Nouvelle

Par Nana

 

Marc se dirigeait à grands pas vers sa voiture, seule en plein milieu du parking et presque entièrement recouverte de neige. La petite Supercinq semblait se ratatiner sur elle-même pour résister aux assauts du vent glacé qui soufflait depuis les sommets. Marc avait espéré finir plus tôt, ce soir, pour avoir le temps de passer au café discuter un peu avec les collègues et se réchauffer avant de reprendre la route, mais avec les chutes de neige de ces dernières heures, le damage avait été compliqué. Et le vieux ratrack en fin de course de la petite station de ski ne facilitait pas son ouvrage nocturne.

Il retira une de ses moufles pour fouiller dans sa poche et en sortir ses clés. Il s’installa au volant pour allumer le moteur, puis ressortit muni de sa raclette à neige. Il était fatigué - passer toute la saison d’hiver à travailler de nuit, entre les routes enneigées pour rentrer chez lui et la dameuse sur les pistes, c’était un métier pour les jeunes. Il commençait à être trop vieux pour ces histoires.

Avant de prendre la route, Marc y jeta un œil pour évaluer l’épaisseur de neige. Les chutes s’étaient enfin calmées et le ciel argenté laissait apparaître la lune entre deux lambeaux de nuages. Sur sa droite, les pistes de ski reluisaient dans cette lumière fantomatique. La petite départementale disparaissait dans l’ombre des sapins au virage suivant - la couche de neige serait moins importante dans la forêt. Marc espérait que ses pneus cloutés suffiraient pour le mener à bon port et qu’il n’aurait pas à sortir les chaînes ce soir.

Il entra dans l’habitacle qui s’était délicieusement réchauffé, alluma l’auto-radio qui lança Enjoy the silence de Depeche Mode, et démarra en douceur dans le silence de la nuit.

Arrivé au niveau du lac du Loup, en plein coeur de la forêt, les phares de la Supercinq accrochèrent une bande réfléchissante et une silhouette sur le bas-côté gauche. Un touriste avait-il eu un accident ? Marc ralentit, éteignit l’auto-radio et baissa ses phares pour ne plus être éblouit. Une personne immobile semblait le regarder, le visage caché par des lunettes de soleil. Des lunettes en pleine nuit ? s’étonna Marc intérieurement. Il s’arrêta, ouvrit sa fenêtre et salua de la main, un peu méfiant.

— Bonsoir ! Vous êtes perdu, monsieur ? Vous avez besoin d’aide ?

La silhouette sembla s’animer au son de sa voix.

— Oh, enfin ! Il n’y a pas beaucoup de circulation sur cette route !

La voix était clairement féminine. Elle retira ses grandes lunettes Vuarnet et s’approcha de la portière. Marc était bouche bée, décontenancé par l’apparition de cette jeune femme en plein milieu de nulle part.

— Si vous allez par là, reprit-elle en faisant un vague signe de la main vers sa gauche, vous pourriez me faire un bout de chemin ? J’ai le monoski et les chaussures, et je crois pas que j’aurai le courage de marcher plus longtemps.

— Mais d’où venez-vous, comme ça ? Et où pensiez-vous aller par ce temps ?

— Oh, j’étais chez des amis, mais on s’est disputé, alors je suis partie… Je vais dans cette direction.

Tout en refaisant son geste vague, elle se retourna et partit ramasser quelque chose sur le bas-côté - son matériel de ski apparemment. Heureusement que Marc avait la galerie sur le toit. Il sortit en soupirant, pêcha les sandows dans son coffre et lui prit le lourd monoski des mains.

— Allez donc vous réchauffer à l’intérieur pendant que j’attache ça sur le toit.

La jeune femme s’exécuta sans un mot, laissant Marc se débrouiller avec son matériel. Il soupira encore, pensant à l’inconscience des touristes à la montagne. Partir à pied, en pleine nuit, avec son monoski à porter ! Cette jeune fille aurait pu avoir de sérieux problèmes s’il n’était pas passé par là ; à part le chasse-neige dans quelques heures, il ne voyait pas qui aurait pu emprunter cette route. Un peu énervé à présent, il attacha le dernier tendeur et rentra dans la voiture. Le moteur tournait toujours et la chaleur se déversait des petites grilles avec application.

— Bon, j’espère que vous n’allez pas à La Toussuire, parce que moi je redescends sur La Bise. Il est tard et j’ai pas vraiment le temps de faire un détour pour vous déposer à votre chalet de vacances…

— Oh ! Non, non, je crois que je vais dans la même direction que vous... C’est… Je ne me souviens plus du nom du village, conclut-elle, dépitée.

