Tu la vois cette bûche ?
Ok.
Ignore la.
T’as pris de bonnes résolutions, je te rappelle. Pis tu te souviens du foie gras que tu t’es enfilé à Noël ? Ouais, bah imagine un peu la gueule du tien après ça.
— Mais alors ma petite Grace ! Je ne t’ai même pas fait la bise quand ça a sonné de partout… Oups, pardon ma chérie, laisse moi essuyer cette goutte de champagne.
Je me mords la langue. Non, tu vois ça, Tata, c’est pas une goutte de champagne, c’est un torrent. Ma robe est fichue. Super, j’avais prévu de la ramener à la boutique. L’étiquette me gratte les bourrelets depuis tout à l’heure, mais c’est pas grave. Allez, souris, elle va te chier une pendule sinon.
— Voiiiilà ma madeleine, HIPS, oh la la si ton oncle me voyait dans cet état ! Alors, ça donne quoi tes études ? Toujours à étudier tes macaques japonais ?
Bonnes résolutions, rappelle toi. Ne mords personne, respire. Réponds poliment.
— Je n’étudies pas que les macaques japonais, Tata. Je fais de l’éthologie animale. Le mois prochain, je partirai loin étudier les dauphins.
— HAHAHAHAHA.
Ah mais oui. Le voilà. C’était trop calme sans le beauf.
— Les dauphins ? Mais c’est légal de laisser une baleine étudier les dauphins ?
Serre ta coupe. Au mieux tu la casses, au pire, tu lui exploses sur son crâne chauve. Et souris, bordel, souris !
— Je te souhaite une belle année à toi aussi mon cher Octave. Figure toi que j’ai appris récemment qu’il y avait un lien très intéressant entre la pilosité crânienne et l’activité sexuelle. Et si j’en crois ce que je vois, je déduis que tu as encore quelques efforts à fournir pour que ta copine, qui est en train de draguer le cousin Thomas depuis tout à l’heure, soit émoustillée par tes capacités érotiques.
Allez hop, on se casse. Pas le temps d’écouter les réflexions faussement choquées de la cavalerie.
Tiens, et si on allait voir ce qui se passe du côté de la bibliothèque ? Papy avait l’habitude d’y cacher quelques cigares sous le siège du fauteuil en cuir. Oh et puis cette coupe, j’en veux plus. J’en fais quoi ? Allez, tiens petit cactus, cadeau.
— Pardon… Excusez moi, j’aimerais passer…
Allons donc. Ils sont sourds ? Je mets les formes pourtant ! Je toussote discrètement, je tapote l’épaule du type (puis d’abord, c’est qui celui-là ?). Oh puis merde !
— HEY ! Doucement Grace, t’es pas une brindille je te rappelle !
Ah si ça y est, je le remets. Le cousin chelou qui vient de je ne sais quelle bourgade Suisse. Plein aux as, con comme ses pieds. Je rentre le ventre pour finir de passer entre lui et sa chère colombe, leur décochant mon plus beau sourire Colgate.
— Désolée, je t’ai fait signe mais tu ne m’as pas entendu !
C’est quoi ce regard ? Et puis la paille, elle me veut quoi ?
— Excuse nous. Dis moi Grace, c’est vrai que tu avais essayé un régime l’année dernière ? Une amie de Pamela (et le v’là qu’il me montre sa blonde) en a testé un qui a fonctionné. Bon, elle a juste fini au bistouri pour le décorum, mais elle était super contente, n’est-ce pas chérie ?
Et elle acquiesce de toute sa tête osseuse. Je dois dire quoi là ? Sois sympa, il pense qu’il te rend service en te donnant l’info du siècle.
— Euh, oui j’en avais essayé un. Mais pas probant, comme tu peux le constater.
Silence gênant. Ils se regardent et moi, comme d’habitude, je suis de trop. Je me dandine, triturée à l’idée de remonter mon collant qui tombe et de garder une base de civilisation. L’allumette me regarde, et se sent obligée de me donner des conseils.
