Nuits éphémères

Le soleil s’était couché pour la dernière fois six-mille-deux-cent-vingt-six nuits plus tôt.

Depuis, le monde s’était figé sous un voile de ténèbres impénétrables qu’aucune science ne parvenait à percer. L'obscurité n’était pas simplement tombée : elle s’était répandue, lente et totale, en une encre céleste versée sur les veines du réel. Une nuit sans fin. Venue sans fracas. Sans avertissement. Elle s'était insinuée dans les esprits fatigués. Envahit les souvenirs trop lumineux d’un passé lointain.

L’humanité, amputée de son rythme, n’avait eu d’autre choix que d’en inventer un nouveau. Ce fut le temps des cycles simulés avec des journées électriques, des aubes programmées, des crépuscules sous minuterie. Il fallait faire semblant, pour ne pas plier. Il fallait prétendre encore, pour tenir un peu. Mais les cœurs savaient.

Leur lumière ne descendrait plus du ciel désormais.

Au bord de la mer, dans une station balnéaire que l’on avait repeinte de lumière artificielle, les puissants se protégeaient dans une enclave dorée. Ici, le déni brillait plus fort qu’ailleurs. Les projecteurs tournaient, semblables à des soleils de carnaval, fauchés dans leur jeunesse, mais contraints de valser encore. La musique s’élevait en une prière alcoolisée, répétée jusqu’à l’oubli.


On ne rêvait plus d’un avenir radieux. On vivait son meilleur mensonge. On buvait à midi comme à minuit, et l’on payait très cher pour rejoindre cette danse sans y croire.

Et lui, Syae, tenait le bar du Solstice.

Il portait une chemise noire à demi déboutonnée. Elle tombait nonchalamment sur un jean délavé. Ses manches étaient toujours retroussées pour plonger ses bras dans des bacs de fruits choisis avec délicatesse.

Syae ne parlait jamais trop. Jamais trop peu. Ses mots coulaient avec la lenteur exacte des glaçons dans les verres. On les buvait sans s’en apercevoir. Ses flots de paroles avaient cet équilibre rare, une justesse alchimique qu’il distillait dans ses breuvages exotiques. Avec la précision d’un haïku, il partageait son art entre deux gorgées de ses cocktails. Il coupait les zestes comme s’il tranchait dans les promesses de l’ivresse et dans les illusions sucrées. Ses silences étaient une écoute, choisie et offerte avec parcimonie.

On l’aimait sans le connaître. Personne n’osait l’interroger.

Chaque nuit rendue à la réalité, lorsque les derniers clients titubaient vers leurs suites à miroirs, Syae s’autorisait un regard vers l’étendue assoupie. La mer dormait dans un lit d’obsidienne, vaste et silencieuse, bordée de lumière électrique. Il ne cherchait rien. Il n’attendait personne.

Il savait qu’elle finirait par le rejoindre.

 

**************************

 

Elle arriva sans bruit. Une apparition.

La robe qu’elle portait captait l’illusion du soleil mensonger : blanche sous un projecteur, opaline sous la lune absente, diaphane avec la subtilité d'un souvenir de lumière. Ses cheveux flottaient doucement, mus par une mer intérieure, une réplique apaisante des vagues qu’on n’entendait plus. Ses yeux se noyaient dans des profondeurs insondables. Envoûtants ou effrayants ? Syae n’aurait su dire. Elle exhalait cette ambiguïté, à la manière d'un parfum rare.

La belle femme s’assit au comptoir.

— Quelque chose de froid, très sucré.

Sa voix était douce. Sa commande prenait les allures d’une incantation subtile.

Syae hocha simplement la tête.

Il saisit un verre givré. Ses gestes étaient mesurés et assurés. Il ne préparait pas un cocktail : il composait une offrande. Le bloc de glace, extrait d’un écrin de fumée, fut taillé devant elle jusqu’à devenir un fragment cristallin animé d’une intention. Une sculpture sans nom, née pour être immergée. Sa création fut plongée dans un alcool ambré, puis Syae laissa y tomber une pluie de gouttes de sirop épais, couleur mangue pourpre.  Le tout fut terminé par une note fugace d'agrumes.

Un coucher de soleil liquide. Ou une nouvelle illusion délicieuse.

Elle prit le verre, l’observa à travers la lumière. Un instant, ses traits se perdirent dans les reflets orangés. Puis, elle but. Une gorgée.

Elle ferma les yeux.

— Tu sais ce que tu fais.

Syae la regarda sans ciller. 

— Je sais ce que tu veux.

Elle entrouvrit les lèvres, aussi surprise qu’intriguée.

— Tu ne me demandes pas mon prénom ?

Syae essuya le comptoir dans le prolongement du geste qu’elle avait interrompu. Il ne la regarda plus.

— Il viendra quand il devra venir.

Elle sourit. Juste ce qu’il fallait pour accompagner le frisson qu’elle sentit lui grimper l’échine.

 

**************************

 

 Elle revint pour embrasser encore une nuit factice. Puis, à toutes celles qui suivirent, ces nuits artificielles qu’on empilait, pareilles à des draps propres, entre deux journées à rallonge, pour se convaincre encore d'une séquence ordonnée sans soleil ajouté.

Parfois, elle parlait. De temps en temps, elle ne disait rien.

Syae la devançait. Il servait sans poser de questions. Il avait ce don, de deviner et d’anticiper. Avec elle, il n’hésitait jamais. 

Elle traitait ses créations avec le même détachement qu'on accorde à la fin d'une conversation. Elle tournait les verres sans les boire, dessinait des cercles sur le bois, glissait ses doigts près des siens sans jamais les effleurer. Elle le testait.

Syae ne réagissait jamais. Il cherchait en elle, non la douceur d'une accalmie, mais le silence qu'elle imposait à ses pensées chaotiques.

— Tu es toujours aussi laconique, ou c’est pour moi ?

Sa voix glissa dans l’air.

Il décida de soutenir son regard.

— Peut-être que je suis, en réalité, troublé.

Un sourire. Encore. Quelque chose traversa les yeux de la nymphe nocturne. Une aura d’horreur, sûrement, ou de faim trop longtemps retenue. Elle se rétracta à peine. Juste assez pour que les ombres hésitent autour d’elle.

