Je passe des nuits à tisser sur ton dos
À travers les persiennes de l’obscurité
Des pensées que tu ne liras pas
Je passe un temps éperdu à fredonner
Des chants que tu n’entendras pas
Destinés à mourir sans gloire
Derrière le moucharabieh de mes songes
Au-delà de la fenêtre, sûrement, une nuit sans étoiles
Et demain, une vie sans lumière
Le jour a fait faux bond
Je suis gangrénée par des mots
Un faisceau filtre sous la porte
Lumière artificielle
Energie des génies
Les volets clos, les muses endormies ne devinent pas
Le destin enlevé de l’auteure inachevée.
En quelques mots, je me suis rendu en Arabie,, me suis inséré dans une lampe sans magie et ais observer une personne (un auteur) perché sur un fil de déprime.
C'est beau...
Ce poème est très bien, et très fluide à la lecture. C'est léger, délicat et envoûtant...
De belles comparaisons, etc.
Bonne continuation dans le monde fantastique de l'Inspiration !
Pluma.