- Et une sanguinolente pour la huit ! beugle le serveur en passant juste à côté de moi.
Agacée, je porte mes mains aux oreilles. Pourquoi est-ce qu’il a fallu que quelqu’un décrète que le 31 octobre serait dédié à Halloween ? Ça lui aurait évité de hurler ça. À la place, il aurait crié « et un diabolo fruits rouges pour la huit ! » et ça m’aurait moins contrariée.
Rabat-joie, je me dis, et pourtant ce n’est vraiment pas mon genre de traîner dans ces vieux bars has been qui veulent faire croire qu’ils sont à la page en fêtant des trucs aussi ringards que la salsa des monstres.
Je crois que ce qui me nuit le plus, dans cette histoire, c’est que j’ai un article à écrire sur cette horreur. Pour demain à la première heure. Et pas d’idée. En attendant d’en voir passer une, je suis condamnée à patienter dans ce café alors que ce n’est certainement pas l’endroit que j’aurais choisi pour laisser filer l’après-midi.
J’attends une amie. C’est souvent ce que les gens font dans les cafés, à tel point qu’on se demanderait si le leitmotiv des cafés ne serait pas l’attente plutôt que la conversation, dans le fond.
C’est ce moment-là que choisit mon amie en question pour débarquer. Comme d’habitude :
- Je suis désolée, j’ai mis plus de temps que prévu pour arriver !
Alors que comme tout le monde, elle n’est pas arrivée à l’heure pour ne pas avoir à patienter.
J’aime bien Julie. Mais aujourd’hui, je suis contrariée.
- J’ai trouvé un sujet pour toi, me confie-t-elle sans détour, le regard brillant, après avoir commandé un debout les morts au serveur.
Je ne suis pas à ça près. Une idée, même pas terrible, ce sera toujours mieux que rien du tout.
- Ah ? demandé-je poliment.
- Oui, je pense que ça peut t’intéresser.
Oui, je le pense aussi. Pour qu’elle prenne autant de temps à me l’apprendre, il y a des chances que ce soit plutôt pas mal. Julie est une pile électrique. C’est tout sauf son genre de distiller l’information comme d’autres le feraient avec du glucose en fabriquant du faux sang.
- Tu vois la vieille maison plus haut dans l’avenue ? me questionne-t-elle. Je suis passée devant à l’instant, reprend-elle sans me donner le temps de répondre. Et je me suis rappelée d’une histoire que Gauthier m’a racontée il y a quelques temps…
Gauthier, c’est son petit ami. Impossible de louper de cette information capitale lorsque vous côtoyez Julie depuis plus de quatre secondes.
Le pire, c’est que je vois précisément la baraque dont elle parle. Une ruine, avec les fenêtres barrées et la jungle de mauvaises herbes qui a envahi la pelouse. Creepy comme il faut pour une soirée frissons entre collégiennes. Ce n’est quand même pas à ça qu’elle pense pour mon papier ?
- Julie ?
- Super idée pour ta rubrique, non ?
- Tu te souviens que c’est le journal de la fac et pas les feuilles de chou locales ?
- Bah, pour faire un article aussi dépassé, je crois que le thème importe peu, la moitié de ton lectorat potentiel aura fait demi-tour rien qu’en voyant qu’on fête toujours Halloween… Mais je n’ai pas fini mon histoire.
Elle se penche vers moi en sirotant son cocktail vert cactus. Je me demande comment elle fait pour boire cette abomination. Elle a dû remarquer ma moue dégoûtée parce qu’elle éprouve le besoin de se justifier :
- Ben quoi, les légumes sont verts, non ?
- Mais ce sont des légumes. Allez, balance le scoop.
Julie sourit en se rendant compte qu’elle produit son petit effet.
- Alors, commence-t-elle lentement. Je suppose que tu vois exactement de quelle maison je parle ? Celle à côté de chez Seguin, le vieux qui est toujours à s’affairer devant sa maison ?
- Oui, j’entends ses bestioles jusque dans mon lit.
- Tu sais depuis combien de temps elle est abandonnée, cette maison ?
Silence de ma part. De toute façon, elle va bien finir par me le dire, même si elle prend son temps.
- Cent ans.
Pourquoi se passe-t-il toujours quelque chose au bout de cent ans dans les histoires ?
- Avant, c’était une vieille dame qui y habitait.
Oh !
- Maintenant, c’est son fantôme.
Ah !
