Marée crue, I

Notes de l’auteur : Nous venons de se retrouver. Nous sommes en face d'un être affolé, dans un état second, qui nous prie d'accepter sa personne. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il faut y aller.

Si tôt
Que je voulais grandir

Près de la verdure
Où la fièvre s’épouse

Au gré du silence

Je cherche une ruelle

Qui sans plus

S’indignera tant
De son corps impur

Traîné dans une herbe

Presque aussi noire

Que l’arbre qui ombre

Ses propres feuilles.

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Adrien Vermeil
Posté le 17/06/2023
Vraie recherche stylistique sur les vers, qui semblent à l'oreille si bien équilibrés. La chute est bien trouvée, avec cette image de l'arbre qui se condamne lui-même à l'ombre. J'aime beaucoup et je continuerai à vous lire. Merci pour le partage !
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