Elle vit qu’il ne broncha pas alors qu’il savait.

 

**************************

 

Ils marchèrent une nuit éphémère jusqu’à la plage. La mer gardait sa surface lisse d’obsidienne, tendue en une nappe sacrée sous le ciel vide. Le sable, fin et sans mémoire, demeurait froid sous leurs pieds nus.

Elle leva le visage vers les cieux éteints.

— Tu n’as pas peur de moi, Syae ?

Il répondit sans détours.

— Pourquoi aurais-je peur ?

Elle s’arrêta. Ses cheveux tombèrent en cascade sombre sur ses épaules nues.

— Parce que je pourrais te tuer.

Syae s’arrêta à son tour. Il la fixa sans trembler. Il ne cligna pas des yeux.

— Et si je n’ai rien à perdre ?

Elle s’approcha. Sa paume se posa sur sa poitrine, juste là où battait faiblement son cœur. Une chaleur inattendue sous sa main glacée.

— Tu brûles, dit-elle.

— Toi, tu gèles.

Elle pencha la tête, son souffle s’accrochant à sa gorge.

— Tu souhaites toujours mon prénom avant d’essayer ?

— Je n’attendais que cela… Ayako.

Ayako ferma les yeux. Entendre son prénom réveillait en elle une autre version d’elle-même. Le baiser s’initia sur un effleurement, une erreur volontaire, une esquive pour mieux tromper la passion. Puis, elle l’enlaça avec une brusquerie douce.

La jeune femme bascula en arrière dans le sable, l’attira contre elle avec une force nue. Sa robe abandonna ses épaules, découvrant une peau d’ivoire offerte en offrande à la nuit. Leurs souffles se mêlèrent, arythmique contre l’éternel. Ses ongles griffèrent la nuque de Syae, traçant une ligne entre la tension et l’abandon.

Et, elle le mordit.

La morsure ne fut pas brutale. Une dégustation. Syae sentit sa gorge se tendre, sa tête s’enflammer. Une chaleur sourde éclata dans sa nuque, descendit en flammes dans son torse. Le sang qu’elle prenait était moins limpide que les œuvres qu’il servait, plus fluide que le désir qu’elles provoquaient. Un élixir ancien.

Elle but.

Puis, elle recula.

Ses yeux brillèrent d’un éclat neuf. Un frisson la traversa, de ceux qui ne viennent pas du froid.

— Une saveur étrange… Serait-ce toi que je cherchais ?

Il répondit sans arrogance.

— Tu n’as trouvé que ce que tu redoutais croiser.

Elle resta là, agenouillée sur lui, sa bouche encore écarlate, ses yeux dilatés d’euphorie. Un instant suspendu où elle sut. Elle sut ce que cela impliquait. Ce qu’elle venait de réveiller. Ayako savait qu’elle aurait dû s’éclipser.

Et, ne jamais revenir.

 

**************************

 

Mais, elle revint.

D’une nuit volée à l’autre, ils se retrouvaient désormais dans les endroits oubliés du domaine. Ce qui était privé des regards se livrait à leur envie dévorante. Ils n’avaient plus besoin de se chercher : leurs corps savaient déjà.

Ayako le mordait parfois. Il l’embrassait toujours. Leurs rituels changeaient d’intensité, sans jamais en altérer leur vérité. Ils faisaient l’amour comme deux étoiles en collision : brûlantes, implosantes, sans promesse, sans futur.

À chaque rencontre, ils s’abandonnaient un peu plus l’un à l’autre. Le sable, les murs, les draps tremblaient, mais eux, non. Ils étaient calmes dans le tumulte de leur passion. Silencieux dans leur frénésie ardente.

Une nuit, elle resta allongée plus longtemps, nue sous un plaid volé, ses crocs encore luisants de sang.

— Pourquoi m’imposes-tu cela ? demanda-t-elle.

Syae était assis au bord du lit, les cheveux humides, le dos nu. Il ne se retourna pas immédiatement.

— Je veux que tu te sentes libre… jusqu’à sombrer dans la folie.

Elle rit. Un son rare. Tranchant. Trop humain. Trop fragile pour une créature née de la véritable nuit.

 

**************************

Des rumeurs coururent.

Un lever de soleil, quelque part à l’est. Une lueur isolée. Une heure chaude sur une île invisible. Les Clans les plus anciens se préparaient à partir en silence, avec la dignité de rois en exil.

Elle devait les suivre.

Ayako vint le voir.

Sa robe en dentelle noire, serrée, contenait un deuil à venir. Chaque pas qu’elle faisait résonnait en un adieu prémédité.

— Nous partirons à “l’aube”.

Le mot n’avait plus de sens depuis longtemps, mais il blessa quand même.

Syae ne répondit pas. Il la regarda seulement. Cette image devait être gravée avant d’être perdue.

— Est-ce un adieu ? ajouta-t-elle.

Il tendit la main. Ses doigts effleurèrent ce visage diaboliquement angélique, cette beauté née pour briser le temps.

— La réponse à la question que tu n’oseras jamais me demander.

Elle cligna lentement des yeux.

— Alors, donne-moi une dernière nuit. Entière. Sans me dire ce que je ne veux pas entendre. Sans mots.

Ils firent l’amour sur le comptoir de leur rencontre.

Le bois froid, imprégné d’alcool et de souvenirs, vibra sous leurs corps noués. Ils ne parlaient pas. Chaque geste était un rappel, un au revoir, une supplique muette.

Ses crocs ne sortirent pas. Ses larmes, si. Des perles rouges, plus rares que les extases qui l’avaient soumise à lui.

Ayako s’endormit contre Syae, la respiration paisible, la peau nue encore tiède.

Syae resta éveillé, longtemps, les yeux fixés au plafond, où s’éteignait une lumière tamisée.

Elle s’échappa à son réveil. Un rêve qui ne pouvait plus être retenu.

Lui se leva plus tard, le cœur vidé. Une odeur flottait encore dans l’air : familière, mais sans visage. Un parfum de nuit, d’éternité brisée.

