Les nuits sont blanches, les pensées noires.
Seul, appuyé au mat le personnage Roi sursaute, en nage, ne se rappelle plus de son naufrage.
Il n’y a plus que lui sur la méduse, l’équipage à sombré, emporté. Lui qui n’est plus que seul rescapé erre là, au milieu de la mer, sur un bateau devenu pauvre radeau, chavirant à chaque vague, à chaque mouvement d’eau.
L’espérance d’achèvement de son errance diminue à mesure que les nues deviennent denses. Et alors que des dunes d’eau dansent, son rivage devient loin, loin si loin et le rapprochent assurément de sa fin.
Être Empereur n’évite pas la peur, et au milieu de l’eau en exil, sa vie ne tient plus qu’à un fil.
Et sans se rendre compte, son hiver est là, il n’entend plus le vent, il n’entend plus monter et descendre l’océan, il ne voit plus le gris du ciel, et le bleu marin de la mer.
Mais sans s’inquiéter il ne fait que rêver.
Malheureusement c'est une mauvaise orthographe du verbe "errer" (là, c'est le nom commun "ère", comme dans "ère glacière" ^^' oupsi)
C'est un effet miroir qu'on retrouve au paragraphe suivant :
"L’espérance d’achèvement", avec les "a" et les "e" répartis en symétrie de part et d'autre. Je ne saurais dire si c'est volontaire ou non, dans la mesure où tu joues par la suite de façon similaire avec "les nues deviennent denses" / "des dunes d’eau dansent".
La symétrie est assez volontaire si mais pas spécialement dans la répartition des syllabes seules, plutôt dans le son qu'elles produisent ensembles ;)