Quelques centaines de mètres à peine séparaient l'institut du parc de Parilly. C'est pourtant en sueur et à bout de souffle que Raphaëlle atteignit le portail le plus proche. Elle posa la nacelle au sol le plus délicatement possible et put enfin étirer son épaule tendue comme un arc. Ignorant les fourmillements dans son bras, elle dégaina son portable. Son pouce balaya machinalement un nouveau message de Daya qui l'encourageait pour sa dernière portion du trajet. Restait l'horloge digitale, impartiale, qui affichait 12 : 42. Raphaëlle verrouilla l'écran dans un soupir. Un rapide coup d'œil dans le reflet fissuré du téléphone lui en arracha un deuxième, plus résigné. Avec un peu de chance, Daya serait trop concentrée sur son retard pour se préoccuper de la voir coiffée comme un plumeau et cernée jusqu'au cou.
Son regard glissa vers la nacelle. Au moins cette marche rapide n'avait pas réveillé Jeanne. Raphaëlle s'accorda une seconde supplémentaire pour faire craquer sa nuque et ses phalanges. Puis elle souleva de nouveau la nacelle et profita qu'une personne entrait dans le parc pour claudiquer dans son sillage.
C'était la première fois qu'elle y mettait les pieds. Ahurissant quand on savait le temps qu'ils avaient passé à l'IDEF ces derniers jours, ses parents et elle. Une balade entre les arbres leur aurait pourtant fait le plus grand bien, histoire de se changer un peu les idées en comptant les joggers et les crottes de chien. Bon sang, avec une poussette par contre, ce serait mieux. Cette nacelle allait finir par lui déboîter l'épaule.
— Raph ! Par ici !
Au milieu d'une pelouse pour le moins éparse, Daya s'était levée d'une table pique-nique et lui faisait signe avec un grand sourire. Ragaillardie par sa présence, Raphaëlle se traça courageusement un chemin jusqu'à elle. Daya l'accueillit d'une voix toute excitée :
— Alors, alors ? Montre-la moi, je veux trop la voir !
— Chuuuut ! implora aussitôt Raphaëlle en calant précautionneusement la nacelle sur le banc.
D'un geste, elle désigna Jeanne qui dormait à poings fermés et son amie diminua aussitôt son volume sonore.
— Elle est super grande, s'étonna-t-elle en se penchant au-dessus de la nacelle. Ça lui fait quel âge, déjà ?
— Six mois la semaine prochaine.
— Ah ouais, la dernière fois que je l'ai vue, elle devait en avoir genre… trois ? Ou deux. Enfin bref, passons aux choses sérieuses : je suis si contente de te revoir !
Elle la serra dans ses bras et, sans la lâcher, demanda d'une petite voix :
— Comment tu vas ?
Question idiote, mais Raph s'y était habituée depuis. Enfin, elle essayait. L'étreinte familière de Daya lui donna l'énergie de renchérir :
— Ça me fait trop plaisir de te revoir aussi.
Daya la relâcha et Raphaëlle continua sur sa lancée :
— C'est génial que tu aies pu venir jusqu'ici. Mais je suis tellement à la bourre, le rendez-vous a duré des plombes. Ta pause se termine à quelle heure ?
— T'inquiète, j'ai négocié d'y retourner à quatorze heures.
— Tu es sûre ?
— Certaine. Dis, ça a l'air super lourd ce truc pour bébé, c'est pas censé être pour un siège de voiture ? Pourquoi tu te trimballes ça ? Tu vas te casser le dos.
— Qu'est-ce que tu crois ? C'est pour me faire les muscles.
Dans le temps, Raph aurait pris la pose. Histoire de donner le change, elle se tapota mollement le biceps et hasarda un clin d'œil qui manquait de piquant. Cela ne dut pas convaincre Daya qui lui fit signe de s'asseoir avant de prendre place en face d'elle. Raph épousseta symboliquement d'un revers de manche le bois humide de la table. Puis, suivant, mollement du doigt les rainures sales, elle s'entendit expliquer à Daya :
— C'est le siège qu'on a choisi ensemble avec Emma. Il n'y a pas d'ascenseur chez elle, alors une poussette…
L'air penaud que Daya déguisait mal incita Raph à rajouter d'un ton un peu plus détendu :
— Attends, j'arrive enfin à la sangler sur ce truc en moins de vingt minutes, je mérite plutôt des félicitations, en fait.
