Lueur d'espoir

Par Dédé
Notes de l’auteur : Texte sans prétention, indépendant de tout ce que j'ai pu écrire avant, pour travailler davantage sur l'art de la description. Bonne lecture !

Comment j’ai fait pour me retrouver torse nu dans un entrepôt désaffecté ? Je n’en ai aucune idée.

Je faisais la tournée des bars, comme souvent, et puis… Plus rien.

Il n’y a aucune issue, à l’exception de cette porte. Je m’approche pour l’ouvrir et derrière, se trouvent les ténèbres.

Alors que j’hésite à m’y engouffrer, j’ai à peine le temps de me saisir d’une bougie vintage qui traîne au sol que quelque chose, ou quelqu’un, semble me pousser dans cette obscurité.

Heureusement, j’ai eu le réflexe de m’emparer de cette vieille bougie. Heureusement, je peux la faire suivre pour m’extirper de là. A condition qu’il y ait une sortie. La porte que je viens d’emprunter, malgré moi, est désormais verrouillée, à en croire la poignée complètement bloquée. La lueur de la flamme me donne à voir des papiers disséminés partout, des tables basses cassées, des tabourets crasseux dans un état similaire. La température basse de la pièce me procure une chair de poule comme jamais je n’en ai eue. Je claque des dents à n’en plus finir. J’en déduis à ma gorge irritée que le lieu est envahi par la poussière, sans doute abandonné. Mes quintes de toux, provoquées par la poussière et le froid, déplacent la saleté présente tout autour de moi. Au loin, j’entends les cliquetis d’une machine, comme un bruit d’usine, ainsi que des couinements de rongeurs. Une odeur de vieille pourriture emplit mes narines. Une porte semble claquer violemment. Une porte. Une porte, oui. Mais où ça ?

Pour l’instant, aucune sortie à l’horizon. Il semblerait que je sois enfermé, que ces ténèbres m’engloutissent pour l’éternité.

Il est hors de question que je cède au défaitisme. En prenant soin de ne pas faire tomber ma bougie, qui est ma seule lueur d’espoir actuellement, je me déplace pour palper les murs tout autour de moi. Je vais bien finir par trouver quelque chose… Un interrupteur ! J’appuie dessus. Aucun lumière ne s’allume. Il s’agit peut-être d’un bouton d’alarme. Quelqu’un va peut-être venir voir ce qui se trame dans cette pièce. En attendant, je continue d’explorer les murs. Je cogne une multiprise flambant neuve sur laquelle mes pieds manquent de trébucher. Cela ne m’est d’aucune utilité. Mais, cela veut dire que quelqu’un est déjà venu ici récemment. L’endroit n’est pas entièrement abandonné. Au plafond, il y a une trappe. Avec les tables et les tabourets qui traînent, avec un peu de chance, je vais pouvoir l’atteindre. En espérant une ouverture, une délivrance prochaine.

Le défaitisme semble loin.

Je vais trouver le moyen de sortir d’ici.

Il le faut.

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