dans la nuit incandescente
on sortait
et dans les rues,
désertes et abandonnées,
on grimpait
sur les toits humides,
on regardait toujours les cieux
et les étoiles
se réfugiaient dans nos yeux.
on rêvait,
on s’imaginait
les plus grands hommes,
on voulait oublier ce monde
qui n’est qu’un frein
à nos envies,
un destructeur,
de toutes nos fantaisies.
on dansait,
on bougeait
à s’en déchirer les membres,
et la tête dans le brouillard,
on sentait la passion
animer nos corps.
une folie
qui nous maintenait en vie.
on fredonnait,
on chantait à en perdre haleine
et on hurlait nos peurs
pour qu’elles s’en aillent,
qu’elles disparaissent
et cessent d’hanter nos nuits.
on dessinait,
on taggait de
toutes les couleurs,
nos coeur encore
jeunes et innocents.
on cherchait à graver
ces moments d’insouciances
pour ne jamais oublier
les douces joies de l’enfance.
je lis tes anciens poèmes et à vrai dire je suis toujours aussi charmée par ta prose dis donc :) tes amis ont beaucoup de chance de t'avoir !! ce petit poème est exquis et transpire de jeunesse (je parle comme une vieille alors que je suis jeune >.<)
des petites coquilles : "nos coeur" = nos coeurS !
et "ces moments d'insouciances" = insouciance
à très bientôt :)
je suis heureuse de voir que tu prends tu temps pour lire de vieux poèmes et que tu les aime en plus ! :)
parfois un peu de nostalgie ça fait du bien a tout le monde peu importe l'âge !
j'avoue qu'il porte une petite place spéciale dans mon coeur alors je suis heureuse que tu l'apprécies.
encore merci pour les coquilles je n'arrive pas du tout à les voir (>.<)