Ayako était partie.

Sur le mur derrière le bar, gravé du bout de l’ongle, un message, à vif. 

 

Si nous retrouvons le soleil… reviendrais-je pour te détruire ou te pardonner ?

 

**************************

 

Syae tint le bar encore un temps.

Les nuits éphémères passaient. Les visages aussi. Aucun ne comptait. Ces nouvelles fenêtres rendues à la nuit éternelle étaient dédiées à la contemplation. Après la fermeture, sur le toit du Solstice, il guettait. Le vent marin faisait onduler sa chemise tâchée de son propre sang. Ses yeux, immobiles, fouillaient une voûte céleste sans étoiles. 

Il levait toujours une main. Paume ouverte.

À chaque fois, une lueur pâle, infime, s’en échappait. Un souffle doré embrasait alors l’horizon de l’océan, discret, fragile. Un lever de soleil qui hésitait. Il était revenu. Son retour avait le même goût d’énigme que son départ. Un spectacle de renouveau suspendu. Surtout, un espoir brûlant, tapi dans l’attente.

La promesse d’un monde réveillé.

Mais, chaque fois, il refermait la main. Son pouvoir était prêt. Lui, non.

Pas encore.

Tant qu’elle vivrait dans son souvenir, tant que son absence était plus lumineuse que le jour, le monde resterait dans l’obscurité.

Il désirait Ayako.

Tant qu’il l’attendrait, le jour dormirait.

 

 

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ClaraDiane
Posté le 24/07/2025
Coucou Syanelys ! Tu as une très belle plume, recherchée, qui correspond parfaitement au ton de ta nouvelle, à la mélancholie des personnages et à l'ambiance nocturne de cette rencontre... J'ai beaucoup apprécié ma lecture ^^
Syanelys
Posté le 25/07/2025
Hey ClaraDiane !

Je me réjouis de savoir que le style de ma plume ait su t'immerger dans ce monde de mélancolie nocturne. Sacrée romance que la leur ! Je suis bien content qu'elle ait su rendre ta lecture agréable :)

Un grand merci à toi d'être venue me lire et de m'avoir commenté !

Au plaisir !
Camice
Posté le 21/07/2025
Hello Syanelys !
C'est une très belle nouvelle ! Je n'ai malheureusement pas trop compris les dialogues qui étaient un peu trop vagues par moment et plein de sous entendus que je peinais à attraper, mais je trouve que tu as une plume très douce et fluide. J'aime la poésie que tu y mets, les mots que tu emploies dans ton récit, la douceur des personnages. La vampire est amusante et maitresse d'elle même et je trouve ça beau, tout comme le barman sait ce qu'il veut et sait qu'il est (en partie) utilisé par la belle dame.
Je n'ai pas compris si Syae avait réellement le pouvoir d'arrêter le soleil dans le seul but de protéger son amante, mais c'est très romantique dit comme ça XDD
Merci pour cette lecture ! :D
Syanelys
Posté le 22/07/2025
Hey Camice !

Merci pour tes retours ! Leurs dialogues reposaient sur la création de leur relation : chacun avait un désir qui lui était propre et une fatalité commune inéluctable. Leurs petits mots de séduction n'auront pas su t'apporter le caractère intense que j'espérais, dommage !

Heureusement que ton romantisme sauve la nouvelle car... tu as visé juste pour la fin. C'était l'une des trois grosses interprétations possibles accessibles pour tous ceux ayant pu mettre un pied dans ce couple tant passionné qu'embrasé par leur nature respective.

Merci de ta venue ici, de ta lecture à ce commentaire !

Au plaisir !
Rimeko
Posté le 19/07/2025
Coucou Syanelys !
Quelques remarques au fil de ma lecture :
« L'obscurité n’était pas simplement tombée : elle s’était répandue, lente et totale, en une encre céleste versée sur les veines du réel » -> joli !
« Envahit les souvenirs trop lumineux d’un passé lointain. » -> avait envahi ?
« Ce fut le temps des cycles simulés avec des journées électriques, des aubes programmées, des crépuscules sous minuterie » -> le fait que « journées électriques » et « aubes programmées » aient le même nombre de syllabes, ça renforce cette idée d’artificiel minuté !
« que l’on avait repeinte de lumière artificielle » -> j’aime bien l’image
« On vivait son meilleur mensonge. On buvait à midi comme à minuit, et l’on payait très cher pour rejoindre cette danse sans y croire » -> ça pose l’ambiance !
« Un coucher de soleil liquide. » -> j’aime bien le cocktail-offrande ^^
« — Je sais ce que tu veux. » -> Direct :P
« Une aura d’horreur, sûrement, ou de faim trop longtemps retenue » -> ah ??
« Le baiser s’initia sur un effleurement, une erreur volontaire, une esquive pour mieux tromper la passion. Puis, elle l’enlaça avec une brusquerie douce. » -> oh, tous ces oxymores... <3
« Et, elle le mordit. » -> hihi, donc oui, c’était bien une vampirette :P
« Elle sut ce que cela impliquait. Ce qu’elle venait de réveiller. » -> Oh ?
« Et, ne jamais revenir. // Mais, elle revint. » -> techniquement, « et/mais, ... » ce n’est pas une construction correcte, donc l’une à la suite de l’autre... :/
« Ce qui était privé des regards se livrait à leur envie dévorante » -> ugh ?
« Ils faisaient l’amour comme deux étoiles en collision : brûlantes, implosantes, sans promesse, sans futur. » -> jolie image, mais... comment ça sans futur ? :((
« — La réponse à la question que tu n’oseras jamais me demander. » -> j’ai pas trop compris à quoi ça faisait référence... (ni qui parlait, en fait ?)

