Moi je me souviens
De la chevauchée du cerf
Du vol de l'oiseau
De ces doux moments passés
Que le temps a balayé
Moi je n'oublie pas
La douceur peau contre peau
Ni l'œil amoureux
Ces passions éphémères
Flottant sur ma solitude
Moi j'ai en mémoire
La beauté de ces regards
Plongé dans le mien
La nuit je les cherche encore
Sachant qu'ils ont disparu
Moi je souffre encore
D'avoir vu venir l'automne
D'un si beau printemps
N'en reste que feuilles mortes
Pour que ma plume s'égare
"Je souffre encore
D'avoir vu venir l'automne
D'un si beau printemps
N'en reste que feuilles mortes
Pour que ma plume s'égare"
L'été n'est visiblement pas passé par ces contrées. La juxtaposition des mots "automne" et "printemps" en deux vers aussi courts, sonne bien. Le reste du texte est un chemin vers cet aboutissement. Bref, c'est simple et j'aime beaucoup !
bravo pour ce texte et merci pour le partage.