- Et pourquoi donc ? demandé-je en me disant que finalement, mon billet ne sera peut-être pas si monotone.
- Parce que, articule Julie de plus en plus lentement, elle a été assassinée par son petit-fils qui voulait son héritage plus tôt que prévu. Classique, mais la vieille a pris ça très très mal. Elle a décidé de rester dans la maison et de la hanter.
- C’est pour ça qu’il y a toujours un panneau à vendre ?
- Oui, et d’ailleurs, la maison appartient toujours à la descendance de ce petit-fils en question, bien qu’il ait été jugé et guillotiné, évidemment. Mais on dit que la vieille est toujours là et pleure à la fenêtre les soirs de pleine lune, à attendre que quelqu’un prenne sa place pour garder la maison.
Et qu’est-ce qu’elle attend de moi au juste ? Que je passe la nuit sous la fenêtre et fasse mon compte-rendu demain matin si je suis toujours vivante ? Tiens…
- C’est une idée. J’espère que c’est la pleine lune ce soir ? supposé-je en souriant à demi.
- Evidemment, comme dans toute histoire d’horreur qui se respecte, réplique Julie, sarcastique.
C’est comme ça que je me retrouve devant la masure avec mon sac sur le dos, à la tombée de la nuit un 30 octobre. Même moi, je ne l’aurais pas envisagé le matin en me levant, mais finalement, je me suis dit qu’un article comme ça pourrait être amusant à écrire, et surtout à expérimenter.
Mon matériel de survie, indispensable à tout héroïne warrior de tout type de film effrayant, se limite à un gros pull et une lampe frontale, ainsi que quelques biscuits au chocolat et mon bloc-notes pour occuper la soirée.
Je n’ai pas spécialement peur de passer la nuit dans la vieille maison. Je suis davantage effrayée par l’unes des vieilles poutres moisies ou des clous tout rouillés que par l’esprit de la grand-mère qui soi-disant habitait encore là.
Julie m’a précisé que la porte de derrière est ouverte, elle sert aux héritiers qui viennent de temps en temps entretenir la maison pour ne pas qu’elle s’écroule sur elle-même. Je passe le portail et enjambe les hautes herbes. J’ai bien fait de mettre un vieux jeans qui ne craint rien. La porte est dissimulée derrière du lierre, mais je m’y faufile facilement.
La maison est toute sombre et grince de partout. C’est légèrement inquiétant. J’allume ma lampe frontale et l’ajuste autour de ma tête. J’entends des bruits sourds, comme si quelqu’un marche à l’étage. Ce doivent être des souris, il n’y a aucune autre explication possible. Je passe la tête par l’embrasure des portes tout en restant dans le couloir. Je suis à la recherche de la fenêtre à laquelle la vieille s’accoude, je suppose que c’est la seule qui ne doit pas être condamnée.
Je grimpe un escalier qui crie et qui gémit sous mes pas comme dans le scénario de tout film d’épouvante qui se respecte. C’est tellement glauque que ça me fait sourire, même si mon sourire doit avoir un aspect effrayé, voire effrayant à la lumière blafarde des LEDs qui ceignent mon front.
Après avoir inspecté toutes les pièces de l’étage, dans lesquelles il reste des meubles, comme si la grand-mère n’était jamais morte, je monte un deuxième escalier, plus étroit et plus sinistre que le précédent. J’émerge dans un grenier, en plein courant d’air. La toiture est percée de partout et un œil de bœuf sans carreau baigne la mansarde de la lumière de la pleine lune. Nuageuse. Et froide.
Je souffle un bon coup et je pose mon sac contre la charpente apparente, face à la fenêtre béante par laquelle je dois attendre de voir apparaître la vieille. En espérant qu’elle ne tarde pas trop, il commence à faire frisquet.
Je m’adosse à mon sac après en avoir sorti mon nécessaire pour arrêter de trembler comme une feuille. Toutes ces histoires de Julie ne font que m’embrouiller l’esprit. Il faut que je me concentre, j’ai un papier à écrire pour demain.
Je sors donc mon bloc-notes et je rédige quelques phrases pour plonger le lecteur dans l’ambiance. Rien de bien transcendant, mais ça m’occupe l’esprit en attendant Mamie. En exagérant à peine tous les bruits suspects que je peux entendre dans les murs, en sursautant à chaque bourrasque qui s’engouffre entre les ardoises, entre chaque biscuit avalé frénétiquement, le temps passe plus lentement que je ne l’aurais souhaité. Je me mets inexplicablement à songer à mon lit et à d’autres choses moins barbantes que de rester là à attendre, tout ça pour un petit journal idiot qui sera lu par vingt personnes. Oui, c’est plutôt ça, cette maison n’a décidemment rien de bien affolant.
