Menteuse !

Elle était seule, debout.

Elle regardait le paysage qui l’entourait avec espoir d’y trouvait quelque chose, quelqu’un.

Ses yeux,

Rouge et bouffis, saignaient des larmes de menteuse

Et observaient chaques détails de cette île paradisiaque,

Elle ne voulait pas oublier ce paysage lorsque qu’elle serait dans l’autre monde.

Donc, tel un appareil photos, elle photocopiait la mer,

Bleu sombre, les écumes sauvages gronder,

On aurais dit qu’elles voulaient la rejoindre pour rire, s’amuser.

Mais la vie de cette jeune fille n’avait rien de drôle.

Alors, elle détourna le regard.

Ciel rose, orange, bleu foncé.

Était-ce l’aurore qui volait,

Ou le crépuscule, qui coulait.

Le sable, humide et froid alla à la rencontre de ses pieds,

Comme si il voulait la découvrir, tel qu’elle était.

Menteuse!

Pas de verdure, mais un océan sans fin, dans le quel,

Bientôt,

Sa misérables petite vie s’envolerait tel un oiseau dans le vent.

Alors, la petite sainte s’avança, mais est elle si sainte que ça ?

Menteuse!

L’eau froide mais chaude à la fois.

Elle voulait sauter dedans,

Rester enfouie comme un mensonge dans lequel on plonge pour se protéger de la réalité,

De la cruelle réalité.