5h 32
Night-Bar E-L-455
Quartier du Deuxième niveau
Lunaris.
« Alors que la tension entre Lunaris et Aramore ne cesse de croître, Aramore vient de retirer l’ensemble de ses ambassadeurs de notre cité. Le Sénateur ne devrait pas tarder à prendre officiellement la parole afin de rassurer les citoyens et leur expliquer la situation. Vous êtes bien sur LunarisInfo, LA chaîne d’informations en continu. Nous poursuivons tout de suite avec le récent communiqué, qui... »
« Naj’n ! Je te paye pas pour passer ta journée à rien faire ! »
A la mention de son prénom, le garçon sursauta et releva brusquement la tête. Il quitta l’écran des yeux pour les planter docilement dans ceux de Zen, son interlocutrice.
« Allez, dépêche-toi ! »
La voix n’admettait aucune contradiction. Le garçon, s’exécutant à regret, s’éloigna du bar et se dirigea vers la salle de restauration, sous le regard glacial de l’imposante patronne du night-bar E-L-455, qui ressemblait à tous les établissements nocturnes de Lunaris : des clubs un peu minables, où les employés travaillaient sans relâche, pour un salaire misérable.
Avisant une table non loin de lui, Naj’n s’y dirigea et entreprit de la débarrasser de la vaisselle qui l’encombrait, baignée de la lumière rouge et mauve des néons fixés au plafond, et laissée là par les précédents clients. Tout en s’activant, le jeune homme soupira intérieurement. Il en avait assez de ce boulot qui lui rapportait à peine de quoi vivre et de sa patronne qui s’énervait pour un oui ou pour un non. Il en avait assez de cette ville surpeuplée, pareille à une ruche gigantesque qui ne cessait jamais de bourdonner.
Oh, comme il voulait partir d’ici ! Comme il aspirait à découvrir quelques chose de nouveau ! Le serveur esquissa un sourire triste. Son rêve depuis tout petit avait toujours été de vivre une aventure, comme celles que l’on lit dans les livres...
Naj’n sortit brusquement de ses pensées lorsque la porte du night-club s’ouvrit pour laisser passer quatre silhouettes. La première d’entre elle apostropha joyeusement le garçon :
« Garçon, une table pour quatre ! »
L’interpellé lui désigna la table la plus proche d’un grand sourire, puis, emportant son tas de vaisselle sale avec lui, se dirigea vers les cuisines. Après l’avoir déposée près de l’évier, il se dirigea vers le comptoir afin d’y prendre des cartes à destination des nouveaux arrivants. Une vingtaine de secondes après, il était revenu à sa table et en frottait vigoureusement le métal avec une éponge prise à la cuisine, tout en jetant des coups d’œil à la table d’à côté, fort intrigué par ces quatre clients qui ne ressemblaient en rien aux habitués.
Ils avaient enlevés leurs longs manteaux, laissant apparaître des tenues qui fit naître une lueur d’admiration dans les yeux de Naj’n.
Des Chevaliers du Sénat.
Le jeune serveur n’en croyait pas ses yeux. Ils portaient la tunique légère de service, l’emblème de la chevalerie de Lunaris dans leur dos et un discret blaster à la ceinture. Le garçon avait étudié de fond en comble cet ordre prestigieux et presque légendaire. Il était très rare de croiser des Chevaliers au sein d’une mégalopole comme Lunaris, et plus encore dans des quartiers comme ceux du Deuxième niveau. Aussi avait-il toutes les peines du monde à refréner son excitation grandissante, mais réussit néanmoins à chasser ses pensées, pour mieux écouter la conversation qui se déroulait à côté.
« ...et lorsque je me suis présenté devant le Sénateur et lui ait rapporté ma mission, il m’a qualifié... de héros! »
L’homme qui parlait, celui-là même qui avait apostrophé Naj’n, marqua une pause, ménageant son effet dramatique.
« Attendez, vous vous rendez compte ? Je suis un héros ! Le héros de Lunaris ! » poursuivit-il en haussant le ton, déçu du manque de réactions de ses amis.
« Tais-toi, Jhorn. Tu parles trop fort ».
Le susnommé leva un sourcil surpris et parcourut la salle plusieurs fois du regard. Seules quelques autres tables étaient occupées, et, plus loin, deux hommes jouaient sur les bornes de jeu du night-bar. Un alcoolique s’était endormi sur le comptoir. Même si l’établissement ne fermait jamais, les clients se faisaient toujours plus rares en fin de nuit.
Jhorn fixa la guerrière qui lui avait adressé la parole et esquissa un sourire narquois.