Je suis réveillée en sursaut par un bruit sourd qu’il m’est impossible de localiser. Je me redresse immédiatement, saute sur mes pieds et regarde tout autour de moi. Le faisceau de ma lampe balaye la pièce. Vide. Je ne sais pas de quoi j’ai peur. En revanche, on dirait bien que je me suis endormie…
Je consulte l’heure. Vingt-trois heures cinquante-sept. Et quel est ce bruit de chute que j’ai entendu ? Ne serait-ce pas la vieille qui vient de descendre l’escalier plus rapidement qu’elle ne l’avait prévu ? Je ris de ma propre bêtise. On ne sais plus quoi inventer quand on est fatigué. Je laisse mon esprit vagabonder alors que je fais le tour de la pièce, examine le plancher poussiéreux et regarde par les jours entre les tuiles. Quelques ardoises gisent au sol, brisées par je ne sais quoi, probablement la canne de la grand-mère. Je me demande vraiment ce que je vais bien pouvoir mettre dans mon article, à part une satire de l’atmosphère typée 31 octobre, les toiles d’araignée, la pleine lune et les grincements et autres sons suspects.
Soudain, un lointain gémissement se fait entendre au-dehors. Je me fige. La vioque serait-elle enfin arrivée ? Un regard pour l’œil de bœuf m’indique que non. La fenêtre elliptique est béante et ses contours se projettent sur le parquet gris. La plainte se poursuit, s’éteint et reprend, prenant l’allure d’une longue lamentation qui donne un peu froid dans le dos. Je retire la lampe de mon front et me plante devant l’ouverture. La lune m’éblouit et je baisse le regard vers le jardin aux herbes hautes qui entoure la maison.
Une forme se tient debout dans la lumière bleue, au milieu des herbes folles et toute voûtée devant la barrière. Le sanglot se répète, plus clairement, et la silhouette semble s’adresser à la lune avec un désespoir qui me fait froid dans le dos. De mon point de vue, impossible de me tromper, les cheveux blancs de la vieille dame brillent dans la nuit, et elle pleure, pleure sans s’arrêter. C’est elle que j’ai entendu tomber, elle qui m’a réveillée, et c’est bien elle qui geint pour que quelqu’un vienne prendre sa place. Gauthier a donc dit vrai… Mais si d’habitude elle est sous la fenêtre sous laquelle je me trouve… ?
Horrifiée, je fais volte-face et récupère mes affaires, dégringole les deux escaliers sans regarder autour de moi, ouvre la porte de derrière à la volée et saute par-dessus la barrière la plus proche. Je cours à perdre haleine, en luttant contre l’envie d’hurler tant ce que j’ai vu cette nuit était inattendu et dérangeant pour mon esprit cartésien.
Arrivée chez moi, je ferme la porte à double tour et tente tant bien que mal de reprendre ma respiration. Je me réfugie dans mon lit et rabat la couette le plus haut possible. J’ai peu d’espoirs que la vieille dame ne me retrouve pas, mais avec un peu de chance, après cent ans passés là-bas, elle ne doit plus voir grand chose…
- Alors ? dit Julie en s’asseyant face à moi à la cafétéria le lendemain matin. Tu as passé une bonne nuit ?
Je me mords la lèvre. J’ai tellement honte, mais je lui ai promis un récit en avant-première. Je prends une longue inspiration pour trouver la meilleure manière de tout lui raconter.
Je lui parle de la maison abandonnée, des bruits bizarres, de l’atmosphère lugubre et des grincements, de la lumière lunaire qui donnait à la scène l’ambiance exacte de ce qu’est supposée être Halloween. J’évoque la silhouette sous la lune et les pleurs, et les cris qui ne voulaient pas sortir de ma gorge alors que j’assistais à tout ça, impuissante.
- Et alors ? me presse Julie.
Je ne réponds pas.
- Marie ? Tu as peut-être besoin de faire la sieste ? Tu ne finis pas ton histoire ?