Marc s’adoucit devant son désarroi. Cette pauvre jeune fille avait l’air perdu et désemparé, et lui la menaçait de l’abandonner, seule au milieu de la nuit, si elle n’allait pas dans sa direction.

— Hum… Bon, ne vous inquiétez pas, au croisement plus haut on regardera les panneaux et vous me direz quelle direction prendre. Je ne suis pas à quelques kilomètres près !

Il ralluma l’autoradio qui reprit l’album de Depeche Mode sur Personal Jesus. La jeune femme tapa des mains :

— J’adore cet album !

Tout en redémarrant, Marc sourit dans sa barbe :

— C’est ma femme qui me l’a offert la semaine dernière. D’habitude j’aime pas trop les nouveautés, mais j’aime bien celle-ci !

Marc continua à rouler sans à-coups pendant que la jeune fille chantonnait. Ils sortirent enfin de la forêt et la couche de neige sur la route s’épaissit. Il n’y avait aucune trace de passage d’une voiture devant eux et Marc redoubla de prudence - il savait que le précipice à sa gauche était presque à pic et qu’il ne valait mieux pas se mettre à déraper. Heureusement, il n’y avait pas de virages sur cette section, et le croisement avec la route principale n’était plus très loin. Par beau temps, en pleine journée, cette route était magnifique : la vue sur les montagnes tout autour et la vallée en contrebas était époustouflante. Il y venait souvent pour promener ses chiens et les laisser courir tout leur saoul. Mais en plein milieu de la nuit, avec la lune qui disparaissait derrière les nuages, c’était plutôt lugubre. La neige recommençait à tomber, les flocons se reflétaient dans la lumière des phares, et Marc n’y voyait plus qu’à quelques mètres devant son capot.

Une forme noire jaillit soudain de sa gauche et la petite Supercinq heurta quelque chose. Marc se retint de freiner pour ne pas partir en dérapage et réussit à s’arrêter, ou plutôt à s’encastrer, contre le talus à droite de la route.

— C’est pas vrai ! C’était un sanglier, ça, j’en suis sûr… J’espère que mon pare-choc n’est pas foutu !

— Oh, non ! J’espère que le sanglier n’est pas blessé, c’est horrible !

Marc se pencha pour attraper une lampe de poche dans la boîte à gants. Décidément, ça n’était pas son soir. Pendant qu’il allumait sa lampe et remettait ses moufles, il entendit sa passagère fouiller à la recherche d’une autre lampe.

— J’en ai une à l’arrière, attendez.

Il éteignit les phares et sortit ouvrir le coffre, suivit de la jeune fille.

— Voilà, tenez. Vous devriez mettre vos gants, vous allez attraper des engelures, mademoiselle.

— Il ne fait pas si froid, je trouve.

Il l’entendit s’éloigner de quelques pas.

— Le sanglier n’est plus là !

Elle s’était dirigée vers le lieu de la collision. Marc examinait son pare-choc, qui n’avait apparemment pas souffert. Il appuya un peu partout, tira sur les bords pour voir si ça bougeait, puis observa le capot avec attention. Satisfait, il se redressa et chercha sa jeune passagère du regard. Elle n’était plus en vue.

— Mademoiselle ? Ne vous éloignez pas, on ne voit rien avec la neige, vous risquez de glisser !

Pas de réponse. Il éleva la voix :

— Mademoiselle ?

Il éteignit sa lampe pour essayer de repérer celle de son auto-stoppeuse. En attendant que ses yeux s’habituent à la nuit noire, il resta immobile dans le silence cotonneux de la nuit enneigée. Au bout de quelques minutes, il commença à distinguer les formes autour de lui : la tache noire de sa voiture, le long ruban plat de la route qui luisait légèrement sous les apparitions intermittentes de la lune, et quelques bouquets d’arbres au dessus et en dessous, entre les pâturages vides. Mais aucun signe de sa passagère. C’est comme si elle s’était évanouie dans le paysage nocturne.

Il distingua enfin, un peu en arrière, un chemin qui montait vers le champ au dessus, coupant en deux le haut talus, seule voie possible en dehors de la départementale sur le flanc escarpé de la montagne.

