Des bonnards sans crédit qui se croient fucking drôles
Sont là, dans la nouba, engloutissant l'alcool
Avec l'exact débit que le goulot leur offre
Car le trésor se boit à même le vieux coffre.
Je ne veux pas l'orgueil qui leur pousse aux chevilles.
Ils ne sont pas si beaux mais pourtant ils scintillent.
Une larme à leur œil, la sueur qui les trempe,
Les voilà de nouveau se tordant jusqu'aux crampes.
Mais ces petits tyrans des soirées rock 'n' roll,
Imposant leur avoir et leur mépris des contes,
N'ont qu'une nuit de gloire et une vie de honte.
Leur musique ne fait que mouvoir les ivresses.
Ça ne dure qu'un temps d'incarner le beau rôle,
Juste un karaoké et demain cela cesse.