Muse

Par Haibing

Je passe des nuits à tisser sur ton dos

À travers les persiennes de l’obscurité

Des pensées que tu ne liras pas

Je passe un temps éperdu à fredonner

Des chants que tu n’entendras pas

Destinés à mourir sans gloire

Derrière le moucharabieh de mes songes

Au-delà de la fenêtre, sûrement, une nuit sans étoiles

Et demain, une vie sans lumière

Le jour a fait faux bond

Je suis gangrénée par des mots

Un faisceau filtre sous la porte

Lumière artificielle

Energie des génies

Les volets clos, les muses endormies ne devinent pas

Le destin enlevé de l’auteure inachevée.

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NM Lysias
Posté le 27/05/2020
Salut,

En quelques mots, je me suis rendu en Arabie,, me suis inséré dans une lampe sans magie et ais observer une personne (un auteur) perché sur un fil de déprime.
C'est beau...
Pluma Atramenta
Posté le 18/05/2020
Coucou !

Ce poème est très bien, et très fluide à la lecture. C'est léger, délicat et envoûtant...
De belles comparaisons, etc.
Bonne continuation dans le monde fantastique de l'Inspiration !
Pluma.
Haibing
Posté le 18/05/2020
Merci merci merci!!!! ça me donne des ailes pour continuer à écrire!!!
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