— Tu sais, il y a de très bon résultats avec la chirurgie. Tu devrais peut-être y songer.
— Et pourquoi ? Mes 154 kg me vont comme un gant. Tu ne trouves pas ?
J’en ai marre. Clairement. Qu’est-ce que je fais encore là ? D’ailleurs, je me barre.
Enfin la bibliothèque. Personne. Ouf ! Je referme doucement la porte (pas besoin de rameuter tout le patelin). Les sièges en cuir sont là, comme dans mon souvenir. Le billard aussi. Qui ça intéresse ? Je fouille sous l’assise, mais ne trouve rien. Mon collant me gêne, et je me rappelle que je peux enfin le remonter.
— Ce que tu cherches a déjà été consommé.
Hein ? Qui me parle ? Je me retourne vers la grande fenêtre. Un vieil homme me regarde, appuyé contre un mur. Il fume un cigare (mon cigare !), et m’observe nonchalamment derrière des lunettes aux verres épais.
— Vous êtes qui ?
— Moi ? Celui qui a trouvé ta planque, visiblement.
Non mais, il sort d’où ce pécore ? Vu sa dégaine, il est surement pas du côté bourgeois de la famille. Mais je ne l’avais jamais vu auparavant. Il tire sur son cigare.
— Alors, dis moi gamine… A ce qui parait, t’as des plans pour la nouvelle année ?
— Des plans ?
— Oui. Des voeux. Des bonnes résolutions. Tu vois de quoi je parle ?
Commence à me pomper l’air, le vieux. Je ne sais même pas s’il compte parmi mes ancêtres, et il veut que je lui cause de mes ambitions ?
— Pourquoi je devrais en parler avec vous ? On ne se connait pas que je sache ?
Et le voilà qui se marre comme un phoque asphyxié.
— La question n’est pas de savoir si je te connais où non, mais si toi, tu te connais assez. Es-tu assez motivée pour être bien dans ta peau ? Ou plutôt devrais-je dire… Pour oublier ta famille ?
Mais qu’est-ce qu’il chante le Père Fouettard ? Je veux perdre du poids, oui, mais en quoi ça concerne ma famille ?
— Je ne vois pas le rapport. Mon corps m’appartient.
Pourquoi je me justifie, sérieusement ? Il s’approche de moi.
— Il semblerait, Grace, que tu n’aies pas vraiment compris ce que tu veux être.
Je le fixe avec des yeux ronds. Puis d’un seul coup, ça remonte. Au diable les bonnes résolutions, je reprendrai demain après une bonne nuit de sommeil. Et un bon coup de gueule.
— Bon, ça commence à me pomper l’air ! Pourquoi tout le monde pense savoir mieux que moi ce que je dois faire ? Mes études, mon physique, et puis quoi encore ?!
Je me mets à hurler dans la bibliothèque paisible. Je suis sure qu’on m’entend à l’autre bout de la baraque.
— Oui je veux maigrir, ressembler à autre chose qu’à un panda boulimique ! Oui je veux être maigre, filiforme, anorexique même ! Je veux que les gens me regardent, et me disent que je suis belle, que je leur plais, et pas seulement que je suis gentille ! Je veux qu’on m’admire, qu’on me soutienne ! J’veux être une bombe, bordel !
Je m’arrête. Je suis toute rouge, essoufflée comme un boeuf qui a tiré sa charrette sur des milliers de kilomètres. Le vieillard sourit, crache un rond de fumée et me regarde avec un air de conspirateur.
— Nous y voilà. Si c’est bien ce que tu souhaites, nous allons nous amuser tous les deux.
Il va écraser le cigare sur un livre ouvert sur la table. Je suis trop choquée pour agir. Le vieux se tourne vers moi et enfonce ses mains dans sa redingote cramoisie et rapiécée, tout droit sortie du XIXème siècle.