« Toujours à râler, hein, Eternity ? »
La femme haussa les épaules négligemment.
« Raconte-nous plutôt ton aventure. »
- Oui ! ajouta un l’homme barbu assit à côté d’elle. Il y a trois mois, tu nous as annoncé que le Sénateur t’avait convoqué pour une mission à Aramore ? »
Jhorn prit un air mystérieux, profitant pleinement de ce moment où son auditoire était focalisé sur lui.
« Oui, c’est ça. Il m’a demandé d’enquêter sur Murène. »
La phrase, cette fois-ci, eut l’effet escompté. Les trois autres membres de l’ordre le fixaient d’un air inquiet, attendant la suite.
« Murène. Ce nom est connu de peu de gens et fait déjà trembler. Vous, Chevaliers du Sénat, n’ignorez pas que Murène est un nom de code d’un projet mené par la guilde des scientifique, et chapeautée par le Sénateur d’Aramore lui-même. Ma mission consistait donc à en savoir sur plus sur les agissements précis de Murène. Ce n’est qu’une fois entré dans la ville que j’ai pu réellement commencer mon enquête. Je ne vous cache pas que ce ne fut pas chose facile, mais heureusement... j’ai de nombreux contacts. »
Le Chevalier avait mis l’accent sur sa dernière phrase.
« Je vous épargne les détails longs et ennuyeux, mais sachez que j’ai réussi, après deux mois de travail et de recherches intensives, à pénétrer dans le bâtiment de la guilde, et plus précisément l’aile du bâtiment dédiée au projet Murène. C’était loin d’être facile, à croire que ce bâtiment Murène n’était qu’une légende urbaine. Mais moi, j’ai réussi à le trouver. Ma mission pouvait donc véritablement commencer. Une semaine après, par une nuit glaciale, j’étais caché dans un sombre buisson et observait le bâtiment Murène. À cet instant, il m’était encore difficile de concevoir que cet immeuble, à l’apparence banale, dissimulait des années de recherche scientifique. Et probablement la plus grande menace envers Lunaris depuis des décennies. »
Jhorn s’interrompit un instant, appréciant l’effet de son récit sur son auditoire. Naj’n, occupé jusqu’alors à essuyer la table crasseuse, avait interrompu son geste, suspendu aux lèvres du Chevalier. Mais lorsque ce dernier reprit la parole, ce n’était pas pour continuer son récit :
« J’ai grand soif ! Où est passé le serveur ? »
Naj’n mit quelques secondes à réaliser que l’on parlait de lui. Il lâcha l’éponge qu’il tenait à la main et s’approcha des quatre Chevaliers.
« Que prendrez-vous ?
- Quatre Attrape-rêves, répondit la femme pour le reste du groupe.
- Très bien. »
Le serveur s’éloigna rapidement, en songeant au récit qu’il venait d’écouter. Il avait hâte d’entendre la suite, aussi se dépêcha-t-il de servir les verres, admirant au passage les reflets indigo que prenait la boisson connue pour ses propriétés euphorisantes. Par chance, Jhorn semblait davantage pressé de se désaltérer que de finir son histoire, au grand dam du reste du groupe.
Les boissons alcoolisées étaient à peine posées sur la table que le Chevalier-conteur saisissait la sienne, pour la reposer une dizaine de secondes après, avec un petit claquement de langue satisfait.
« Parfait, cet Attrape-rêves. Reprenons. Où en étais-je ?
- À la plus grande menace de toute l’humanité, répondit ironiquement l’homme barbu.
- Oui, exactement. Ayant préparé minutieusement mon opération, l’infiltration ne fut pas difficile. Je vous épargnerai le récit de mes glorieux exploits ce soir. »
Naj’n quitta la table qu’il essuyait au profit d’une autre, assez proche pour entendre le récit.
« J’avais très peu de temps, aussi me suis-je dépêché, focalisé uniquement sur le cercle rouge qui figurait sur mon plan : la salle 313, au troisième étage. La porte était fermé à clé, mais une simple aiguille à coudre me suffit pour la forcer. »
L’homme, un grand sourire aux lèvres, avait déposé l’objet en question sur la table afin d’illustrer son propos.
« Cela peut sembler étonnant, reprit-il, mais rappelez-vous que ce ne sont que de simples scientifiques, persuadés que personne ne connaît l’existence de Murène, et encore moins dudit bâtiment. Lorsque je pénétrais dans la salle, il était 02h 43. Quand j’en ressortais, précisément 18 minutes plus tard, j’avais pris connaissance du projet Murène. J’avais fait une incroyable découverte. »
Jhorn croisa les bras pour attendre la réaction des autres Chevaliers. Naj’n aurait voulu s’indigner, mais la femme le fit à sa place.
