Quand on est habitué à mentir
On devient fidèle au mensonge
C’est une coutume qui ronge
Et c’est difficile de se retenir
C’est utopique de se repentir
Elle aspire comme une éponge
Notre existence et nous plonge
D’où l’on ne peut plus sortir
C’est un chemin de non-retour
Soyons habitués à dire la vérité
Ce soir, je prie pour les obsédés
Ceux qui veulent couper court
Il y a beaucoup de vomis autour
C’est une aventure trop risquée
Où les a-t-on donc débusqués,
Ces sales langues de vautours ?
Je ne suis surement pas parfait
Sans quoi, je serais suffisant
Pourtant si j’observe les gens
C’est pour alléger mon forfait
Des conseils légers et surfaits
Pour paraitre criminalisant
Nous, des êtres si négligents
Face à la vérité et ses bienfaits
Nous sommes avares et barbares,
Nous oublions rarement le mépris,
Tellement rancuniers envers l’inique
Qu’on croit être innocent à la barre
Pour un bobard, elle aurait la niaque,
Tourmenterait sans cesse ton esprit
Soit honnête ou alors, tu seras puni
La vie est tellement mythomaniaque