Le manque, c'est toi.
Le manque de toi est né de cette incapacité à t'oublier, même après toutes ces années.
Le manque de toi, c'est cette vibration constante qui me pince, me cravache et me ronge le cœur. C’est l’affliction de mon âme qui se répercute dans mon corps pour hurler sa souffrance, car tu n'es plus là.
Le manque de toi, c'est de te chercher partout sans jamais te retrouver.
Le manque de toi, c’est cette frustration qui obscurcit le précieux sentiment d’amour que j’ai pour toi, donnant naissance à un goût amer de regret et de résignation.
Le manque de toi, c'est cette culpabilité éternelle, celle de t'avoir fait partir de ma vie, pensant éviter des blessures qui n'étaient que des illusions. Je me suis auto-sabotée, cédant à la peur, sans en comprendre les conséquences.
Le manque de toi, Amour de ma vie, c'est maintenant ce châtiment que je porte dans mon cœur, à travers ces plaies impensables. Et ce cœur, je l’ai moi-même sacrifié sur l’autel de l’orgueil.
Le manque de toi, c'est tellement plus que ça. Le manque du toi poète, du toi fou, du toi tendre, du toi têtu, de tes baisers sur mon front, de ton unicité... Jamais, je ne me pardonnerai d’avoir rejeté le bonheur que tu étais pour moi. J'ai tout perdu en te laissant partir, et le pire, c'est que je t'ai fait souffrir.
Le manque de toi, c'est de vouloir ressentir ma souffrance, seul lien légitime qui me rattache encore à toi, bien que je sois à bout de force.
Le manque de toi, c'est survivre. La vie est devenue fade et les faux-semblants sont nombreux. J'ai essayé d'ignorer ma bêtise et ma douleur, mais chaque pas fut une erreur.
Le manque de toi, c'est parfois cette naïveté qui me fait attendre. C'est laisser vaguer mon esprit sur la côte romantique, espérant, dans le secret de mon cœur, que puisque mon amour reste vrai, pur et, je l’avoue maladroit, la vie se laissera toucher et nous réunira. De ton côté, je crains, à raison, que l'amour que tu as eu pour moi se soit éteint depuis bien longtemps déjà.
Le manque de toi, c'est désormais un deuil que je n'arrive pas à faire, c'est mon cœur qui se meurt. C'est comme ce bouquet de roses, aussi beau soit-il, que je ne pourrai empêcher de se faner.
Le manque de toi, c'est aussi prier que tu ailles bien et que tu sois heureux, même sans moi.
J'ai essayé d'avancer, même si j'ai souvent trébuché, mais je persévérerai, même sans toi. Oui, car il le faut, la vie continue. Je dois simplement me forcer à accepter qu'à travers chacun de mes pas, ton ombre me suivra. À chaque choix, mes pensées graviteront autour de ce "nous" conditionnel, ce rêve de ce que nous aurions pu être.
Ainsi, je m’illusionne une dernière fois devant ces lignes avant de laisser la place à la mélancolie.
Voilà donc que mon fardeau s'appelle "Espoir", celui qui me ranime et m'abîme, et ma peine, quant à elle, porte ton prénom, parce que mon manque à moi, c'est toi !
Oui, la fin reste en suspend en quelque sorte, telle la frustration du personnage face à son manque justement.
Ce chapitre était fabuleux, raffiné et très profond.
Dommage que cette histoire ne comprenne qu'un seul chapitre. Mais sinon j'ai vraiment aimé !!
Cette histoire est magnifique j'ai vraiment eu l'impression de ressentir les émotions du. de la. narrateur.ice.
J'ai remarqué certaines fautes d'orthographe, je te les indique ici.
C'était vraiment très joli !
"j'ai moi-même JETÉ au bûcher"
"c'est LAISSER vaguer mon esprit"
" je CRAINS à raison"
" une fois encore, je m'illusionne une dernière fois (répétition)"
A bientôt !
Merci pour votre commentaire très encourageant.
Je vais de ce pas corriger mes erreurs .
A bientôt :)