« Quoi ? C’est tout ? Tu ne vas pas nous dire ce qu’il y avait dans cette pièce ?
- Je peux pas. C’est top secret. »
Un mouvement général d’indignation accueillit ces derniers propos. Seul le va-et-vient l’éponge de Naj’n vint troubler le silence qui suivit.
« Bon, finit par concéder le Chevalier en déclenchant des sourires soulagés, je peux éventuellement vous donner des indices. Mais pas plus. »
Il se pencha vers le centre de la table et son visage s’assombrit.
« Mais pas ici. Trouvons un autre endroit plus... sûr. »
- Tu as raison, Jhorn, rétorqua l’homme à côté de lui, ouvrant la bouche pour la première fois.
- Garçon, l’addition ! »
Comme à regret, Naj’n s’approcha de ses clients. Quelques secondes plus tard, les quatre Chevaliers se levaient dans un grand bruit de chaises et quittaient, l’un après l’autre, le Night-Bar E-L-455.
Naj’n, debout, les yeux fixés sur la porte qui venait de se refermer, ne savait pas vraiment s’il était excité ou déçu. Excité, parce que ce soir il avait vu des Chevaliers du Sénat et que, le temps d’une histoire, ses rêves d’aventure étaient devenus réalité. Déçu, car en fin de compte ils étaient partis, et lui ne saurait jamais le fin mot de l’histoire du guerrier.
Le jeune serveur, peinant à accepter sa réalité, poussa un long soupir, un puissant sentiment de mélancolie lui enserrant le cœur.
« NAJ’N ! »
Le garçon sursauta violemment et se retourna pour faire face à une Zen, nullement détendue.
« C’est la dernière fois que je t’y reprends » lâcha simplement la patronne, avant de détourner les talons.
À contre-cœur, Naj’n entreprit de débarrasser les verres d’Attrape-rêves, pestant intérieurement contre Zen et cette ville. Le sentiment d’euphorie provoqué par la venue des Chevaliers était passé, et laissait à présent place à une froide colère. Colère contre ce monde dans lequel il n’avait pas sa place, colère contre tous ceux qui...
Le jeune homme s’interrompit mentalement. Il venait de remarquer, posé au milieu de la table, un tout petit objet, qui brillait faiblement en renvoyant la lueur des néons du plafond. Il reposa lentement le plateau qu’il s’apprêtait à emporter, pour saisir l’objet du bout des doigts.
Il le reconnut immédiatement.
Naj’n le fit rouler entre le pouce et l’index pendant quelques secondes, songeur, puis le glissa dans sa poche. Il reprit son plateau pour aller le déposer dans la cuisine, puis retourna vers la salle de restauration.
Il lui restait encore quelques heures avant la fin de son service, et de nouveaux clients commençaient à arriver. Il saisit son éternelle éponge pour reprendre son travail.
Dans sa poche, un bout de métal semblait l’encourager.
Je ne m'attendais pas du tout à cette fin - mais je lis dans les autres commentaires que c'est ainsi que s'achève ce petit moment - bien intriguant. Nous voilà donc comme le jeune Naj'n, excités et déçus :-).
Je découvre ton univers (grâce au bingo également !) et j'espère l'explorer davantage très bientôt.
Sous la recommandation de Rimeko et étant en quête d'une histoire cyberpunk, pour le bingo, me voici ! Je dois bien avouer qu'hormis quelques maladresses qui ont déjà été relevé par Rim justement, ce texte est vraiment chouette. Il m'a donné envie d'en apprendre plus sur l'univers qui n'est pas sans me rappeler un petit peu Star Wars ( je ne sais pas si c'est l'une de tes références ?) et, bien que classique, j'ai bien aimé le cadre dans lequel tout est raconté.
Un tout petit peu frustrée de ne pas avoir le fin mot de l'histoire, mais c'est le jeu dans les histoires courtes/les nouvelles : on ne peut pas forcément avoir tout ce que l'on veut ! haha.
A l'occasion, j'irais zyeuter les autres histoires qui se déroulent dans cet univers, parce que tu as piqué ma curiosité.
A bientôt ! ~
Je profite du Bingo de lecture sur le forum pour me remettre correctement à FPA, j’ai vu un titre intéressant, le tag « cyberpunk », et me voilà :P
Un peu de chipotage parce que je peux pas m’en empêcher :
« A (À) la mention de son prénom »
« La voix n’admettait aucune contradiction » -> Sa voix ? Sinon je visualise une voix désincarnée, personnellement, alors que Zen est juste en face de lui...