Quelle belle découverte que ta plume ! Elle est fluide et lyrique selon ce qu’il faut, et j’aime beaucoup ces deux âmes qui ne sont pas tout à fait ce qu’elles prétendent être, qui se croisent au rythme des nuits, ou peut-être des jours qui n’en sont pas, dans un écrin préservé de l’illusion d’un monde sous le soleil.
J’ai deviné assez vite (avant que les crocs sortent, s’entend) que Ayako était une vampire, par contre j’ai plus de mal à saisir qui est / ce qu’est Syae. Le soleil ? L’aube ? Et plus exactement, pourquoi Ayako et les « Clans » (vampiriques ?) sont partis ? « Si nous retrouvons le soleil, » dit-elle, mais ? est-ce que « nous » ce sont les siens ? Ne sait-elle donc pas, pour la magie de Syae ? Et comment elle, une vampirette, reviendrait, une fois l’ère du soleil revenue ?
Bon, comme tu peux t’en douter, je n’ai pas trop compris la fin en fait... et je m’en désole, parce que du coup j’étais plus là à essayer d’assembler le puzzle dans le mauvais sens, qu’à apprécié toute l’émotion de ces amants « maudits » qui se séparent... :P
Merci du partage en tous cas !
Syanelys
Posté le 21/07/2025
Hey Rimeko !

Merci pour ton ressenti de ma nouvelle au fil de ta lecture. C'est intéressant de voir tes réactions et tes suggestions au fil de ton analyse poussée, j'en prends note !

C'est juste un peu troublant que tu parviennes comme les autres à anticiper la nature vampirique d'Ayako mais que tes réflexions t'empêchent d'atteindre l'une des conclusions potentielles. Comme écrit plusieurs fois dans d'autres commentaires, tout est finalement question de perception :)

Dommage que ton labyrinthe rationnel se soit heurté à la spirale intense et passionnée de leur romance, jusqu'à embrasement de leur relation.

À bientôt =)
Rimeko
Posté le 21/07/2025
Je sais plus si je l'ai déjà dit dans un autre com' ou pas (forcément, pas de soleil, ç'en a attiré 2-3...) mais je suis très fan des vampires comme concept, donc j'étais sûrement plus encline à deviner ça qu'autre chose x)

Et oui, touché, j'aime bien comprendre les choses... :P
Chablaj
Posté le 19/07/2025
Coucou Syanelys !

Tu jettes les bases d'un monde saisissant, avec ces lumières artificielles, ces nuits d'ivresse et d'oubli dans un faux paradis, je ne suis pas sûre que tu emploies le mot "néon" mais je les vois, ces lumières criardes qui tentent d'imiter la joie, mais ne génèrent au mieux qu'une euphorie passagère.

Pareil qu'Artichaut, j'y étais vraiment, dans ce bar !

Ce n'est pas mon genre de prédilection, mais j'ai quand même pris plaisir à lire ton texte, le récit de cette rencontre charnelle qui semble terrasser tes deux protagonistes, leur désir réciproque apparaît plus fort que tout, plus fort que la raison surtout. Ça, ce désir intense qui pulse dans les veines, ça me semble être quelque chose qu'on est nombreuxses à avoir connu, qu'on l'ait vécu ou pas.

Merci pour cette promenade nocturne au pays des vampires :)
Syanelys
Posté le 21/07/2025
Hey Chablaj !

Je dois aussi te préparer ce cocktail-là ? Gaffe, il crée des romances intenses :)

Je n'utilise pas le mot "néon" car trop sophistiqué pour ma poésie initiale. Mais l'idée de base est bien là avec cette effusion de lumière artificielle ! On trompe le vrai avec des euphories festives en effet !

Tu as bien remarqué l'intensité de leur relation. Leurs désirs s'emmêlent, les corps se déchirent sur la finalité à donner à leur rencontre, les sentiments embrasent toute logique. Je te souhaite de connaitre ou de continuer de connaitre ce lien fusionnel, les désagréments en moins !

Merci pour ton joli commentaire qui fait fondre mon coeur vampirique là !

A bientôt :)
Artichaut
Posté le 18/07/2025
Hello Syanelys,

À mon tour de te rendre visite.

C'est une très jolie nouvelle/romance que tu proposes. Ta plume est très élégante, parfois poétique. Je trouve que tu as le sens des mots qui font mouche. J'ai particulièrement aimé la description de ce monde post-apo à la lumière de synthèse - je l'ai trouvé incarnée et crédible. Mais aussi la préparation du cocktail, très visuelle.
J'étais dans ce bar !

Je ne suis pas sûr d'avoir saisi les dessous de leurs amours naissantes (les derniers blocs sont très mystérieux : qui sont-ils finalement l'un pour l'autre? se connaissaient-ils déjà d'avant ?). Mais ça n'a pas entaché mon plaisir de lecture.

Merci pour cette jolie participation.
Artichaut
Syanelys
Posté le 21/07/2025
Coucou Artichaut !

Le fameux cocktail du coucher de soleil : des heures de préparation d'écriture pour une action de quelques minutes. Merci beaucoup pour tes compliments. J'essaie toujours de distiller de la poésie dans mon style et je pars souvent en envolées lyriques pour associer des mots entre eux.

La rencontre entre Syae et Ayako devait être une fatalité au départ, un "pacte" implicite pour répondre à un appel de sang. Hélas, l'amour entre en jeu quand le soleil tente un retour timide. J'ai essayé d'ouvrir la chute à des interprétations multiples : certains s'en saisissent, d'autres se perdent. Un texte ne peut pas uniformément aller dans le sens précis de lecteurices en particulier.


Merci pour ta lecture, ce commentaire et ces jolis compliments.

Au plaisir !
Em Sharm
Posté le 16/07/2025
Coucou Syanelys,

A mon tour de découvrir ta plume et je dois dire que je ne suis pas déçue du voyage ! 😍

Quelle belle histoire fantastique, comme je les aime ❤️

Ton style poétique sublime ce monde sans soleil et cette relation unique. J'ai bien aimé la façon, très réaliste au passage, dont les habitants remplacent le soleil par de la lumière artificielle, comme la pollution nocturne qui éclaire nos nuits actuellement.

Ayako et Syae sont tous deux mystérieux et envoutants et j'ai lu dans les commentaires plus bas qu'on les retrouvait dans ton roman. Je m'empresse donc de l'ajouter à ma PAL. 😉

Enfin, j'ai beaucoup aimé cette fin ouverte où le bon choix pour le monde serait que Syae sacrifie Ayako pour ramener le soleil mais où il préfère sacrifier le monde en attendant qu'elle revienne.
Cela m'a un peu rappelé le film d'animation Les Enfants du Temps, je ne sais pas si tu l'as vu ?