— C’est pas vrai, j’espère qu’elle n’a pas été se perdre là haut, la couche de neige va complètement la bloquer… Marc commençait à être vraiment fatigué de cette nuit interminable. Tout en pestant dans sa barbe, il se dirigea vers le chemin sans rallumer sa lampe, dans l’espoir d'apercevoir celle de la jeune fille. Il semblait y avoir des traces de passage, mais il était difficile de savoir si elles étaient fraîches ou non. En montant, Marc commença à sérieusement s’enfoncer : il avait à présent de la neige jusqu’à mi-cuisse. Tant bien que mal, il arriva en haut du talus et s’approcha du bord pour essayer de repérer quelque chose autour de lui. Il voyait la Supercinq un peu plus loin et l’étendue blanchâtre des champs en contrebas, mais toujours aucune lumière à l’horizon. Il se tourna vers le champ au dessus de lui et crut distinguer une forme sombre et solitaire un peu plus haut.

— Mademoiselle ? C’est vous ?

Sa voix résonna dans le silence. La forme sembla bouger, mais en glissant étrangement sur le côté. Marc se frotta les yeux - la pâle lumière de la lune devait lui jouer des tours. En effet, en regardant de nouveau, il ne voyait plus rien. Il éleva la voix encore une fois, au cas où la jeune fille soit tombée non loin :

— Mademoiselle ? Si vous m’entendez, allumez votre lampe, ou criez, que je vous retrouve !

Il attendit encore quelques instants avant de se résigner en soupirant.

— Bon, j’appellerai la gendarmerie en rentrant, je ne peux rien faire de plus…

Il ralluma sa lampe de poche pour redescendre sur la route. Il commençait à reprendre ses pas en sens inverse quand une musique déchira le silence “Personal Jesus !” - c’était son album de Depeche Mode.

De surprise, il lâcha sa lampe qui dévala directement le talus et se brisa sur un rocher. Il perdit l’équilibre et faillit partir la tête la première par le même chemin. Heureusement, il s’enfonça de tout son long dans la neige épaisse qui s’infiltra dans son col et ses manches. Il se releva en hâte pour repartir mais une de ses bottes resta bloquée dans la neige collante. Sans réfléchir, il continua malgré tout précipitamment, dévalant le chemin à moitié sur les genoux. Arrivé sur la route, il courut vers la voiture d’où montait toujours la musique, le volume au maximum. La neige lui coulait dans les yeux et il ne voyait plus grand chose, mais le son suffisait à le guider. Puis quelque chose le frôla et il s’arrêta net.

— Mademoiselle ?

Il haletait ; il enleva une moufle pour s’essuyer les yeux. Une main lui saisit le bras par derrière et il se retourna, soulagé.

— Ah, vous voilà enfin !

Mais il n’y avait personne derrière lui. Ses cheveux se dressèrent sur sa nuque et il sentit une sueur froide lui envahir la colonne vertébrale.

— Mais, qu’est-ce que…?

La poigne de fer commença à le tirer en arrière, en direction du ravin en dessous de la route. Dépassant la peur qui le paralysait, il essaya de résister, tentant de planter ses pieds dans le sol. Mais il lui manquait une botte, et ses pieds glissaient dans la fine couche de neige fraîche.

— Qui êtes-vous ? Arrêtez ! Je ne vous vois pas ! Stop !

Ses mouvements de plus en plus frénétiques ne changeaient rien à son inexorable mouvement vers le sombre précipice. Il faisait à présent de grands mouvements de son bras libre dans l’espoir d’atteindre son agresseur invisible, sans aucun résultat. Puis ses pieds quittèrent le sol et l’étreinte sur son biceps disparut. Il commença à basculer en arrière dans le vide, comme au ralentit, et vit au dessus de lui, bien campée au bord de la route, sa jeune passagère, son pâle visage se détachant dans la lumière lunaire. Elle lui fit un signe de la main :

— Merci pour le bout de chemin !

Le lendemain, une voiture de la gendarmerie était stationnée derrière la petite Supercinq abandonnée. Un aboiement de chien se fit entendre en contrebas de la route.

— Chef ! On l’a, il a dû tomber dans le ravin.

— Encore un accident ! Entre la jeune femme de la semaine dernière qui s’est faite renverser et celui-là, ça va pas être bon pour les statistiques de la commune… Bon, Michel, appelle l’ambulance, que le médecin vienne constater. Je vais chercher le nom du conducteur pour contacter la famille.

— C’était au même endroit en plus, cette fille, chef. Vous croyez qu’on devrait rajouter un panneau ou quelque chose ?

— Humpf, j’en parlerais à la DDE, Michel... Mais avec cette neige, c’est la faute à pas de chance, si tu veux mon avis.