« - Oui ! ajouta un l’homme barbu assit (assis) à côté d’elle. » -> Par ailleurs, normalement pour les dialogues on utilisent des tirets cadratins ( — ) et pas des traits d’union ( - ) ^^
« où son auditoire était focalisé sur lui » è> L’attention de son auditoire ? Je crois que « auditoire » et « focalisé » ça colle pas...
« Vous, Chevaliers du Sénat, n’ignorez pas que Murène est un nom de code d’un projet mené par la guilde des scientifique (des scientifiques / de scientifique), et chapeautée par le Sénateur d’Aramore lui-même. » -> * (voir plus bas)
« et se retourna pour faire face à une Zen, nullement détendue » -> La virgule est superflue ici.
« avant de détourner (tourner) les talons »
J’aurais une critique plus globale (c’est ici que le * intervient) : certaines des phrases dans le discours de Jhorn semblent vraiment faites pour le lecteur, notamment celle relevée plus haut... Ça fait généralement un peu maladroit d’avoir un personnage qui répète aux autres une information qu’ils sont tous censés connaître. Ce n’est pas si dérangeant que ça, la majorité des dialogues sont très naturels, mais comme l’histoire de Jhorn est l’élément central / perturbateur dans ta nouvelle, la moindre « erreur » se remarque.
Par ailleurs, j’aime beaucoup l’ambiance que tu installes si rapidement dans cette nouvelle – comme évoqué plus haut, je suis fan du genre cyberpunk, alors forcément ça me parle :P Et surtout, j’aime bien l’originalité de cette nouvelle ; tout se cristallise autour d’une histoire... dont on n’a pas la fin. C’est un peu frustrant, oui, mais on partage ça avec Naj’n, et ça justifie le choix d’utiliser un personnage extérieur au dialogue central. Et puis c’est sympa d’avoir une incursion dans la vie d’une personne lambda même dans un monde qui ne l’est pas – vraiment, une idée très cool !
J'ignore pourquoi mais le titre "Murène" m'a attiré. J'ai d'abords cru qu'il s'agissait d'un personnage féminin mais c'est un projet scientifique....Peut-être un mixte : un projet scientifique à propos d'une fille nommée Murène ???
N'empêche, ces Chevaliers du Sénat ne m'ont pas l'air très sérieusement impliqués dans leur travail. Venir taper la discute dans un bar miteux à propos d'un projet top secret pas loin d'oreille indiscrète de petit curieux (je ne pointe personne, suivez mon regard), ça ne fait pas très professionnel. Mais bon...il fallait bien un déclencheur à cette histoire. Je me demande ce qu'est cet objet mystérieux qu'ils ont oublié derrière eux, ces Chevaliers bavards.
J'ai hâte de lire la suite bien que je n'aie pas lu l'histoire auquel celle-ci est raccordée.
Murène ça sonnait bien ! Peut-être que c'est rattaché à une fille, je n'y ai pas réfléchi...
Désolé, il n'y a pas vraiment de suite à cette histoire... L'autre histoire (les Pilleurs de l'Aube) se situe dans le même monde, mais des années plus tard.
Oui, oui... Ils sont pas très discrets c'est clair ;D
Merci bcp ton commentaire, et (je l'espère) à bientôt !
Pétrichor.
Merci pour ton commentaire ! Oui, désolé, ça finit bel et bien comme ça... Je comprend que tu trouves ça un peu déçevant...
Mais mon but en écrivant cette histoire était de travailler le monde d'avant les Jours de Feu, de mieux situer les intrigues, les pouvoirs et les enjeux : cette histoire est le résultat de tout ça.
Mais je t'invite à aller voir mon livre "Les Pilleurs de l'Aube" si tu as aimé l'ambiance et si tu veux en apprendre plus !
Et j'ai l'intention d'écrire d'autres nouvelles du genre, qui serviront surtout à élargir la chronologie de mon bouquin. Et on connaîtra la suite de Murène à travers d'autres personnages...
Bon, je l'avoue, j'aime créer chez le lecteur ce sentiment de frustration à la fin d'un réçit... C'est plus fort que moi :D
Mais en vrai, je trouve chouette de finir de cette manière... ça ouvre sur plein de nouvelles choses.
Murène en fait c'est juste le réçit d'un garçon, qui le temps d'une soirée, a pu croire en ses rêves. C'est un moment d'évasion.
Enfin BREF, je m'égare, je pourrais en parler des heures.
Merci pour ton commentaire, et (je l'espère) à bientôt !