Merci pour cette belle histoire en tout cas et bravo à toi,
Em 🌸
Syanelys
Posté le 21/07/2025
Coucou Em' !

Je suis très content que cette incursion fantastique t'ait plu. Je tenais à ce que les alentours du "Solstice" soient crédibles et dépeignent une logique sur la réaction de l'humanité face à une nuit éternelle :)

Tu as pu découvrir mes deux "amants" principaux d'Éclipse au passage. Peut-être un choix de facilité mais je voulais me donner à fond sur le côté nouvelle thématique. Je t'invite à découvrir leur version "Fantasy" plus tard :)

Pour les fins potentielles, j'ai placé en effet quelques portes ouvertes. Une libre interprétation qui découle de leur romance passionnée, intense et donc... écourtée.

Je ne connais pas ce film d'animation-là, mais le synopsis donne grave envie. Merci pour la recommandation.

Et un énorme merci pour ta lecture, ce commentaire émouvant pour moi et la qualité lyrique de tes réactions.

À bientôt :)
MarieZM
Posté le 15/07/2025
Bonsoir ou bonjour très tôt Syanelys,

Le "pas de soleil" appelait le vampire, je comprends bien ça :D (c'est parce qu'il ne voulait plus dormir la nuit qu'on s'est mis à surnommer mon fils comme ça, ahah).

Sur le fond, j'ai vraiment beaucoup aimé le début, la description du paradis artificiel, où finalement on recrée le monde tel qu'il était avant la disparition du soleil. Mais peut-être surtout tel qu'on le rencontre vraiment dans les boîtes de nuit, le monde des fêtes nocturnes avec les paradis artificiels qui s'y rattachent, donc aussi une description presque trait pour trait de notre réalité.

J'ai beaucoup apprécié aussi la description de Syae. C'est le personnage que j'ai trouvé le plus remarquable.

J'ai énormément accroché sur l'aspect "artificiel" qui rencontre le charnel, et réalise quelque chose dans cette rencontre qui n'est pas mortelle mais plutôt transformative (contrairement à ce qu'on pourrait envisager au moment où ils s'éloignent ensemble la première fois).
Syanelys
Posté le 21/07/2025
Hey Marie !

Avant tout, je souhaite à ton fils vampirique une passion aussi intense que celle-ci, mais avec une finalité de bonheur sans fin :)

Pour recréer un monde artificiel, je me suis penché sur les "cités" balnéaires qui ne dorment jamais. La fête en continu, le déni, les paradis artificiels en option. Tu as très bien cerné l'image de base que j'avais en tête.

Et tu as très bien compris ce contraste entre les aspects immatérialistes et matérialistes de leur relation. La rencontre devait être mortelle, en plus d'être consentante, mais... le soleil quoi !

Un énorme merci pour ton commentaire ! Peu arrivent à percevoir ma nouvelle comme toi !

Au plaisir !
Kieren
Posté le 14/07/2025
Bon, et bien je crois que c'est mon histoire préférée sur Plume d'Argent depuis... que j'y suis.
2020, je crois.

Entre les figures de style (dont je ne connais pas le nom car je suis inculte) qui rendent infiniment poétique ce texte, l'ambiance de fin du monde qui est ce qui m'attire le plus dans les arts, l'histoire de romance (amour ? pas si certain, je ne m'y connais pas assez), et l'onirisme dans un monde de ténèbres; cela rend assez tout cohérent, finalement.

Bien sûr, il y a un parti pris et un risque à ne pas raconter de façon terre à terre, ce n'est pas pour tout le monde, cela dépend un peu de la maturité et de la folie des lecteurs. Bien sûr que tu ne trouveras pas l'approbation de tout le monde à travers ce souffle de vie évanescent, ce n'est pas donné à tout le monde que de voir aussi fort, au delà de l'esprit des choses.

Mais, c'est beau, que de créer une âme dans un texte.

Le romantisme-amoureux de cette histoire a réussi à m'emporter dans son courant, ce qui est proprement nouveau pour moi. Je suis très difficilement ému par ce genre de romantisme, pour ne pas dire ignorant et imperméable. Mais transcrit à travers d'aussi belles associations d'images et d'idées, ça a marché. Bien ouèj....

Je vais proposer une tentative d'explication de ton texte; j'espère que tu me pardonneras.

Je vois un monde sans lumière, sans étoile, désespéré, où tout se résume dans un déni euphorique, un peu pitoyable, mais dans lequel Syae, juge silencieux, gentleman, propose ses services de charron, dans cette traversée du Styx, jusqu'au monde des morts, jusqu'à l'Apocalypse, le levé du voile, qui s'annonce un peu vers la fin. Entre temps, il fait voyager à travers ces cocktails, drogues colorées et lumineuses, faute de pouvoir déguster ne serait ce que la saveur d'une fleur.

Arrive Ayako, vampire de profession et de passion, reine de cette Nuit, oiseau migrateur, à la recherche de vie et de poésie, mais porteuse d'une certaine maladie, mortelle. Qui tue par passion. Mais qui n'a pas tué Syae, qui lui, lui a subtilisé... son coeur ?
C'est dangereux que de faire tomber amoureux les vampires... Ils n'ont pas d'amour à revendre, juste une obsession plus ou moins malsaine envers quelqu'un qu'ils considèrent comme un objet, une nourriture. C'est pas forcément de leur faute, les monstres sont toujours des êtres humains cassés de l'intérieur, ils ne choisissent par forcément d'être dangereux pour eux, ou pour les autres...

Ayako et sa tribu semble être des prêtresses du Soleil toutefois, j'ai l'impression que c'est leur venue qui fait réapparaître le Soleil, alors qu'il est mortel pour elles. Elles sont à la fois créatures de la nuit, mais maudite par le Soleil, qui les chassera pour l'éternité. Ce faisant, elles l'appellent, et le rendent au reste de l'humanité. Bienfaitrices involontaires.