Lorsqu’elle se rend compte, probablement à mon regard qui doit être terriblement vide, qu’elle obtiendra davantage de réponse en s’adressant à son gobelet de café, elle croise les mains devant elle et attend patiemment que je reprenne mes esprits. Je suis mauvaise langue, je ne la pensais pas capable d’une telle patience…
- Bon, c’est là que j’ai un peu honte, avoué-je en baissant les yeux. Je me suis enfuie parce que je ne voulais pas prendre la place de la grand-mère. Je ne croyais pas suffisamment au surnaturel pour l’occuper, je crois !
Et surtout parce que j’étais réellement effrayée.
- Et puis ce matin, je suis repassée par l’avenue en venant ici. Et c’est là que j’ai vraiment honte. Il y avait le voisin, qui nourrissait ses bestioles…
Julie se penche en avant, pressée de connaître la fin. Je ris intérieurement en voyant que les rôles se sont inversés depuis hier. Peut-être bien que ce sera le sujet de mon article, finalement.
- En fait, ce n’était pas la grand-mère qui chialait dans le jardin. C’est la chèvre de monsieur Seguin qui s’était enfuie.
ah ça je m'y attendais pas. Je te pensais partie dans un truc classique mais la chute est pas mal du tout. C'est fluide, agréable et bien écrit. Au demeurant, lu comme ça dans une chambre bien éclairée c'est pas forcément très effrayant, mais je ne doute pas qu'en conditions réelles ça doit quand même foutre les miquettes XD
Bravo
A peluche <br />Shao ^^
Oui, je veux bien croire que ma description de la scène du vieux grenier laisse à désirer, je l'ai écrite si vite xD C'était juste pour le plaisir de participer et de raconter une petite histoire, ça m'a fait plaisir et je ne voulais pas forcément effrayer tout le monde ! N'empêche que moi, je ne pourrais pas vraiment pas passer la nuit dans une telle ambiance… !
Bises !
Mimi
J'aime bien l'idée de la fille qui ne croit pas aux fantômes mais va quand même pour prouver que c'est pas vrai. Le fait de se moquer des idées excessives pour halloween m'a fait sourire.
Tes personnages sont très vrai. Ils sonnent juste.
Nascana
Bises !
Mimi.
Non, mais on ne vas pas lui en vouloir, à l'exploratrice du paranormal, de s'être laissée bernée : on pouvait supposer un sénario à la "Hantise" mais le revirement final est pour le moins amusant ! XD
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je suis bien contente que mon texte t'ait plu ;)
Bises !
Mimi.
Excellente histoire ! Récolter les clichés, ancrer le tout dans la réalité du jour, et mixer l'ensemble avec l'esprit cartésien mais non pas moins impressionnable de Marie ! J'ai adoré la façon dont tu as pris le parti de raconter tout ça. Marie contrariée voit tout d'un oeil particulier, et Julie est adorable ^^
La scène du grenier vaut son pesant de cacahuètes, et la chute est très inattendue ! J'ai adoré ma lecture ! Le style était super agréable, ton écriture est impeccable avec cette pointe d'humour et de légèreté que j'apprécie dans tes autres textes. Bravo et merci !
Secret'S
Bisous ♥
Mimi
Bisous ♥
Mimi
j'aime bien l'idée de prendre Halloween un peu "à l'envers", avec Marie qui n'y croie pas du tout et veut écrire un arcticle dessus...
Tu arrives bien à rendre l'atmosphère flippante, on s'attend à ce que Marie devienne la prochaine gardienne de la maison... et non, c'est la chèvre de M.Seguin ! Géniale cette chute :p
Et j'adore ton style d'écriture !
Bises ♥
Mimi
La chèvre de Mr Seguin qui chiale (bêle) comme une damnée, alors là, je ne m'en suis pas encore relevé.
Et puis surtout, j'ai aimé la façon dont tu mêles humour et horreur, (le bruit sourd des souris, ça m'a fait rire aussi ! Grosses comment les souris ?...) Et le courage de la jeune fille qui n'est pas à toute épreuve, sa façon d'engloutir ses gâteaux, puis de prendre ses jambes à son cou devant la vieille-chèvre, c'était trop drôle !
Ton écriture est toujours aussi lèchée, précise, colorée, pleine de contrastes forts et cette fois-ci, pleine d'humour. Prendre à contre-pied Halloween, c'était sympa et original !
Encore bravo pour ce texte délicieux !
Bisous :)
Mimi
Je me demandais comme tu pourrais finir cette histoire, des fois c'est dur de trouver une chute à une courte nouvelle. Mais celle-là, je m'y attendais tellment pas.