— Le problème n’est pas là où tu le crois, gamine. Il y a du poids en toi, mais ce n’est pas celui qui te gâche la vie. Mais tu as raison, Grace.
Il se penche vers moi, un sourire malicieux sur ses lèvres brunies.
— Mets le feu. Brûle tout ce qui est mauvais. Explose, Grace, explose !
Je recule, effrayée. Il est complètement taré ce gars en fait. Il faudrait peut-être que j’appelle quelqu’un ? Je bute contre la grande bibliothèque, et remarque trop tard le buste de mon arrière grand-père me tomber dessus.
Le choc est rude.
Misère. J’ai mal au crâne. J’ai dû me casser le cerveau, c’est pas possible. J’essaie de me redresser, je me sens toute légère. Je dois être au paradis. J’entends de loin une espèce de Tic-Tic-Tic régulier.
J’ouvre enfin les yeux. Je suis toujours dans la bibliothèque, mais le papy n’y est plus. Je me frotte la tête, et ma robe glisse sur mes épaules. Qu’est-ce qui se passe ? J’oublie la nausée, je me redresse illico. Ma robe me tombe aux chevilles.
— C’est quoi ce délire ?
Je suis choquée. Mon gras a disparu ! Vite, un miroir. Je fonce vers la vitrine contenant les trésors de la famille. Mon reflet me renvoie l’image d’une femme incroyablement belle, svelte et fine. Ses cheveux bruns tombent en élégantes ondulations sur ses épaules. Et le plus dément dans tout ça, c’est que cette nana, c’est moi.
Mais il y a autre chose. Le plus fou, finalement, c’est peut-être ce compte à rebours qui luit doucement entre mes deux seins. Je baisse le regard vers mon soutien gorge, et je lis à l’envers « 12:35 ». Le 35 devient, 34, puis 33, puis 32. Les Tic-Tic-Tic s’écoulent en même temps que ces chiffres sur mon sein gauche.
— Mon Dieu.
Je crois que j’ai une bombe entre mes nibards. Soudain, j’entends la porte s’ouvrir, et me cache vainement en croisant mes jambes et mes bras sur mon nouveau corps. C’est Coton-Tige, la copine de mon cousin Suisse. Impossible de me rappeler de son nom. Elle me regarde, les yeux ronds comme des soucoupes. Un silence s’installe, puis je m’agace.
— Rentre, reste pas comme ça ! Ferme la porte derrière toi !
Elle s’exécute, et s’avance vers moi. Elle regarde le buste en argile en miette au pied de la bibliothèque, ma robe à côté, moi en sous-vêtements trop larges. Visiblement, elle non plus ne pige rien. Mais il est hors de question de lui montrer les chiffres qui s’amenuisent petit à petit sur mon thorax.
— Grace, tu as … Tu as maigri.
Alors ça, si je m’y attendais. On enfonce les portes ouvertes on dirait.
— Oui. Un ver solitaire. Ultra fulgurant. Mais c’est bon, je l’ai retiré.
Elle me regarde encore avec des yeux ronds. Je crois qu’elle panique. Elle recule discrètement.
— Je vais chercher tes parents. Bouge pas. J’arrive.
Je lui crie de rester, mais rien à faire. Elle part comme une furie, et je l’entends qui hurle dans les escaliers.
— « GRACE A MAIGRI, VITE, AU SECOURS, GRACE A MAIGRI !!! »
Au secours, carrément ? J’en profite pour courir récupérer ma robe, et l’enfile rapidement. J’attrape la cordelette qui retenait le rideau, et me l’attache autour de la taille pour serrer le tissu contre ma nouvelle silhouette. J’entends déjà le troupeau se mouvoir dans les escaliers. La lueur des chiffres qui s’écoulent en moi ne se voit plus. Mais j’entends toujours ce petit Tic-Tic-Tic qui ne présage rien de bon. J’y jette un coup d’oeil rapide, et voit qu’il ne reste que 8 minutes et 14 secondes. Je déglutis.