 

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Luna
Posté le 30/10/2018
Excellent ! J'ai adoré l'exploitation du thème de la dame blanche en auto-stoppeuse perdue au milieu de la neige. De quoi frissonner...
Bravo pour cette très chouette histoire Nana !
Luna 
Nana
Posté le 30/10/2018
Coucou Luna !
Merciii ça fait trop plaisir de te voir passer par là ! Je suis bien contente de t'avoir fait frissonner :)
Bisouuuuu
Nana 
Primrose
Posté le 28/10/2018
Coucou Nana ! 
Je ne sais pas pourquoi, mais je raffole des histoires qui se déroulent dans un décor enneigé. Je trouve que la neige rajoute une dimension ouatée, cotonneuse, mystérieuse, qui donne tout de suite une certaine atmosphère à un récit. Et en l'occurence, ça n'a pas manqué dans le tien ! Tu plantes très bien le décor de la montagne silencieuse dans son manteau de neige, et on ressent toute la solitude de ce lieu.
Ce qui rend ton récit d'autant plus efficace : on se doute que cette auto-stoppeuse a quelque chose de louche, que Marc sera bien mal récompensé de sa gentillesse et qu'il n'y aura personne pour l'aider ! Pour autant, même si ta fin n'est pas particulièrement surprenante, ta plume et l'atmosphère dans laquelle tu nous plonges suffisent à rendre ton histoire très prenante et hyper glaçante (dans tous les sens du terme haha). 
Bref, j'ai vraiment aimé ma lecture — ponctuée de quelques références aux années 80 super sympas — et j'en ressors toute frissonnante.
Bravo !  
Nana
Posté le 28/10/2018
Coucou Primrose !
Merci beaucoup pour ta lecture et tous ces compliments ! Je suis bien contente que l'ambiance te plaise, surtout que les descritpions c'est pas forcément mon fort au départ :)
Si mon histoire est glaçante, c'est parfait ! xD
Bisouuuu
Nana 
itchane
Posté le 27/10/2018
La dame blanche ! Mais ouiiii !!
J'ai adoré, tout est parfait, le rythme, l'ambiance, les paysages, le froid, la référence à un mythe connu, le retro, bref, félicitations Nana, c'est très très réussi ! : D  
Nana
Posté le 27/10/2018
Coucou Irchane !
Merci beaucoup pour ta lecture et tes compliments !!
Eh oui, cette histoire d'autostoppeuse fantôme m'a toujours fait hyper flipper, quoi de mieux pour Halloween ? 
Bisouuuu
Nana 
Gabhany
Posté le 27/10/2018
Hello Nana ! 
Eh bien, je ferai attention la prochaine fois que j'ira me promener en montagne !
J'ai bien aimé l'enchaînement des évènements, c'est fluide, ta plume m'a emportée jusqu'à la fin qui, sans être surprenante, n'en est pas moins glaçante ! Pauvre Marc !  
Nana
Posté le 27/10/2018
Coucou Gab !
Merci beaucoup pour ta lecture ! Eh oui, pauvre Marc, il était quand même sympa (un peu trop sûrement xD )
Bisouuuu
Nana 
Elia
Posté le 27/10/2018
Coucou Nana !
Tu n'aurais pas revisité le mythe de la Dame Blanche par hasard ? En tout cas j'adore. Le décor de la montagne est bien trouvé, une mention spéciale pour Enjoy the Silence ;) j'avais un peu deviné l'issue finale (décidément, beaucoup de morts pour Halloween, vous vous êtes lâchés les plumes :P). Néanmoins, ça n'a en rien gâché ma lecture !
Bravo pour ta nouvelle :) 
Nana
Posté le 27/10/2018
Coucou Elia !
Mais oui, c'est ce qu'Isa m'a dit à propos de la dame blanche, je ne connaissais pas l'intitulé de ce mythe, même si cette histoire est très connue ! Je epnsais que c'était une histoire locale de mon coin, mais en fait elle se raconte partout dans le monde, c'est marrant...
Merci beaucoup pour ta lecture !
Bisouuuu
Nana 
Fannie
Posté le 26/10/2018
Coucou Nana,
Eh bien voilà qui donne envie d’aider son prochain! ;-) Pauvre Marc ! Il ne méritait vraiment pas ça. C’est décidé : si je vois une telle femme au bord de la route, je prends mes roues à mou cou sans demander mon reste. :-D
Le comble, c’est que Marc culpabilise de ne pas être assez serviable alors qu’il s’en fait pour le sanglier et pour sa passagère. Qu’est-ce qu’il est allé la chercher là-haut, aussi ? S’il était parti dès sa disparition, peut-être qu’il aurait pu rentrer chez lui...
