Mauvais Rayon

Par Lyo
Notes de l’auteur : Mauvais jour, mauvais endroit - Premières pensées . Les textes en gras sont les paroles, Roman sera toujours à droite. Je suis preneur de toutes remarques ! Bonne lecture.

« 

Depuis le début, j’ai rêvé de ma vie.

J’aurai mieux fait de vivre mon rêve. 

»

 

 

Cette nuit j’ai rêvé. J’ai rêvé d’une jeune héroïne. Une jeune fille qui se battait contre les pires méchants. Elle avait des supers pouvoirs. Enfin non, elle n’en avait qu’un, mais il lui permettait de tout faire. Son pouvoir était la  teleportation. Mais il ne s’agissait pas de simple transplanage, ça tout le monde peut le faire, c’était bien plus, du déplacement de matière. Que ce soit elle ou n’importe qui. Dans mon rêve, elle se battait contre son jumeau, enfin, son faux-jumeaux, car c’était un garçon. Et son maléfique était impitoyable. Mais qu’advenait-il lorsqu’en face de nous, il y a quelqu’un qui ne nous comprend pas ? Et le jumeau ne comprenait pas, il était la lance, le corps, la force brute. Et il ne comprenait pas comment la fille pouvait être si ouverte, elle qui était le miroir, l’esprit, la douceur. Enfin, c’est ce qu’il pensait. Car la fille était forte, à sa façon, elle pensait, élaborait, créait. Pour contrer le garçon, elle utilisait stratagèmes sur stratagèmes pour prendre possession du monde, car c’était son monde à elle. Et même si le garçon avait des bons côtés qu’elle ne connaissait pas. Elle avait été là avant lui, il lui avait pris son territoire. À elle de le reconquérir. Car elle s’appelait Roman, et l’autre n’avait pas à lui prendre sa maison, son corps. Elle allait enfin se battre. Car elle c’est un peu moi. Vous me direz que ce n’est qu’un rêve. Mais je me suis réveillé avec cette histoire dans la tête. Incapable de m’en défaire malgré les secondes qui s’égrènent. Alors je continue ma vie.

 

Roman, tu veux du beurre sur ta tartine ?

 

Le toast est prêt, c’est Papa qui l’a grillé. Je lui répond comme d’habitude avec ma voix trop aiguë. Nous avons nos rituels, même les plus banals. Alors, il me tend mon toast beurré qu’il a fait avec tant d’amour.

 

Papa, comme Maman est pas là aujourd’hui, je peux me balader dans la ville ?

 

La question le surprend autant que moi. Depuis quand ai-je envie de me balader dans les rues de Bordeaux ? Mais Papa finit par me regarder avec un air fier, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs, est-il content que je veuilles me balader ? Parce que j’ai pris la parole ? Ou même les deux ? Mon regard est interrogateur, Papa le voit, de toute façon, il voit toujours tout, ou presque. Il me répond que cela lui ferait très plaisir que j’aille me promener, il me demande si je veux qu’il m’accompagne. Je lui dis non, je vais errer seul, ce n’est pas si rare. Il me demande aussi si je vais courir, je lui répond encore négativement, le sport ne sera pas pour aujourd’hui. Je me lève et me dirige dans ma chambre. Je m’habille convenablement en T-shirt manche courte et short, l’été arrive tout de même ! Aujourd’hui, je veux m’acheter des vêtements, bien que mon armoire soit encore à moitié vide, ou bien à moitié pleine, qu’importe, certains de mes vêtements ne me servent plus depuis belle lurette. Je prends quelques livres sterling et descend les escaliers. Alors me voilà devant la porte, ma casquette bleu sur mes cheveux presque roux maintenant, d’ailleurs, Papa s’était étonné que les cheveux prennent une couleur si rouge en si peu de temps, mais il a mit ça sur le fait que j’étais un jeune garçon, que le temps était étonnant. Le voilà devant moi, il m’embrasse sur les deux joues et me dit de bien faire attention à moi lorsque je traverserai. Je souris pour lui répondre. Et je referme la porte à mon passage, me voici dans Bordeaux.