Les cousins, tantes, parents, tous entrent dans la bibliothèque. Ils débordent dans le cadre de la porte, et s’entassent à plusieurs mètres de moi. Tous me dévisagent et causent, l’air mauvais.
— En fait, ça ne lui va pas tant que ça la taille 36…
— J’étais pareil quand j’étais jeune… mais moins fade au niveau du visage.
Ah, ça y est. Je comprends ce que voulait dire le vieux. Je croise les bras et m’installe sur le fauteuil en cuir.
— Tu nous expliques Grace ?
—Bien sur. J’ai maigris, comme vous pouvez le voir. J’ai pris de bonnes résolutions, et ça a marché ! Mais le meilleur, ce sera dans … (je jette un coup d’oeil entre mes deux seins) un peu moins de 5 minutes. Pour que ça se concrétise, il va me falloir perdre le vrai poids. Celui qui pèse lourd sur la Balance.
Les Tic-Tic-Tic semblent s’emballer. Je les entends qui s’énervent, se rapprochent, menaçants. Je les regarde, le sourire au lèvre. Je suis peut-être un peu trop confiante.
Je frissonne. Ma poitrine chauffe. Mes parents foncent vers moi, me hurlant des horreurs.
Et ça y est.
J’explose.
Une petite remarque: "savoir si je te connais où non" - ou
C'était une lecture fort plaisante, merci!
A bientôt !
Beau bouquet final !
À un moment, j'ai cru que Grace allait voyager dans le temps, lorsque les standards de beauté n'avaient rien à voir avec les dictats totalitaires d'aujourd'hui.
Et, j'adorerais avoir sa répartie en soirée, comme par exemple à l'oncle chauve.
Alors, je le dis bien fort : Grace, c'est moi ! (enfin, à l'intérieur)
Merci pour ce moment de saine révolte, me voilà motivé, ce soir, ça va chier !!!
:-D
Je suis ravie que tu te retrouves en Grâce, je pense qu'elle recoupe pas mal de nos impressions et de nos sentiments intimes, sans filtres !
J'espère que tu n'as pas fait trop de misère au nouvel an haha !
A bientot !
Pas de péremption entre nous !
C'est tellement une belle critique de la société actuelle ! Peu importe comment on est, on est jamais assez bien pour les autres et c'est terrible. Elle encaissé sacrément bien les remarques et explose au bon moment ! Super !
Bonnes fêtes ;)
J'espère que tu vas bien, et te revoir bientôt !
J’ai connu une femme en surpoids qui n’avait pas été stigmatisée par sa famille et qui n’était pas complexée. Elle parlait assez librement de la problématique liée au surpoids et avait la force de l’assumer.
J’aime bien ce monsieur bizarre qui lui fait comprendre que le souci n’est pas où elle le croit. Je ne comprends pas bien l’apparition du compteur : c’est le détail qui m’a fait penser qu’elle explosait pour de bon. Je préfère que ce soit une métaphore, et j’espère qu’elle se sentira libérée après.