Et puis tout était sur le ton de l'ironie, de l'incrédulité et un peu du mauvais caractère de ta narratrice, et c'était franchement bien fait. j'ai vraiment eu l'impression de rentrer dans sa tête. Après, les vieilles maisons abandonnées, j'en suis une grande fan (ce qui n'empêche pas que j'en aurais certainement un peu peur si je devais passer toute une nuit seule à l'intérieur), donc forcément ça fait mouche.
Bravo Mimi !
En fait, je connaissais la chute avant d'avoir écrit la nouvelle, donc ça ne m'a pas posé trop de problèmes xD Moi aussi j'adore les vieilles maisons, mais comme toi, c'est un peu trop glauque pour que j'ose y entrer ><'
Merci beaucoup ♥
Mimi
Je me suis fait une remarque très personnelle à la lecture, qui est (attention, c'est fascinant) : à chaque texte prenant un humain pour narrateur on a tendance à dire qu'Halloween est une fête toute pourrie. Oui, j'avais dis que c'était fascinant xD
En tout cas je n'avais jamais rien lu de toi (à ma grande honte, parce que Ciseaux me fait de l'oeil depuis longtemps) et je ne suis absolument pas déçue ! Tu écris vraiment très bien, ton héroïne est chouette, Julie aussi même si on la voit peu (tu l'as décrit si naturellement du côté de Marie qu'on a l'impression de l'avoir déjà vu avant cette nouvelle).
En plus de la lampe torche et des gâteaux je crois que j'aurais pris un mp3 ou un bouquin à sa place xD Brr en tout cas qu'on y croit ou non j'aurais pas osé ce qu'elle a fait. Elle est bien brave la Marie !
Non vraiment j'adore ton style <3 Ta nouvelle était super ! Félicitation !!
Merci pour tes gentils compliments ♥ et puis bon, j'écris des histoires sur des héroïnes intrépides et sans peur mais personnellement je suis une mauviette xD moi, le grenier, je n'y serais même pas allée de jour, alors une nuit de pleine lune… Brrr !
Bisous ♥
Mimi.
Et puis tu prends à contrepried pas mal des clichés d'halloween, c'est sympa. Je suis ravie que cette nouvelle me permette de découvrir ta plume.
Il n'y a qu'un truc qui m'a un peu gênée dans ton histoire: j'ai eu du mal à comprendre pourquoi Marie va dans la maison si elle ne croit pas au surnaturel. Enfin, elle n'est pas très claire, je trouve et j'ai eu du mal à comprendre si elle y croyait un peu ou pas du tout.
Mais c'est le seul bémol que je puisse trouver, sinon, c'est vraiment enlevé, léger et plein d'humour.
Contente que l'histoire t'ait plu. Je ne sais pas non plus ce qui pousse Marie à passer tout de même la nuit dans le grenier de la maison, elle a du cran (plus que moi en tout cas, personnellement je n'oserais jamais xD) ou alors elle est vraiment complètement blasée^^ Ça va si je dis qu'elle est obnubilée par son article ? ;)
Merci pour tes compliments qui me font toute rougir ♥ Bisous !
Mimi.
Décidément, je te lis pour la première fois toi aussi ! J'ai bien aimé cette nouvelle, pleine d'ironie et de verve. C'était agréable et ça changeait pas mal des trucs horrifiques de d'habitude. Tu ne serais pas toi-même un peu blasée par Halloween ? xD
J'ai beaucoup aimé la chute, qui ajoute encore un peu de mordant à ton texte !
Je ne suis pas particulièrement blasée par Halloween (en fait, je suis une petite nature alors j'ai tendance à passer un peu à côté plus par trouillardise que par mépris xD), mais je me suis bien amusée à créer une héroïne qui le soit complètement ^^ Contente que ça t'ait plu :D Bisous !
Mimi.
Totalement halloweenesque comme histoire ! En revanche la lune est assez discrète ici, mais c'est pas important, l'histoire est vraiment chouette. En plus, pour le coup, tu as réussis l'exploit d'écrire une véritable nouvelle, je veux dire une histoire qui se développe, qui finit sans qu'on ait besoin d'en avoir davantage, parce que la chute est très bien et qu'il n'est pas nécessaire de savoir ce qui s'est passé après. C'est quelque chose que je ne suis jamais arrivée à faire, tu as toute mon admiration *-*
A bientôt :D (Je m'éclate moi, avec les textes d'Halloween ^^)
Mimi.