 

Je connais une boutique qui est pas mal à peine plus loin, c’est là que j’irai, même si je veux faire un petit détour pour m’acheter une casquette, celle-ci est belle, mais elle est vieille. Me voilà face à la devanture du magasin spécialisé pour les casquettes, j’adore le style de la boutique, rétro avec du bois, des néons et neuf avec des métaux, un style année 80. Les tons sont rouges, bleus, roses, c’est tellement sobre que l’on veut tout voir. J’entre, quelques personnes sont déjà présentes. Je me dirige vers les casquettes de couleur, les autres, je les aime pas. Je ne peux pas prendre les couleurs incarnat, ça n’irait pas avec la couleur de mes cheveux. Alors que je dirige mon regard vers d’autres couvre-chefs, mon œil est attiré par cette casquette. Cette casquette rose, bleu et blanche, si simple. Ce ne sont que des traits de couleur, mais pour moi c’est beau. Et je sais que je repartirai d’ici avec cette casquette sur ma tête. Je la pose sur le comptoir et donne ce qu’il faut pour que je puisse la payer. Voilà, elle est à moi.

 

Je me dirige à nouveau là où je souhaitais aller à l’origine, le magasin de vêtements. Et c’est lorsque que j’y suis que je regarde à gauche, quelque chose que je n’avais jamais vu, que mon regard n’avais jamais discerné auparavant. Il y a une autre boutique qui elle n’est pas neuve, je le sais, mais je suis étonné. Je passe presque toujours ici avec Papa et Maman pour m’acheter des vêtements, dans la boutique d’à côté, mais l’autre, je ne l’avais jamais vu. Alors, guidé par la curiosité et un instinct qui ne se repousse pas, j’entre dans ce petit magasin en faisant sonner la cloche. Me voilà à l’intérieur de l’inconnu.

 

Bonjour ma petite, veux-tu quelque chose en particulier ? Un jolie jupe pour l’été ou bien une robe à ta taille ? Les filles d’aujourd’hui adorent les robes ! Tu me suis ? Je vais te montrer.

 

C’est d’un pas chancelant que je m’approche de la rangée de vêtement que m’a désigné la jeune femme. Chancelant. Car elle a dit petite et fille. Elle veut que je porte des robe, des jupes aussi ? Mais, mais, non, elle se trompe ! Je ne dis rien, je suis comme abasourdi par ses propos. Elle me tend trois robes et deux jupes. Mon esprit fonctionnel s’est arrêté, c’est machinalement que je lui dis oui et que je prends à bout de bras ces choses qu’elle me tend. Je ne comprend toujours pas ce qui a bien pu lui passer par la tête.

 

Tu veux les essayer ? La cabine est là-bas.

 

Elle me pointe du doigt un endroit au fond de la pièce. Mais elle n’a pas le temps de m’y accompagner, la porte s’ouvre sur un homme accompagné de trois filles. Non ! Il ne faut pas qu’ils me voient ici ! Je suis dans le mauvais rayon ! Il faut que je me cache ! La seule issue que je connais est bloquée par le groupe étrange qui vient d’arrivé. Alors je me précipite en essayant de faire le moins de bruit vers la cabine d’essayage. L’homme parle à la femme qui m’a pris pour une fille, pas le temps d’en savoir plus, je m’engouffre derrière le rideau, espérant qu’au grand jamais le jeune sorcier ne vienne voir. Je m’aperçois que le rideau est mal fermé. Malheur. Mon œil se pose sur la fente pour que je puisse voir à l’extérieur. Je vois l’homme car il est grand, mais pas les autres. Où sont-ils ? Si l’on me voit avec mes cheveux longs, les robes et les jupes que j’ai avec moi, malgré la vérité, l’on pensera que je suis une fille. Et ça il ne faut surtout pas que ça arrive, Maman et Papa seraient effrayés, il ne faut pas qu’ils s’inquiètent. Car je vais bien. Je vais très très bien. Enfin j’espère, peut-être ne suis-je pas dans le mauvais rayon par hasard. Tant que je ne suis pas vu.

 

*****

 

Je la vois approcher, une des filles. Avec des vêtements dans ses mains. Et elle bouge encore et encore avec comme unique destination la cabine d’essayage. Là où je suis. Catastrophe. Alpha-Tango, Tango-Alpha, la base est attaquée, je répète, la base est attaquée. Briip, le signal se coupe dans ma tête, le blanc total. A moins que tout ne soit devenu noir. Mes muscles sont engourdis et je n’ai aucun moyen de m’échapper de cette situation qui risque de devenir invivable pour moi. Il NE FAUT PAS qu’elle s’aperçoive que je suis un garçon. Catastrophe à nouveau, ses yeux ont rencontré le mien, celui qui dépassait de ce petit bout de rideau. Je me recule soudainement. Mot d’ordre : se cacher. Ce qui est totalement inutile, elle m’a déjà vu. Et la voilà qui s’adresse au rideau, enfin, à moi à travers le rideau. 

