste très subjectif évidemment.
L'ambiance est vraiment très chouette et l'histoire ponctuée d'humour. J'aime beaucoup !
Plein d'inspirations pour la suite ! ^^
Ca me va très bien que tu aies pensé à un dessin animé pour enfants : l'idée était de faire un truc léger, rythmé et un peu drôle.
Ah euh, non, Malika et Tiarka ne sont pas la même personne XD mais je sais que ma façon d'introduire les personnages peut être trompeuse puisque je ne dis pas tout de suite qu'il y a 4 enfants, je les ai juste fait parler progressivement. Du coup, ta remarque est intéressante : c'est peut-être une façon de faire un peu complexe, surtout pour des jeunes lecteurs.
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire très utile !
C'est le premier paragraphe que j'ai préféré; la description me fait penser à celle de Tolkien pour son "trou" du Hobbit (certes dans un registre différent), par sa position et sa façon d'amorcer le récit par une photo bien nette du décor dans lequel les personnages vont évoluer.
Bon alors il semble que nos réactions à nos textes respectifs soient réciproques ! ;)
Ca fait beaucoup de compliments, tout ça, je suis toute rouge. D'autant qu'écrire pour les tout jeunes lecteurs me tient à cœur, mais si en plus ça séduit les plus grands, c'est encore mieux !
Je dois avouer que j'ai un testeur maison : mon fils de 10 ans. Il est sur la limite haute de la tranche d'âge et lit maintenant des romans plus conséquents que les J'aime lire et autres "première lecture", mais ça reste une bonne garantie : si le rythme, l'intrigue et les personnages lui plaisent, c'est bon signe.
Quant au premier paragraphe, il est symptomatique de mon mode de pensée un peu "cinématographique" (je visualise assez bien mes scènes) dont le travers est d'habitude d'abuser des descriptions, mais qui a le mérite de poser l'ambiance quand j'arrive à le cadrer. Ma lecture de Tolkien est un peu lointaine, mais je prends la référence !
Merci pour ta lecture et ton commentaire boostant. A bientôt.
Merci pour ta lecture et ton très gentil commentaire
Vraiment chouette cette histoire, j'ai passé un bon moment, tout lu d'une traite sans obstacle, repéré aucune faute, les marlotounes et les aleatoires sont bien trouvées, les personnages sont attachants. Speciale dedicace au magicien et à Lulik, mes préférés. (Je suis du genre Lulik, et concernant le magicien, j'adorerais être prêt comme ça en une minute le matin...)
Bref pour l'instant ton histoire est mon top 1, je m'en vais lire les autres.
A+
Je suis ravie de t'avoir fait passer un moment sympa ! C'est le plus difficile, de rendre les personnages attachants dans un format si court, surtout que comme j'ai tendance à me compliqué la vie, j'en ai mis plein XD
Ah, toi aussi tu es du genre à oublier ce que tu dois faire pour cueillir des fleurs ? ;) Et je confirme : moi aussi j'aimerais être prête en un claquement de doigts !
Ton top 1 ? Que ça dure ou pas, j'en suis flattée, merci.
Je commence juste mes lectures et j'ai déjà repéré du très haut niveau :)
Merci pour ta lecture et ton commentaire plus qu'encourageant ! A+
Une grosse réussite en tout cas.
Les personnages sont mignons, mais aussi très humains et attachants. Leur caractérisation, très efficace, est géniale.
C'est très imaginatif, tout en gardant une espèce de crédibilité.
C'est dense, mais toujours parfaitement rythmé. Je n'ai pas jamais eu la sensation que tu allais trop vite.
Très drôle, mais jamais caricatural.
Et la fin termine parfaitement tout le texte.
Bravo !
Alors je suis très contente de voir que ce texte fonctionne bien et que tu as eu la sensation que tous les ingrédients étaient là ;)
Contente que ça t'ait plu !
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire
En vrai, je meurs de mignon.
J'adore, j'adore, j'adore et j'ai envie de la relire une deuxième fois. Tu vois, c'est typiquement le genre de petite aventure que j'aimerais proposer en album pour les grands à la librairie, parce que c'est complet : il y a plein d'humour, une imagination formidable (les marlotounes, quoi <3) et avec un peu de poésie intrinsèque, une petite "morale" dans la conclusion... Bref, tous les ingrédients sont là !
Je suis sous le charme, voilà.
Merci Isa pour cette jolie parenthèse <3
Des bisous !
En fait, ce n'est pas la première fois que je tente ce format de roman "première lecture", j'ai même tenté sans succès des envois à J'aime lire et à une ou deux maisons d'édition (d'ailleurs, une de mes tentatives est dispo sur FPA : La source des saisons, mais ce n'est pas très drôle). C'est très difficile à écrire en fait, car la longueur exigée interdit de s'étendre pour poser l'ambiance, il faut privilégier l'intrigue, tout en introduisant assez d'éléments pour que les lecteurs puissent s'attacher aux personnages comme dans n'importe quel roman. Donc c'est une sorte de défi personnel de parvenir à quelque chose de sympa. Alors je suis ravie que tu trouves cette tentative probante et qu'elle t'ait fait passer un joli moment !
Mille merci pour ton retour ! ♥
Bisous
As-tu essayé d'envoyer ce genre de manuscrits à des maisons qui font des albums jeunesse "pour les grands" ?
Personnellement, j'aurais plus tendance à la voir en album (et donc avec un gros support graphique pour justement compenser une mise en place textuelle rapide) qu'en premières lectures.
Je pense à Sarbacane et Albin Michel en premier, mais il y a aussi la Martinière, Gautier Languereau et d'autres encore !