Coquilles et remarques :
On dirait que tu n'aimes pas beaucoup des traits d'union... ;-)
— Ignore la [Ignore-la]
— laisse moi essuyer cette goutte [laisse-moi]
— oh la la si ton oncle me voyait [oh là là ; suivi d’une virgule]
— Bonnes résolutions, rappelle toi [rappelle-toi]
— Je n’étudies pas que les macaques [Je n’étudie]
— Au mieux tu la casses, au pire, tu lui exploses sur son crâne chauve [tu la lui]
— une belle année à toi aussi mon cher Octave. Figure toi que j’ai appris [virgule après « aussi » / Figure-toi]
— Pardon… Excusez moi [Excusez-moi]
— Ah si ça y est, je le remets [virgule après « Ah si »]
— je ne sais quelle bourgade Suisse [suisse ; c’est un adjectif]
— Désolée, je t’ai fait signe mais tu ne m’as pas entendu [entendue]
— Excuse nous. Dis moi Grace [Excuse-nous / Dis-moi / virgule avant « Grace »]
— il y a de très bon résultats [bons]
— Mes 154 kg me vont [kilos]
— Alors, dis moi gamine… A ce qui paraît [pas de virgule après « Alors », mais une avant « gamine » / À ce qu’il paraît*]
— Oui. Des voeux [vœux]
— On ne se connait pas que je sache [virgule après « pas »]
— essoufflée comme un boeuf [bœuf]
— Il est complètement taré ce gars en fait [virgule avant « en fait »]
— et remarque trop tard le buste de mon arrière grand-père me tomber dessus. [arrière-grand-père / qui me tombe dessus]
— Je baisse le regard vers mon soutien gorge [soutien-gorge]
— la copine de mon cousin Suisse [suisse ; c’est un adjectif]
— Impossible de me rappeler de son nom [« de me rappeler son nom » ou « de me souvenir de son nom »]
— le buste en argile en miette [en miettes]
— J’y jette un coup d’oeil rapide, et voit [d’œil / et vois]
— Tu nous expliques Grace ? [virgule avant « Grace »]
— Bien sur. J’ai maigris [Bien sûr. J’ai maigri]
— je jette un coup d’oeil [d’œil]
— un peu moins de 5 minutes [cinq ; en toutes lettres]
— Celui qui pèse lourd sur la Balance [balance]
— Je les regarde, le sourire au lèvre [aux lèvres]
*Tu as écrit « surement, connait, sure », mais « paraît ». Tu peux choisir d’appliquer les rectifications orthographiques de 1990 et de ne pas mettre d’accent circonflexe dans ces mots, ou garder la graphie classique (sûrement, connaît, sûre, paraît), mais il faut faire la même chose partout.
Merci beaucoup d'avoir commenté et d'avoir relevé mes erreurs. J'essaierai de prendre le temps d'expliquer précisément tous les détails que j'ai mis dans mon texte, car tous ont leur part de symbolique (le fameux compte à rebours sur le coeur, les prénoms, le comportement "gros"ssier, le vieux monsieur à lunette épaisse...). Tout était réfléchi et prévu pour l'histoire.
En effet, la stigmatisation des personnes obèses ou en surpoids n'est pas neuve, tout comme celles des personnes trop maigres. Raison pour laquelle c'est la fameuse jeune femme anorexique qui découvre Grâce.
Merci d'avoir pris du temps pour cette nouvelle !
En effet, ce n'est pas mon habitude d'écrire sur ce ton là, mais il le fallait pour entrer dans la tête de Grâce et de cette personnification.
J'espère que tu as pris plaisir malgré tout ! A bientôt !
Merci pour ce bon moment
J'ai pris plaisir à écrire cette nouvelle, ce côté exutoire est très satisfaisant je t'avoue !
A bientôt !
Vues les consignes du concours, on s'attend à ce que son souhait se transpose littéralement dans la réalité. Mais on suit sa dégringolade avec beaucoup de délice ! Et le personnage du "diable" ou du "génie" est très bien rendu, angoissant et intriguant à la fois.
Bravo !
Merci pour tes remarques, je les enregistre comme de chouettes encouragements :)
A bientôt !
J'espère que pour Grace, l'année 2020 sera la suite de cette soirée épique !
J'ai beaucoup aimé.
L'explosion de Grace serait géniale à transcrire, mais je voulais surtout montrer son cheminement, l'éclosion de la douleur, la lumière faite sur le chemin semé d'embuches !
Je m'amuserai peut-être à écrire la suite après le concours ! Merci d'être passé par là :D
Merci encore pour ces compliments, je suis toute gênée haha !