— Ah pardon, j'ai oublié d'apporter une médaille. Mais rassure-toi, j'ai encore mieux que ça.
Son amie extirpa de son sac deux sandwichs soigneusement emballés et lui en tendit un fièrement. Raph l'attrapa sans discuter.
— Mouais, ça ira pour cette fois.
Daya lui tira joyeusement la langue et arracha une grosse bouchée à son panini. Se sentant observée, Raphaëlle dépiauta gentiment le sien et fit mine de l'entamer avec appétit.
— Tes parents sont partis à quelle heure, finalement ?
— Vers huit heures.
— Ils mettent longtemps à arriver ?
— Un peu plus de treize heures. Sans compter les pauses.
Daya prit le temps d'avaler avant de commenter :
— Ah oui, quand même. Pourquoi ils ne prennent pas l'avion, déjà ?
— Ma mère ne supporte pas. Elle dit à tout le monde que les paysages de l'Italie sont si beaux que ce serait un crime de les survoler bêtement au-dessus des nuages. La vérité, c'est que la simple idée de monter dans un avion lui donne la gerbe.
— Moins glamour que la campagne italienne, c'est sûr.
Raphaëlle hocha mollement la tête et en profita pour baisser les yeux vers Jeanne, qui n'avait pas bougé d'un centimètre depuis la dernière fois.
— Et pourquoi pas le train ? s'enquit encore Daya en roulant son emballage en boule.
— Trop cher et trop long.
Daya acquiesça pour la forme. Elles savaient toutes les deux que le moyen de transport des parents de Raph l'intéressait à peu près autant que l'espérance de vie des hérissons. Son amie se montra d'ailleurs bien plus enthousiaste au moment de se mettre debout sur le banc pour viser la poubelle plantée un peu plus loin.
— Regarde bien, Championne, je vais marquer un trois points.
Raphaëlle profita de cette distraction pour glisser son sandwich à peine entamé dans la poche de son manteau. Daya poussa un cri de dépit quand sa boulette de papier manqua la poubelle et elle bondit pour aller la récupérer. Raphaëlle sourit de la voir retenter joyeusement sa chance une fois, puis deux. Et quand à environ dix centimètres du panier, Daya réussit enfin, elle alla jusqu'à l'applaudir. Le petit gémissement qui monta du couffin lui ôta aussitôt le sourire. Raph agrippa la hanse et se mit à bercer doucement la nacelle, son regard rivé sur le visage de Jeanne pour guetter le moindre signe d'éveil.
— N'oublie pas de respirer quand même, lui glissa narquoisement Daya, qui s'était faufilé derrière elle.
Raph n'était pas d'humeur à se faire charrier. Cela dit, en voyant la veine pulser sur le dos de la main qui tenait la nacelle, elle desserra quand même sa prise et se força à prendre deux grandes respirations.
— Tu sais, Raph, je peux tout à fait appeler le travail pour leur dire que je suis malade.
— T'es malade ? s'inquiéta aussitôt Raphaëlle.
— Mais non, andouillette, ce serait pour pouvoir passer le reste de la journée avec toi.
— Ah.
Elle n'allait pas lui faire l'affront de demander pourquoi, ça ne ferait que la mettre dans l'embarras. Même si en vérité, Raphaëlle était presque curieuse de connaître la raison exacte. Est-ce qu'elle avait l'air trop fatiguée pour s'occuper de Jeanne toute seule ? Ou carrément trop déprimée pour s'occuper d'elle-même ? Quoi qu'il en soit, la question ne se posait pas.
— Non, ne t'en fais pas pour moi. Va au travail, je peux me débrouiller.