 

Elle me demande si j’ai besoin de la vendeuse, si j’ai besoin d’aide pour fermer ce satané rideaux. Puis, l’ultime requête, quel est mon nom.

Comment ça je n’arrive pas à fermer la cabine ? Je voulais pas essayer de vêtements ! J’aurai besoin d’aide en plus !? Mon nom et la vendeuse. Plus rien ne fonctionne, mes esprit se disloque complètement. Vlam, les boulons de ma tête se dévissent et les engrenages tournent à l’envers. La seule que je peux dire est un cafouillis incompréhensible *Nonmaisnonmaisriendutoutenfaittutetrompemaislajesaispasdonceuhhhh*, voilà, ça ne veut rien dire et de toute façon il va rien comprendre. Alors, enfin, j’articule : 

 

Roman, je suis Roman.

 

Et je me rends compte de mon erreur seulement après avoir parlé. Mon nom est plus pour les filles que pour les garçons en Europe, il est américain. Il va croire que je suis une fille ! Je ne remarque qu’après coup que la fille en face de moi à un sac derrière elle. Je vois plein de couleurs. Bizarre.  Quelle fille va prendre plein de couleurs pour ses habits ? Aujourd’hui, la mode est à l’uniformité, pas dans l’extravagance. Mais je dois réagir, me sortir de ce pétrin dans lequel je me suis fourré. Et je n’ai malheureusement qu’une solution. Une seule et unique solution. Malheur.

 

Je veux bien que tu fermes le rideau, pour m’aider. Et j’ai pas besoin de la vendeuse.

 

Je la laisse faire, fermer le rideau, et je me cale au coin de la cabine, le plus éloignée de la vue d’un inconnu. Je regarde les cintres, beurk, des robes, des jupes et des hauts roses. En ma qualité de garçon, je suis plein de préjugés et malgré la longueur de mes cheveux et le timbre de ma voix, ma bouche fait une moue dubitative. Moi ? Essayer ces vêtements ? N’importe quoi. Mais il faut s’y résoudre. Je n’ai qu’une issue, et c’est celle-ci. Le rideau est clos, seule la lumière au dessus de moi peut m’éclairer. Je jette un coup d’œil au haut de la pile. Je soupire. Courage.

 

La robe que je porte sur moi est verte pomme avec un point rouge au niveau du nombril, comme un rappel avec la couleur de mes cheveux. Je tend à nouveau ma main vers la pile de vêtement pour chercher un bas. Mais je me souviens de Maman, elle ne portait pas de jupe sous ses robes. Décidément, elles sont vraiment étranges ces filles. Je réalise, les filles n’ont rien d’autre que leur sous-vêtements sous leurs jupes et leurs robes !? Mais comment elles font ? Je panique, je ne dois surtout pas me montrer comme ça ! Le rideau bouge. Est-ce elle qui s’agite ? Veut-elle voir ce que je porte ? Ah non, surtout pas. Déjà que je n’ai que mon caleçon, et une robe verte sur moi, il est hors de question que je sorte d’ici fringué comme ça. On dirait un piège superbement orchestré, mais je sais qu’il n’est que le fruit du hasard. Je vais devoir faire avec. Et montrer à l’élève de l’autre côté du rideau ce que je porte. Je dois filer vite d’ici, et le seul moyen est d’être ce que je ne suis pas. Une fille.

 

Je lève le drap qui me sépare de l’autre. Et d’une voix tremblotante, je lui parle.

 

Alors ? C’est comme...

 

C’est seulement en prononçant ces paroles que je vois le miroir. Je m’arrête net dans ma phrase. Je me vois dans le miroir. Et je suis stupéfait. Ce n’est pas le garçon timide de Papa et Maman que je vois dans le miroir. C’est une belle jeune fille dans sa mignonne robe pomme. Je suis un garçon et je vois une fille. Mais que se passe-t-il ? Que se passe-t-il...

 

*****

 

Ou alors tout ça n’est que mensonge. 

Mes yeux jouant avec mon esprit.

Mon esprit jouant avec mon corps.

Je deviens le pantin d’une multitude de choses abjectes.

Les informations affluent.

Me submergent.

Je coule.

 

 

Moi devant le miroir. Je peux l’admettre, je me vois devant la glace pure. Mais son reflet, je ne peux pas le concevoir. Me posant face à une question à laquelle je ne peux pas répondre. 

Une question à laquelle je ne veux pas répondre.  