Bravo !
Du coup quand il est question d'explosion, je me surprends à l'imaginer en train de hurler, voire même de causer un véritable massacre car finalement, y en a quand même qui le méritent bien.
Au final, c'était une nouvelle vraiment sympa à suivre avec une héroïne qui détonne et qui m'a beaucoup plu ! :)
C’est exactement ça, mais comme tu l’as lu aussi, Grâce le leur rend bien par moment. Et l’extrême de la copine anorexique est aussi important, il a son poids sur la balance ;) la manière dont les deux communiquent est aussi une clé dans l’histoire.
Encore merci d’avoir commenté ! Je te souhaite de parvenir à exploser aussi bien qu’elle !
Le truc du compte à rebours est bien trouvé aussi.
Bon, j'aurais bien aimé assister à l'explosion, que j'imagine énorme avec la voix amplifiée et tout (comme les beuglantes dans HP), mais Grace s'est offert l'équivalent de 10 ans de thérapie grâce à ce drôle de monsieur !
Bien sympa à lire !
L’explosion est ultra tentante à écrire, alors pourquoi pas reprendre tout le projet après le concours ? Je voulais avant tout ici faire éclore le cheminement de la libération de Grâce, qui était déjà bien sensible et presque mûre !
Je suis très contente que le texte t’aie plu !
J'aime beaucoup ce petit doute à la fin... Elle explose métaphoriquement ou le cousin y passe ?
Ce serait dommage de mourir juste avant de comprendre ce qu'il faut réellement larguer comme poids ;-)
Très sympa comme lecture dans tous les cas !
J'aime bien l'idée de laisser planer le doute, mais il va falloir que je vous réponde j'imagine... :D
Elle explose métaphoriquement. Sinon, à quoi bon ce corps de bombasse si elle ne peut pas en profiter ensuite ? ;)
Quelques coquillettes (j'ai pas l’œil de lynx de Fannie, mais j'essaie :P) :
"J’ai du (dû) me casser le cerveau, c’est pas possible."
"Tu as maigris (maigri)"
"Un verre (ver) solitaire."
"J’ai maigris (maigris)"
Wow, mais elle envoie ton histoire ! J'adore la façon dont c'est écrit, ça se lit super bien on a vraiment l'impression d'être dans la tête d'une vraie personne, et puis c'est drôle et percutant à la fois, non, vraiment, j'adore !
Et puis, brr, cette famille... Le pire c'est que c'est douloureusement réaliste, qu'il y en a plein, des "proches" comme ça, prêt à tout critiquer, à commencer par le poids... Tout à fait d'accord avec cette pauvre Grace, vraiment le seul truc qu'on a envie de faire dans ces cas-là c'est d' "exploser" tout le monde ! Joli jeu sur le double sens de ce verbe, d'ailleurs, entre le sens littéral et le figuré...
Super participation en tous cas ;)
Merci beaucoup pour tes encouragements, ça me motive énormément.
La pauvre Grace était déjà mal partie avec ce prénom qui lui colle littéralement à la peau, et que dans tous les cas, elle reste le vilain petit canard..
Encore merci ! Je m'en vais lire cette nuit les autres participations !
J'ai beaucoup apprécié le côté "compte à rebours" qui était inattendu dans ce contexte-là. A la lecture, j'ai senti que j'accélérais le rythme. C'était juste génial comme sensation. Merci pour ça !
J'attends donc de voir si le flou de la fin est voulu/assumé, si c'est moi qui ai mal compris. Bref, j'attends ta réponse avec impatience.
Merci d'avoir participé ! :)
Alors pour te dire, elle explose métaphoriquement mais je t'avoue que j'ai longuement hésité. D'où le flottement à la fin : elle le fait ou elle le fait pas ?!
Au moins, sa conscience sera plus légère !
Merci beaucoup pour ton commentaire, ça m'a mis en joie !