Un mensonge, probablement. D'autant plus facile à énoncer qu'elle avait passé la semaine à le répéter à ses parents. Sans ça, elle serait en route pour Vico Equense sur la banquette arrière de leur voiture. Elle n'aurait rien à faire, rien à dire. Juste à se laisser porter loin de tout. Mais elle avait fait le choix de rester à Lyon, de rester adulte, de garder un semblant de contrôle sur sa vie. Alors maintenant, il fallait s'y tenir.
— Tu es vraiment sûre que tu ne veux pas que je reste avec toi, Championne ? On rentre ensemble en métro, on se cale devant un film, on mange des crêpes. Ne me dis pas que ça ne te fait pas envie…
Entre deux moues soucieuses, Daya avait esquissé un sourire enjôleur que Raph ne connaissait que trop. Il n'y a pas si longtemps, elle n'aurait rien pu dire qui aurait fait battre son amie en retraite. Mais les choses étaient différentes maintenant. Son aura qui suscitait tant de sollicitude lui permettait d'y couper court tout aussi rapidement.
— Ça ira, je t'assure. J'ai juste envie de dormir et de passer enfin un peu de temps seule avec Jeanne. Tu n'as qu'à passer manger avec nous ce soir après le taf.
Daya était sa meilleure amie incontestée depuis des années, trop pour qu'elles s'embêtent à les compter. Mais même elle n'était pas de taille contre ça. Ses yeux sondaient ceux de Raphaëlle, cherchant avidement sa marge de manœuvre, la nouvelle limite à ne pas franchir… C'était peine perdu. Tout était brouillé, maintenant, personne ne savait où mettre les pieds. Plutôt que de faire des bêtises, Daya préférait renoncer. Et c'était mieux comme ça.
— Okay, on fait comme ça alors. Je te dis quand je pars du taf et je ramène du cidre.
Raphaëlle hocha la tête, ni déçue ni soulagée.
— Il faut que j'y aille si je ne veux pas être trop à la bourre. Tu prends quoi pour rentrer ?
— Je vais appeler mes parents avant. Je dois leur parler d'un truc qu'on m'a dit à l'institut pour la tutelle. Vas-y, toi.
C'était venu tout seul, avec une simplicité presque effrayante.
— D'accord. On se dit à ce soir, alors.
Alors qu'elle allait clairement devoir courir pour attraper le prochain bus, Daya la serra longtemps dans ses bras.
— T'es la plus forte, tu le sais ça ? lui souffla son amie à l'oreille.
Gorge serrée, Raphaëlle lui accorda un hochement de tête avant de fourrer nerveusement la main dans sa poche à la recherche de son téléphone. Quand elle le trouva enfin, Daya avait attrapé son sac sur la table et commençait à s'éloigner.
— Dis bonjour à tes parents de ma part, conclut-elle avant de lui souffler un baiser.
Raphaëlle porta le téléphone à son oreille tout en la regardant partir. Quand son amie disparut, elle laissa retomber sa main et chancela jusqu'au banc où la nacelle l'attendait toujours. Évidemment. Il faudrait arrêter de t'en étonner, ma petite Raph. Elle n'allait pas magiquement disparaître. Emma n'était plus là, mais Jeanne, elle, allait rester. Raph avait signé les papiers. Maintenant il fallait s'y tenir.
Respirant mal à travers ses sanglots, Raphaëlle n'entendit ni son téléphone tomber dans l'herbe rase, ni Jeanne soupirer d'aise dans son sommeil.
Déjà, magnifique couverture qui pose un ton doux au récit.
Je n'ai pas lu la première version du livre mais j'accroche avec ton histoire te j'ai hâte d'en connaître plus sur Raphaelle. En plus, j'habite à Lyon, je vais pouvoir reconnaître des lieux!
Je lirai la suite avec plaisir
Merci merci, c'est génial que ce début te donne envie de continuer ! Yay, une Plume Lyonnaise en plus, trop cool ^-^
A bientôt alors !
J'ai été saisie par ta superbe couverture. Ton résumé m'a ensuite donnée envie de poursuivre.
Ce premier chapitre est très bien écrit, très proche du personnage. On n'est pas bombardé d'informations, on en découvre peu et des questions simples apparaissent, des questions auxquelles on a hâte d'avoir des réponses.