 

L’autre enfant parle. Elle parle de première fois. Que elle c’est depuis quelque temps. Est-ce bizarre pour moi ? De quoi parle-t-elle ?

Sans aucun doute oui, c’est bien plus étrange que ça en a l’air de l’extérieur. Je comprends qu'elle aussi s’habille en fille pendant certains de ces week-end derniers. La fille est en fait un garçon, je me suis fait avoir, avoir comme un bleu. Elle, ou il je ne sais plus, sait qui je suis, ce que je suis, un garçon, mais je n’en ai plus rien à faire, ce savoir qu’il possède passe à un plan second, mon attention, tout mon esprit se concentre sur la question. La question.

 

Ma voix chancelle. Je vais parler, je dois répondre. Ne pas rester dans ce silence. 

 

Tu es très belle.

 

Je le dis à voix-basse. Doucement. Car j’ai dis « belle ». Un instinct me pousse fortement à le considérer comme ce qu’il veux être, pas pour ce qu’il est. Doucement car personne ne doit comprendre ce qu’il se passe, hormis cet autre enfant, à côté de moi.

 

Je plisse à nouveau les côtés de la robe d’un geste nerveux et pour ne pas laisser s’installer entre nous un silence trop long, mon regard quitte mon regard, je suis hors de mon propre champ de vision en laissant le miroir derrière  moi. 

 

Je vais essayer autre chose.

 

Je me défile à *iel*, je me soustrait à moi-même. Je veux laisser loin de moi ces questions, ces questions qui me font peur. Me voici dans la cabine. Seul face à moi-même sans que je ne puisse me voir. Je regarde les autres vêtements. Un haut à peine rosé, uni, comme s’il avait été délavé. Je l’aurai trouvé très beau pour moi si je n’avais pas été dans cette terrible situation. Il y aussi une petite jupe bleu marine, un pantalon jaune et un T-shirt rouge pâle avec de petites étoiles bleus et jaunes, comme le pantalon. Je suis un imbécile, un véritable imbécile, j’aurai pu sortir sans cette robe, certes belle mais c’est toujours une robe, et les robes, c’est pour les filles. J’aurai pu mettre ces habits,  mariant les couleurs comme je le fais chez moi, le haut rose avec la jupe bleu, le haut rouge avec le pantalon jaune. C’était pourtant simple, si simple. Mais devant l’urgence, la panique, je n’ai rien pu faire. Et je me suis retrouvé en robe. Mais ce qui est fait est fait, le temps file, pas moyen de retourner en arrière. Alors pour me dépêtrer de ce moment, de ce lieu, je dois sortir. Et pour sortir, je dois choisir ce que je veux garder...

 

Je retire cette robe qui me colle à la peau et enfile le T-shirt rouge. S’alliant assez bien avec mes cheveux. Je glisse le pantalon jaune jusqu’à ma taille. Il est à peine trop large pour moi, même s’il ne devrait pas tomber lorsque je sortirai. Je m’inspecte, silencieusement, minutieusement. Voir si je n’ai rien oublié. Mes chaussures font tache. Tant pis. L’horloge tourne, je lève une nouvelle fois le rideau. Respirant par le nez, je me concentre, pour ne pas céder. Pour ne pas avoir une nouvelle fois peur de ce miroir, pourtant si insignifiant. Inspiration puis expiration. J’apaise mon cœur, mon esprit. Et je sors.

 

Me voir dans ce miroir ne me fais pas autant d’effet qu’avant. J’essaie de rester calme, de relever tout ce qui, chez moi, indiquerai que je suis une fille, et vice-versa, ce qui indiquerai que je suis un garçon. Et mentalement, les listes s’allongent.

 

Mais l’autre n’est pas là, plus là. Iel a disparu de mon champ de vision. Une clochette sonne et mon regard se porte immédiatement vers l’ endroit d’où le son provient. La porte s’est fermée. Un père s’en va et je reconnais la chevelure rousse de l’enfant avec qui je parlait derrière la vitre. Je suis seul. Iel m’a abandonné. La caissière se rapproche. Je n’ai pas envie de lui parler, j’avais trouvé un but, il n’est plus. Je me retrouve dans la cabine, laissant le rideau ouvert. J’empoigne un ensemble au hasard et maintenant c’est moi qui me dirige droit vers la femme.

 

Je voudrai ça s’il vous plaît, avec un papier cadeau.