Serait ce un morceau de Soleil que Syae possède à la fin de l'histoire ? Son enfant, avec lequel il peut appeler le Soleil ? Mais en même temps, il ne l'utilise pas, continuant de priver le reste du monde de la lumière. Juge silencieux, mais pas impartial...

Ça fait long comme commentaire, mais ton texte m'intriguait beaucoup. Il y a beaucoup à dire dessus...

Merci, pour l'avoir fait naître. C'est chouette.
Syanelys
Posté le 15/07/2025
Coucou Kieren,

Tu ne peux pas savoir à quel point ton commentaire est parvenu à me toucher. Tu brises une série d'avis qui avait réussi quelque part à me plonger dans un gros doute. J'étais assez confus de lire qu'on pouvait me lire facilement, parfois trouver beau le texte, et conclure finalement n'y avoir rien compris...

Tout comme toi, j'ai beaucoup donné dans ce texte que j'ai énormément repris grâce à des regards incisifs et des questionnements pertinents. L'âme confiée à ce texte final est aussi le fruit de quelques aides avisées.

Ton explication est... parfaite à mes yeux car elle reflète entièrement ma volonté première dans cette nouvelle. Avant que je ne réalise que c'était peut-être trop limpide et logique jusqu'à proposer une porte plus ouverte aux interprétations.

Vraiment, je revis. Merci pour ces mots ! Merci d'avoir exposé ton ressenti, d'y avoir associé des arguments et de m'avoir remis sur la bonne voie. Oui, ce texte ne peut peut-être pas accessible à tous, ni plébiscité à l'unanimité. Chaque lecteur est unique avec une perception qui lui sera propre entre des attentes à combler ou une sensibilité particulière à atteindre.

Merci encore pour ces éloges, une sacrée victoire personnelle pour ce concours !

A très bientôt !
Kieren
Posté le 16/07/2025
Il y a toujours quelqu'un qui écoute notre chant dans le noir, même s'il le confond avec la mélodie des oiseaux.

À très bientôt 😁
Syanelys
Posté le 16/07/2025
Je vais préserver de tout mon coeur cette citation !
Chris Falcoz
Posté le 13/07/2025
Bonjour,
J'ai lu facilement cette histoire, mais par contre, j'ai essayé de comprendre tout du long, j'ai vu qu'il y avait des sous-entendus... et je n'ai rien compris.
Je reste donc sur une déception malheureusement.
C'est bien écrit cependant, et les personnages ont l'air intéressants.
Merci pour le partage :)
Syanelys
Posté le 13/07/2025
Hey Chris !

Pas de soucis pour ta compréhension ratée du texte, j'ai pris l'habitude :)

Ce n'était donc pas si bien écrit, mais je te remercie d'avoir pris le temps de laisser un commentaire.

Belle continuation dans ce concours :)
RoseDL
Posté le 13/07/2025
Salut,

J'aime beaucoup ton style d'écriture, fluide et agréable à lire. J'aime surtout beaucoup la première partie du récit, qui n'implique pas la connaissance de ton roman. Le monde, le barman, la rencontre.

Ensuite ça se complique. Il y a beaucoup de sous-entendus et de difficultés à comprendre les enjeux. "Tu n’as trouvé que ce que tu redoutais croiser." Certainement qu'un lecteur connaisseur comprendrait, mais là comme ça je ne sais pas ce qu'elle redouterait. Et comme la suite est peu basée sur ça, je suis perdue.

La fin est très jolie, un espèce de dieu du soleil qui laisse un monde de ténèbres pour que la vampire puisse vivre plus facilement je suppose. J'aime beaucoup l'idée, mais je ne comprends pas d'où ça sort...

Et pour finir, un passage que j'ai beaucoup aimé : "Ses mots coulaient avec la lenteur exacte des glaçons dans les verres. On les buvait sans s’en apercevoir." Très belle comparaison !
Syanelys
Posté le 13/07/2025
Coucou Rose !

Merci à toi d'avoir accordé de ton temps pour me lire et pour me commenter. Tes compliments sont bien sûr cueillis en vol et je t'en remercie vivement !

Dans cette nouvelle qui peut se lire de manière très indépendante, Syae évoquait simplement le fait qu'Ayako redoutait... de tomber amoureuse. C'est l'amour qu'elle redoute et qu'elle devait fuir. Je ne pensais pas que ce soit écrit de manière subtile donc j'en prends bien note pour mes prochaines tentatives en romance.

Pour la fin, qui est une fin ouverte, il s'agit d'une métaphore entre leur amour, la vraie lumière, et ce soleil qu'il peut effectivement contrôler ou non selon ton propre ressenti.

Merci encore de ton retour :)
RoseDL
Posté le 14/07/2025
D'accord, bien noté ! Du coup, je pense que ça aurait eu plus d'impact si Ayako n'était pas une vampire. Si rien dans l'histoire n'utilise sa nature (je ne compte pas la morsure, car Syae ne se transforme pas) c'est que ce n'était pas utile et fait distraction autour de l'histoire d'amour entre 2 personnes. Mais je suis peut-être passée à côté de quelque chose.
Syanelys
Posté le 14/07/2025
J'avais besoin qu'Ayako soit intimement liée au soleil, d'où sa nature vampirique qui me permettait en plus d'insister sur l'aspect fantastique.

Ta perception m'est très utile et je t'en remercie encore. À voir comment mêler romance et intrigue sous une autre apporoche :)
Raza
Posté le 12/07/2025
Bonjour!
Je commencerai en précisant que je n'aimenpas les romances, et ne lis pas d'histoire de vampires, donc ça te donne tout le sel à mettre sur mon commentaire :)
J'ai bien aimé ton texte, ta plume se lit aisément et les scènes sont claires sans être froides et descriptives. J'ai aussi aimé l'atmosphère mélancolique qui se dégage du texte.
Par contre, je n'ai pas compris du tout la fin. J'aime bien les fins ouvertes, quand je peux m'imaginer plusieurs solutions, et continuer l'histoire dans ma tête, mais là, rien. Qu'est ce que peut être syae pour une vampire ? Je n'en ai aucune idée. Est il un dieu ? Un autre être surnaturel ? Les propositions que je me fais ne peuvent se raccrocher à rien, aucun élément. Je l'attends d'une fin ouverte que l'auteurice sache, mais nous laisse libre loisir de changer. Là, j'ai l'impression que si je te demande : mais il est quoi ? Tu ne puisses pas vraiment répondre. (Peut être tu le peux, juste je donne mon impression!)
Je me suis demandé si c'était pas parce que je ne connaissais pas bien le lore des vampires, tout simplement.
Bref, beau texte, belle plume, mais je reste sur ma faim, mon imagination frustrée :)
Merci tout de même car j'ai passé un bon moment et à bientôt !
Syanelys
Posté le 13/07/2025
Coucou Raza !