J'ai compris que Raph était seule, qu'Emma (l'autre mère de l'enfant, mère biologique je suppose ?) était partie. Je me demande pourquoi elle est partie ? Si c'est un départ ou un euphémisme. Les deux sont terribles. L'institut, l'IDEF, je ne sais pas ce que c'est, j'attends de comprendre.
Les histoires autour de la garde d'un enfant me bouleversent pratiquement toujours. J'ai hâte de voir la suite.
Merci pour ce premier retour, j'ai vu que tu avais laissé d'autres commentaires, j'ai hâte d'aller les lire.
Oui c'est un peu l'idée avec ce début de susciter plus de questions que de réponses (tout en donnant quand même des pistes par-ci par-là), tant mieux si c'est l'effet que ça t'a fait et que tu as trouvé ça bien !
Je suis soufflée par la sincérité et la justesse que je ressens dans ce texte. Tout me parle alors que je ne suis pas maman. J'ai l'impression de comprendre Raphaëlle et c'est la force de ton texte. Merci pour ces mots que tu nous offres.
J'ai particulièrement aimé cette phrase :
"Ses yeux sondaient ceux de Raphaëlle, cherchant avidement sa marge de manœuvre, la nouvelle limite à ne pas franchir…"
Tellement juste...
Et tout ces détails sur le morceau de sandwich, puis le fait de le glisser dans la poche... Tu nous fait tout comprendre sans nous dire.
Très belle découverte ! Merci le Bingo PAen !
Je suis hyper touché par ton commentaire, ça me donne une énergie de fou pour continuer mon petit bout de chemin avec ce roman... J'espère que la suite te plaira tout autant si jamais tu t'y aventures ^-^
Avoir Jeanne depuis le début permet de donner beaucoup de dynamisme au récit même si j'avoue queeeee le côté "j'aime le drama" de ma personnalité aimait que l'on commence par le DRAME. Voilà. En tout cas, je suis ravie de revoir tout ce petit monde et je reviendrais quand j'aurai le cerveau plus clair <3
Des bisous et merci pour cette lecture !
Hehe, j'avoue que le côté "post-drame" n'a pas tout à fait la même énergie que de traverser l'évènement dramatique, mais effectivement je suis aussi assez content.e de la nouvelle chronologie que ça donne au récit !
C'est trop cool que cette version te plaise, j'ai bien l'intention de la terminer pour que vous puissiez enfin avoir le fin de mot de cette histoire haha, j'espère que ça te plaira ^-^
J'aime beaucoup que le récit démarre alors que Raph a déjà Jeanne. Ça permet de gagner en rythme, d'aller directement dans le cœur du sujet.
Je me demande si tu ne pourrais pas glisser un chouïa plus d'indices sur Emma à la fin du chapitre. Mais j'ai du mal à prendre du recul sur ma première lecture, à voir quel dosage serait le plus judicieux. Et puis je me doute que la suite creusera plus les détails !
J'avoue que je joue beaucoup avec le non-dit pendant ce premier chapitre (peut-être un peu trop ? Je pense que je verrai ça en y revenant à la fin du premier jet...)
Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis vraiment ravi.e que des Plumes s'aventurent pour la deuxième fois dans l'histoire de Bébé Jeanne, je vais faire de mon mieux pour vous offrir un super roman !
A la prochaine !
J'ai le souvenir d'avoir lu le premier chapitre, mais il y a un petit moment. Donc là je reviens et je découvre finalement l'histoire.
Je suis curieuse de lire la suite et de comprendre la situation.
Parfois je me suis un peu embrouillée dans les dialogues, mais globalement j'aime bien ton style d'écriture.
C'est chouette que ça te donne envie d'en lire plus, j'espère que la suite te plaira !