 

Et je me tais, la laissant scanner mes deux articles, je n’ai pas pris la robe. Je prends dans ma poche mon porte-monnaie. La vendeuse m’indique le prix, je paye. Et je sors. Un sac avec dedans un papier cadeau. Un papier cadeau avec dedans des affaires, comme un rêve qui ne s’efface pas. Comme une réalité que je ne veux pas ouvrir, même pour Noël.

Et je marche.

Et je coure.

Pour rentrer essoufflé, fatigué, et jeter ce papier cadeau sous mon lit. 

Pour ne pas revoir l’objet de mes peurs.

De mes désirs.

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JohanB
Posté le 21/05/2020
Bravo ! Le suspens est bien présent et tu arrives à bien nous amener l'intrigue du premier chapitre. Je me suis dit "Ah bon c'est un garçon ?" quand tu en fais allusion la première fois. Je ne sais pas si c'était le but. Et bien que prépare le terrain avec des indices, on ne s'y attend pas vraiment, et c'est bien je trouves.

L'agitation et la confusion dans la tête de l'héro/héroïne est bien écrite mais dans ses propos on se rend vraiment compte que c'est une fille en vrai (ou à l'origine ou autre). Il a des raisonnements très féminins avec quelques pensés clichés rajoutés pour faire illusions, qu'il a l'air de s'imposer (ou qu'on lui a imposé plutôt). Je ne sais pas si c'est que tu cherchais à faire, je te dis juste comme je l'ai ressenti.

En tout cas très bon premier chapitre ! Continue comme ça !
Lyo
Posté le 23/05/2020
Coucou Johan !

Je suis heureux que ce premier chapitre t’ait plu ! C’est vrai que si je n’avais pas explicité qu’il était garçon ça peut être assez compliqué à comprendre 🤔 surtout que c’est à la première personne et que l’on ne retrouve pas forcément les marques évidentes de la masculinité (avec le plus évident : « il »). La suite ira dans ce sens et l’on découvrira ses pensées avec plus de calme (ou pas).

En tout cas, merci d’avoir laissé un commentaire !
Lyo
Svenor
Posté le 10/05/2020
Salut, j'ai beaucoup aimé ton texte, ta plume est vraiment super !
En tout cas, je vais sans doute lire la suite !

(Il y a quelques petites fautes cependant, comme par exemple :
"le groupe étrange qui vient d’arrivé" -> arriver)
_HP_
Posté le 10/05/2020
Salut !

Wah, c'est super prenant ! J'ai été happée par ton univers, par tes personnages !
Le début est très intriguant, plein de mystère, puis tout s'éclaircit peu à peu... Même si finalement il reste encore des questions en suspens ^^
Le passage à l'intérieur du magasin, la femme qui le "juge" en quelque sorte... Les questions, les pensées de Roman sont "réelles", j'aime beaucoup, tout cela nous fait réfléchir.
Ton chapitre est très rythmé, ce qui fait qu'on est embarqué avec le personnage, qu'on partage et comprend ses sentiments, ses pensées.
J'aime énormément, j'ai hâte de continuer ^^

"il ne faut surtout pas que ça arrive, Maman et Papa seraient effrayé" → effrayés
"Je vaux laisser loin de moi ces questions, ces questions qui me font peur" → veux
Lyo
Posté le 10/05/2020
Coucou HP !

Merci beaucoup pour ton commentaire qui me vas droit au cœur ! J’apprécie vraiment cette correction, malgré le fait que je me relise, je fais et ferai toujours des fautes, je te suis reconnaissant !

J’espère que la suite te plaira, elle a déjà bien avancée dans mon esprit bien ; ). Le suspens restera et se modifiera, dans l’attente des réactions des uns et des autres. Dans l’attente de la réalisation d’un rêve.

En tout cas, merci à toi,
Lyo
booksdamadeus
Posté le 09/05/2020
Wow ! C'est saisissant !
J'ai été prise par ton chapitre du début à la fin.
D'abord, je trouvais tout ça très intrigant et mystérieux (ta mise en page, le rêve du début, les cheveux qui deviennent roux...).
Et dans la suite, dans le magasin, j'ai beaucoup aimé toutes les questions que Roman se pose autour du genre, des habits, de l'identité, de ses envies et ses hontes.

Je souligne aussi le rythme que tu as donné au chapitre. Un rêve, des paroles, des descriptions, des questionnements, des phrases longues puis courtes... C'est un bon mélange de plusieurs éléments que tu as bien agencé les uns avec les autres.
Je suis conquise :)

Je m'en vais de ce pas lire la suite !
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