Ne t'en fais pas pour ce premier commentaire "salé", car chacun a le droit de s'exprimer librement sans contraintes :)

La fin ouverte, soumise à plusieurs interprétations certes, reste assez accessible pour moi. Un parallèle est fait entre leur romance et les astres, entre leus existance et leurs "pouvoirs". Je peux te donner ma volonté d'auteur en privé si tu le souhaites car je n'aimerais pas tout révéler ici pour les prochains commentaires.

Je te remercie de ta franchise, ta lecture bien sûr et le temps consacré à tenter de comprendre ce texte avant de le commenter.

À bientôt :)

Raza
Posté le 13/07/2025
Oh oui je veux bien ta proposition d'interprétation ! <3 (discord ?)
Syanelys
Posté le 13/07/2025
J'espère que ma réponse plus détaillée, explicite et offerte en MP t'éclairera dans cette obscurité ;)
Raza
Posté le 13/07/2025
Je crois bien que les MP ne fonctionnent plus (dans le dysfonctionnement global des emails), c'est pour ça que j'avais proposé Discord ^^'
Syanelys
Posté le 13/07/2025
Tu l'as eue sur Discord :)
Lily D.
Posté le 09/07/2025
Ôla,

Je découvre ta plume avec cette nouvelle ✨️.
J'aime beaucoup, ainsi que ce monde ébauché.
Mais je suis frustrée de tant de non réponse au sujet de tes deux protagonistes. Et... toute curieuse... je lis les autres commentaires et découvre que cette nouvelle fait écho à un roman en cours. ^^ Je m'en vais de ce pas l'ajouter à ma PAL 😉.

Au plaisir de te lire encore et d'en savoir plus sur ces deux personnages pour lesquels je brûle de curiosité et suis déjà un peu sous le charme. ^^
Syanelys
Posté le 10/07/2025
Hey Lily !

Je te rassure, savoir que ce couple existe déjà ailleurs n'est qu'un petit plus. Juste une dédicace et un confort d'écriture pour me lancer uniquement dans le thème et oser faire dans du fantastique ! Après, Syae intervient assez tardivement dans Éclipse donc arme-toi de patience :)

Merci de m'avoir lu en tout cas ! Cela est très plaisant de constater que tu découvres ma Plume à tarvers ce concours. Je tenais à laisser grande ouverte la porte des interprétations multiples, dans le grand art des chutes de ce format littéraire court. J'ai tout donné pour l'intrigue et le mystère en tout cas !

Si Ayako existait vraiment, que représenterait donc Syae ?

Puisse leur amour continuer d'enchanter dans leur monde Astral d'origine... sous leur version fantasy :p

Au plaisir :)
Maud_
Posté le 08/07/2025
Bonjour Syanelys !

J’ai commencé ta nouvelle sans avoir lu le roman dont, à en croire les autres commentaires, cette romance est tirée. Je n’avais pas vraiment d’attentes et pour cause : les histoires d’amour mystiques et tragiques ne sont généralement pas mon genre de prédilection…

Mais quelle ne fut pas ma surprise (et le mot est faible) à la lecture de ton texte ! Il m'a beaucoup touchée. Les descriptions sont belles, la narration est douce et prend son temps sans nous ennuyer, avec des phrases rythmées (je crois avoir décelé quelques octosyllabes mais peut-être que je vais trop loin xb). Je me suis retrouvée plongée sans trop comprendre dans une nuit calme, où cette absence de soleil crée comme une bulle autour des deux amants jusqu'au retour de la lumière qui finit par occulter leur amour.

Ça m’a donné très envie de connaître l’univers qui entoure ces deux personnages, qui semble bourré de significations sous-jacentes. La fin, avec cette lueur mystérieuse dans la paume de Syae, m’a beaucoup plu. Qui sont vraiment ces deux amants, sont-ils seulement réels… ?

Que dire de plus à part merci pour cette jolie histoire :)
Syanelys
Posté le 08/07/2025
Coucou Maud !

Merci pour ton joli commentaire !

Je te rassure d'entrée de jeu : ce charmant couple pouvait être découvert sans lire leur roman d'origine et... je n'ai pas d'affinités particulières non plus pour les romances. J'ai juste profité du concours pour m'essayer un peu au fantastique :)

Tes compliments me touchent beaucoup car, puisque j'avais déjà les personnages sous la main, j'ai tout donné pour la fameuse narration et ses descriptions. Ton retour direct va énormément me motiver à développer davantage mon style.

Ton ressenti est celui souhaité : je tenais absolument à laisser grande ouverte la porte des interprétations sur la fin à donner à ces amoureux. Chacun est ainsi libre de s'approprier la nouvelle de la meilleure des façons possibles.

Une fois de plus, merci à toi, d'avoir choisi et commenté cete version désoleillée !

A bientôt qui sait ? :)
Minesencouleurs
Posté le 02/07/2025
Quelle belle découverte que cette nouvelle !
Et quel plaisir, vraiment, de retrouver ce couple déjà si touchant dans Éclipse.

Il y a d'autres belles références à Éclipse que je suis ravie de voir, avec l'obsodienne, les étoiles, ce sirop de mangue pourpre qui donne des allures de couchers de soleil au cocktail.
On y goutterait avec plaisir !
Et "Ayako savait qu'elle aurait dû s'éclipser." MA-GNI-FIQUE ! Haha !

Et cette fin :"Tant qu'il l'attendrait, le jour dormirait.", tout en sachant que si elle revenait, la nuit devrait perdurer.