Pétrichor
Exceptionnelle cette nouvelle!! Franchement, tu devrais faire une suite quand tu aura fini les Pilleurs de l'Aube!! ça pourrait être parfaitement connecté, avec des références entre les deux histoires!
Et puis les personnages sont justes top! Surtout Jhorn! (C'est marrant, il me rappelle un certain Thorn... ^^)
Bref, tout ça pour dire que je suis vraiment fan, tu gères!!
Bon courage pour la suite!
Ben écoutes j'y réfléchirais ! Vu que tout le monde me le demande :D
C'est pas plutôt T'or, tu veux dire ?
Merci bcp pour ton commentaire !
J'ai bien apprécié cette histoire qui sonne comme le début d'une longue saga.
J'aime beaucoup aussi ce mélange des genres, on se retrouve dans un monde cyberpunk mais on y retrouve une forte résonnance fantasy : le jeune garçon à la condition misérable travaillant dans un bar (auberge) qui se met à rêver d'aventures depuis qu'il a rencontré des "Chevaliers"...
Néanmoins, même si ce mélange des genres est probablement volontaire, il serait peut-être intéressant de mettre plus en avant le côté "cyberpunk", car en lisant cette nouvelle, on pourrait s'y méprendre sur le genre que nous sommes en train de lire.
J'ajouterai aussi une petite critique vis-à-vis de ce que raconte le chevalier, sa mission semble plutôt confidentielle (il le dit lui-même sur la fin) alors il devrait tout de même être plus discret ! Même s'il semble vouloir se vanter de ses exploits auprès de ses camarades, certains détails de sa mission sont vraisemblablement tenus secret et un simple serveur est capable d'entendre les moindres détails, cela semble être un fort manque de professionnalisme et aucun de ses confrères ne lui rappelle cela.
Aussi, toujours pour ce fameux chevalier, il n'est peut-être pas nécessaire qu'il donne autant de détails sur sa mission (par exemple il indique l'heure exacte à laquelle il l'a commencée), autant dans un rapport destiné à ses supérieurs il y aurait une cohérence, mais dans un bar en buvant une boisson alcoolisée, cela me parait être le détail "de trop".
Rien à redire sur le style, c'est très bon, on ressent toute la prestance (et la vanité) du chevalier et le respect qu'on tous les autres personnages pour lui.
Bravo pour le récit, on a envie d'en savoir plus et de lire la suite !
Oui, c'est vrai je me suis aussi dit après coup que finalement l'histoire n'était pas si cyberpunk que ça... Tu crois qu'il faut que je modifie les genres ?
Oui tu as raison, qu'il raconte sa mission confidentielle dans un petit bar comme celui ou ils se trouvent est un peu bancal... Mais je tenais à ce que Naj'n entende vraiment quelque chose qui le bouleverse, un récit qui parle d'aventure, lui qui en rêve... Mais j'aurais pu m'y prendre un peu différemment.
Encore merci de ton commentaire, et à bientôt j'espère !
Pétrichor.
Pour faire simple : j'a-do-re ton style d'écriture et la fluidité du texte, c'est vraiment très agréable à lire. J'aime beaucoup l'histoire et j'ai plein de questions en tête !
J'ai lu en commentaire en dessous qu'il n'y avait pas de suite... C'est dommage, mais je respecte ton choix ! En attendant, je m'abonne et j'attendrais tes autres histoires : je suis tombée amoureuse de ton style, bravo !
Bonne chance pour ton projet, j'espère qu'on se recroisera ^^
Klyfire
Merci beaucoup pour ton message, ça fait super plaisir !
Sinon je suis désolé... J'avais écris cette histoire pour travailler une partie de l'univers de mon livre (dans le même style), j'avais pas tellement l'intention de la continuer. (Mais vu que tout le monde me mets la pression, j'y songerais peut-être :D).
Hé ben écoute je vais de ce pas m'atteler à lecture de ton livre !
Pétrichor.
J'ai beaucoup aimé ce récit. Le style est fluide et très imagé. Je me suis bien représenté l'atmosphère de ce night-club.
Tu as réussi à éveillé mon intérêt : va-t-il y avoir une suite ? Est-ce l'aiguille que Naj'n récupère sur la table ?
J'ai apprécié le personnage du chevalier-conteur, pas modeste pour deux sous qui étale sa réussite sans vraiment se soucier de l'endroit où il se trouve !
Au plaisir de lire la suite !
Merci beaucoup pour commentaire ! A priori non, pas de suite... C'est plus une nouvelle pour travailler le style et l'univers d'un plus gros livre... que j'écris et que j'ai hâte de mettre sur le site !
Merci pour Jhorn ! C'est exactement comme ça que je voulais le faire.
A bientôt alors !