Les descriptions de paysages sont très belles. On sent vraiment cette ambiance froide et neigeuse, la dureté du travail. Tu présentes bien le quotidien et l’état d’esprit de Marc avant cet imprévu. La dame blanche est un thème classique, mais je trouve que tu l’as bien exploité. On passe doucement de la routine à quelque chose d’un peu bizarre, puis tout s’accélère et la terreur nous gagne. La fin est glaçante.
J’ai bien aimé ; je trouve que c’est un beau récit.
Coquilles et remarques :
Marc y jeta un œil pour évaluer l’épaisseur de neige [« jeter un œil » est une expression familière qui convient bien aux dialogues ou au langage parlé ; ici, je propose « jeter un coup d’œil »]
Les chutes s’étaient enfin calmées [ici, « chutes » tout seul me semble bizarre ; « précipitations » ou « intempéries », peut-être?]
en plein coeur de la forêt [cœur]
pour ne plus être éblouit [ébloui]
j’espère qu’elle n’a pas été se perdre là haut [là-haut]
au cas où la jeune fille soit tombée non loin [serait tombée]
il ne voyait plus grand chose [grand-chose]
Une main lui saisit le bras par derrière [par-derrière]
comme au ralentit, et vit au dessus de lui [au ralenti / au-dessus]
Entre la jeune femme de la semaine dernière qui s’est faite renverser [qui s’est fait renverser ; le participe passé « fait » est invariable quand il est suivi d’un infinitif]
Humpf, j’en parlerais à la DDE [j’en parlerai ; futur simple]
Quelques mots qui reviennent plusieurs fois :
auto-radio [autoradio]
pare-choc [pare-chocs]
au dessus [au-dessus]
Nana
Posté le 26/10/2018
Coucou Fannie !
Merci beaucoup pour ta lecture ! Eh oui, il est un peu trop sympa ce Marc, le pauvre >< C'est chouette que tu aies apprécié l'ambiance, je me suis replongée dans mes souvenirs d'enfance pour me rappeler de ces nuits neigeuses où on se demande si on va arriver à la maison sans sortir les chaînes :)
Et un énorme merci pour ce relevé de coquilles et autres remarques, tu es bien meilleure que tous les correcteurs orthographiques !! (j'ai décidément un problème avec les tirets xD ) 
Bisouuuu
Nana 
Rachael
Posté le 25/10/2018
Brrrr, c’était bien angoissant, ton histoire ! Cette atmosphère de neige et de froid, et cette autostoppeuse en pleine nuit, on sent tout de suite que ça ne va pas bien finir… bien vues les références aux années 80, avec Dépêche mode et la super 5 !
Ca m’a bien fait frissonner, en tout cas, et pas que de froid ! bravo !
Nana
Posté le 25/10/2018
Coucou Rachael !
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire ! Si tu as frissonné, c'est le principal :)
Bisouuuu
Nana 
Isapass
Posté le 22/10/2018
Ah mais c'est la dame blanche ! 
Excellent ! J'ai dévoré d'une traite ! C'est vraiment très bien mené. Bravo ! 
Nana
Posté le 22/10/2018
Coucou Isa !
Je ne connaissais pas cette dame blanche, mais c'est ça en effet ! Cette histoire d'autostoppeuse maléfique était très populaire dans ma région, mon frère me faisait peur avec ça quand j'était petite :)
Merci !
Bisouuuu
Nana 
Stella
Posté le 23/10/2018
Ah Depeche mode, la supercinq, la jeune ingénue qu’on a envie de laisser en plan, les routes de montagne et cet esprit qui vous attend au tournant ! Glagla ou glas glas, Nana : bravo !
Nana
Posté le 23/10/2018
Coucou Stella !
Hihi merci beaucoup !! La Supercinq et Depeche Mode (et aussi les routes de montagne) : toute mon enfance xD
Bisouuuu
Nana 
Jamreo
Posté le 29/10/2018
Brrr, on frissonne bien avec ta nouvelle : de froid mais aussi d'inquiétude ! Quand la fille a commencé à dire qu'il ne faisait pas si froid que ça, je me suis dit, ma cocotte t'es un peu bizarre, il a l'air de faire glacial. Finalement, on ne sait pas trop qui elle est, une humaine tout ce qu'il y a de classique ou une créature surnaturelle...
C'était un plaisir à lire, bravo o/
Nana
Posté le 29/10/2018
Coucou Jamou !
Merci ça fait trop plaisir <3
"ma cocotte t'es un peu bizarre" xDD c'est tout à fait ça huhu
Bisouuuuu
Nana