J’avoue que j’ai eu un petit bug en lisant « parc de Parilly » je m’attendais pas à ce que l’histoire se passe à Lyon XD Ça rapproche encore plus les personnages de nous ! Je trouve que cette introduction est entraînante. De ce que j’ai compris de la première version, tu commençais par la mort d’Emma et l’arrivée de Jeanne ? Je ne saurais pas dire si ce choix est meilleur que le précédent, simplement que ça marche bien ainsi, surtout que je connaissais déjà le pitch de base avant de commencer. Je n’ai donc pas eu de mal à savoir ce qui se tramait.
D’un point de vue moins sérieux, la radinerie des parents m’a arraché un sourire, j’en connais des comme ça XD Et je plussoie Sorryf, on s’en fout pas de l’espérance de vie des hérissons dis donc ! XD
A bientôt ~
Hé oui, ça se passe à Lyon huhu
Oui, la première partie commençait un peu avant que Raph n'apprenne pour Emma, ça me ravit que ce nouveau début fonctionne ! ^-^
Peut-être à cause de cette entrée en matière, j'ai un peu peur d'avoir été un peu vite pour la suite, mais bon, je vais terminer le premier jet et j'aurai le temps d'avoir des remords et reconsidérations plus tard XD
Haha, c'est vrai qu'il y a quand même un peu de place pour la dérision même dans les ambiances pas super fun, content que ça te plaise. Ahaha, mais décidemment, je vais finir par aller voir ce qu'il en est et informer tout le monde sur cette information cruciale à propos des hérissons XD
A une prochaine fois j'espère, merci d'avoir lu et pris le temps de commenter, je sais combien c'est précieux <3
Pas besoin de chercher, c'est 4 ans :P (oui je connais ça par cœur)
<3
Jeaaaaaaaaaaanne!
Raphaaaaaaa... Tiens, nouveau prénom !
Je suis trop contente de retrouver ton histoire, je prévois deja les mouchoirs ;_;
Super ce debut, très différent de l'ancien, si je me rappelle bien. Daya a l'air de faire de son mieux, meme si c'est difficile de trouver les mots pour une amie en deuil. Raph n'est pas seule! Puis il y a aussi ce petit bébé dans la nacelle qui ne se doute de rien ! Courage, Raph, elle a raiso Daya t'es la plus forte ! <3
PS: trop cher et trop long le trajet en train pour Vico Equense, je vois qu'on a affaire a un auteur de terrain xD
PS2: comment ca, c'est intéressant l'esperance de vie des herissons !
Hiii ça me fait trop plaisir de t'avoir ici huhuhu ^-^
Yep, j'ai décidé de rentrer dans l'histoire plus vite, quitte à laisser mes lecteurices découvrir ce qui s'est passé avant petit à petit :)
Ouiii Raph joue un peu les lone rangers mais elle est très bien entourée huhu
Yesss hehehehe, et encore tu vas reconnaître beaucoup plus de détails familiers de Vico Equense plus tard dans le roman hehehehe <3
Merci pour ton com !
Je découvre ce roman, je n'ai jamais eu l'occasion de lire la première version, et ce que je peux te dire, c'est que j'ai hâte de lire la suite et d'en savoir plus sur ces personnages touchants.
A très vite !
Bienvenue par ici, merci pour ton commentaire, ça me fait super plaisir ! J'espère que la suite te plaira :)
Je devrais poster assez rapidement les prochains chapitres parce qu'ils sont relativement courts, à bientôt !
Je m'étais toujours dis que je lirais Bébé Jeanne, c'est l'occasion rêvée =D
Pas encore grand chose à dire avec ce premier chapitre, on sent très bien la détresse de Raph' qui essaie de faire style que tout va bien, de mentir aux autres pour donner l'illusion, alors que clairement, ça va pas et que c'est avant tout à elle qu'elle se ment x) Pas glop. Je suis curieuse d'en apprendre plus sur comment elle en est arrivée là, et comment ça va évoluer par la suite =D
Bon courage avec cette reprise ! =D
Ah bah en effet, c'est le moment où jamais, je dirais, huhu. Tu as même bien fait de t'abstenir pendant tout ce temps finalement hehe
Aaah oui, Raph commence bien bas, et la détresse va encore se faire sentir un moment x)
Merci merci pour ton commentaire, et à la prochaine !