J'ai personnellement du mal avec cette distance perçue de la part de Syae avec Ayako, mais les indices prouvent qu'elle n'est pas si réelle non plus, à travers ses gestes et le temps passé avec elle.

Pardon pour cette écriture saccadée 😅
J'écris mes commentaires au fur et à mesure de ma lecture, un peu comme ils me viennent.

Ton écriture est toujours si poétique, visuelle et touchante... ne t'arrête pas !
Syanelys
Posté le 04/07/2025
Coucou toi !

Merci de ce retour vibrant qui continue de me toucher, encore et toujours !

Tu es bien la seule à avoir remarqué le sirop de mangue, clin d'oeil au marché d'Esteval :)

Retranscrire ce couple-phare ici m'aura permis de me concentrer sur le thème de ce super concours d'été. Absence ou présence de soleil ? Ce couple se retrouve maudit par cet astre redouté comme convoité...

Merci encore d'avoir pris le temps de plonger dans cette nouvelle et d'y avoir contribué avec ce commentaire magnifique, entre autres.

À très vite ? :)
Bleiz
Posté le 01/07/2025
Salut Syanelys,

Quelle surprise de retrouver Ayako ici ! Dès le début, on sent bien ta patte - il faut dire que dès qu'une histoire touche aux astres, on peut t'y retrouver. Je n'avais pas tilté sur le nom de Syae au début, il faut vraiment que je me fasse une liste de personnages.
Quoi qu'il en soit, j'aime cette ambiance futuriste où le soleil a disparu et où on retrouve une ébauche de lumière dans un bar appelé Solstice. Je reconnais bien là ta manière de jouer avec les mots !

C'est poétique, romantique, un brin tragique - tout ce qu'on aime.

Merci pour cet aparté ombre et lumière, et à bientôt !
Syanelys
Posté le 02/07/2025
Hey Bleiz !

Bienvenue dans le Solstice donc ! Le Syae que tu découvres existe dans Éclipse, mais n'apparait qu'au prochain chapitre que je devrais poster sous peu. Tu as donc eu un petit teaser sur lui...

Ayako fut l'évidence avec ce thème imposé. Proposons celle pour qui les ténèbres et la nuit renvoient à son néant. J'ai donc essayé de changer de genre, en reprenant deux êtres de ma Fantasy pour les retranscrire en Fantastique.

Cela me fait beaucoup plaisir que leur histoire d'amour t'ait plu, en espérant que la chute ait permis de poser les bonnes questions.

Merci à toi d'avoir lu cette parenthèse sur Ayako... qui aurait vraiment dû s'éclipser, qui sait ?

À très bientôt au détour d'un Mirage ou d'une Étoile :)
ClementNobrad
Posté le 30/06/2025
Hey Syanelys,

Quelle histoire d’amour tu tisses là, pleine de beauté et de mélancolie. Le soleil décline et dans son sillage, l’amour s’élève, éclaire tout, devient l’unique lueur au monde. Lorsqu’il daigne renaître, le soleil, il est déjà trop tard : la lumière véritable s’est éteinte ailleurs. Il ne reste qu’un éclat de souvenir, plus brûlant que mille aurores.

J’ai été touché par ce parallèle entre l’astre et le cœur, entre le ciel qui se ferme et l’âme qui s’ouvre, puis se brise.

Ta plume garde cette magie qui emporte. Merci pour ce moment, bravo !
Syanelys
Posté le 01/07/2025
Hey Clem' !

Ton joli regard de lecteur aura réussi à filter tout ce qu'il fallait conserver de cette rencontre. Peut-être se sont-ils (re)trouvés trop retard au final ? J'ai beaucoup joué sur la "lumière" pour décrire leur lieu d'amour volé et éclairer l'intérieur de deux âmes meurtries.

J'espère avoir l'occasion de continuer de te toucher, avec grand plaisir !

Merci infiniment d'avoir apporté ton astre dans ce petit univers de commentaires. Tes phrases m'ont plus que touché en retour !

A très bientôt :)
Dédé
Posté le 28/06/2025
Le côté poétique de cette nouvelle est très envoûtant. Je me suis laissé bercer par ton ambiance, tes descriptions, toutes les émotions ressenties et évoquées. C'est vraiment un texte beau dans tous les sens du terme.

La nuit est éphémère mais cette histoire restera un moment dans ma mémoire.
Syanelys
Posté le 29/06/2025
Hey Dédé !

La poésie est difficillement séparable de mon style. Ton commentaire me touche beaucoup car je n'ai eu de cesse de peaufiner cette Nouvelle.

Leurs nuits étaient éphémères certes, mais je prie pour qu'elles restent le plus longtemps possible dans ta mémoire :)

Merci à toi pour ce magnifique retour !
RedFuryFox
Posté le 28/06/2025
J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture !
Ton monde est captivant, sensoriel mais aussi poétique (tout comme dans Eclipse ✨) ! L'mage de "l’encre céleste versée sur les veines du réel", les aubes programmées, le bar du Solstice… ça m’a tout de suite happée.
La progression est fluide, le twist est très chouette et la chute très réussie. Il l'attendra, et avec lui, le monde aussi. Ce duo fonctionne à merveille : lui, la force tranquille, elle (que j'aimais déjà), mystérieuse et troublante. Les silences, leur sensualité, et tes dialogues ciselés, moi, j'étais embarquée... et j'ai retenu mon souffle 🤭
Bref, une fable post-solaire, avec de la tension, du mystère, ta plume poétique et même du désir. J’ai dévoré ces lignes... mais sans hémoglobine. Bravo à toi 🤗
Syanelys
Posté le 29/06/2025
Hey RedFuryFox !

Très heureux que cette fable post-solaire t'ait plu. Ayako et Syae m'auront beaucoup apporté sous leur "nouvelle" version.

Ce n'était pas une mince affaire de retranscrire leur intensité dans un thème donné, mais j'ai énormément aimé écrire sur ce couple-phare. Tu as su nommer tout ce que je voulais faire ressentir auprès du lecteur : mission réussie pour ma part !

Un grand merci pour ton passage ici ! Hâte de voir ce qui se cache du côté de ton rai de lumière !
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