La lune est pleine lorsque je parviens au bureau des affaires oubliées, mon lieu de travail. Un bâtiment sinistre perdu entre deux ensembles plus vastes. Il est à l’image de son temps avec balcons et corniches, sans dépasser les six étages réglementaires. Dès que j’arrive devant, je disparais du champ de vision des badauds. De multiples sorts protègent cette police d’un genre spécial, celle qui s’occupe des affaires ayant trait à la magie ou aux créatures surnaturelles.
Comme personne ne peut me voir, j’en profite. Un coup d’œil me suffit pour viser la bonne fenêtre. Je plie les genoux avant de les détendre pour un saut qui me permet de m’envoler jusqu’au deuxième étage. Sans peine, mes mains s’agrippent au fer forgé du balcon. Mon pied repose sur la gueule de lion qui orne la façade. Si un jour, je l’abîme, je suis certain que la réparation sera prise sur mon salaire, mais qu’importe…
Il ne faut pas croire que je m’amuse. En fait, si. Seulement, ce n’est pas mon principal problème. J’évite juste Ivanie, la secrétaire de notre chef de section. Pas pour une histoire de cœur, plus pour une histoire de confort visuel. C’est une fée. Comme toutes celles de son espèce, elle sécrète une poudre spéciale particulièrement brillante. Sauf que dès qu’elle s’agite, des paillettes volent dans tous les sens. Des micros sources de lumière qui m’agressent la rétine.
Évidemment, comme je la connais, si Ivanie me voit, elle va se mettre à hurler mon prénom, se lever en fracas et rependre une traînée de poussière sublimée par la lueur de la lune. Ça marche d’ailleurs, autant quand je rentre dans le bureau que quand j’en sors. Insupportable. Bon, j’avoue qu’elle a aussi un rôle, autre que de monter la garde devant le bureau du chef, c’est elle qui produit la poudre qui permet d’utiliser la magie même lorsque l’on n’a pas de pouvoir.
Du bout des doigts, je frappe au carreau. Cela ne prend pas longtemps avant qu’Alberto Merotti vienne m’ouvrir. Ses sourcils broussailleux sont froncés. Ses joues rouges se gonflent d’énervement. Je sens la soufflante arriver.
– Samaël, pour l’amour de Dieu, quand cesserez-vous ces enfantillages ? La porte de mon bureau se trouve de l’autre côté.
Est-ce de ma faute s’il a installé un cerbère poudreux devant ?
– Vous m’avez appelé. Je viens au plus vite et vous n’êtes pas content ?
Tout en secouant la tête, il se déplace pour me laisser entrer. Je saute sur le parquet finement ciré. Comme nous ne sommes pas beaucoup à travailler dans l’immeuble, on nous a presque tous octroyé un bureau. Je ne mets jamais les pieds dans le mien. Pour tout dire, je ne sais même plus où il se trouve.
Alberto soupire avant de fermer sa fenêtre. De fines gouttes de pluie viennent s’y écraser. On peut dire que je suis arrivé au bon moment.
– Bien Samaël, j’ai besoin de vous pour une mission. Seulement, ça ne va pas vous plaire.
Au moins, il envoie tout de suite la couleur. Ça va être casse-couille. Je devrais peut-être passer par la fenêtre pour faire le chemin en sens inverse.
– Je vous explique : il semblerait que l’équipe de Côme ait ramenée dans notre monde, un animal qui n’a rien à faire là. Il faudrait que vous le retrouviez pour le renvoyer chez lui.
Je plisse les yeux. La chasse aux bestioles sauvages ça me connaît. J’espère juste qu’elle n’a pas commencé à faire des ravages.
– Très bien. Où se trouve la bête ? De quelle espèce s’agit-il ?
Mentalement, je me prépare pour le combat à venir.
– Ici même, dans le bâtiment.
Mes yeux s’écarquillent de surprise.
– C’est un ocultarcat.
L’espace d’un instant, je ne dis pas un mot. Donc on réclame mon aide pour trouver un connard de chat volant qui devient invisible. En règle générale, on ne risque rien avec eux. Ce sont des créatures curieuses qui s’attachent souvent à quelqu’un sans qu’on sache pourquoi. Quand ils se lassent, ils s’en vont d’eux-mêmes.
– Pourquoi donc ? Je veux dire, ils ne présentent pas de danger pour les humains.
– Depuis ce matin, il ne fait qu’apparaître et disparaître. Tout le monde est sur les nerfs.
Il ne leur faut pas grand-chose pour être stressé.
– Casimo en a des hallucinations.
De mieux en mieux… Ce type, c’est le plus vieux du bureau. Enfin, des humains de ce bureau… Ce boulot, c’est tout ce qu’il a. Il passe sa vie ici, allant jusqu’à dormir sur place. Après je ne le critique pas. Ça a l’air de lui plaire. Casimo, je crois qu’il s’entendrait bien avec l’ocultarcat. Lui aussi apparaît toujours sans qu’on s’y attende.
– Les ocultarcats ressemblent pourtant à des chats, fais-je remarque.
Mon chef hausse les épaules.
– Qu’importe. Pour la tranquillité d’esprit du personnel travaillant en ces lieux, cette créature doit élire domicile ailleurs. Avec vos sens plus développés qu’un humain, je pense que vous êtes l’homme de la situation.
Comme je n’ai pas vraiment le choix, j’accepte la mission. Ma nuit se consacrera à traîner dans les couloirs de mon lieu de travail, il y a pire. Avec un peu de chance, je vais croiser tout le monde et être au jus sur toutes les dernières affaires.
– D’accord.
Une idée se fait jour dans mon esprit, descendre au sous-sol pour visiter la morgue. En soi, ce n’est pas l’endroit qui m’attire, c’est le type qui y travaille. Je l’imagine déjà, le front soucieux penché sur corps. Il ne se retourna pas, et sifflera entre ses dents « vous n’avez vraiment rien d’autre à faire, Samaël ? ». Rien que cette idée me provoque des frissons.
Je reviens au moment présent, en chassant cette pensée agréable. De toute façon, si jamais Romane a du boulot, je passerais après tous les cadavres qu’il aura rencontrés dans la soirée. Si ce n’est pas du dévouement, c’est de l’amour.
Par où commencer ? Mes pas me mènent au sous-sol. La pièce est sombre sans aucune fenêtre, le froid ainsi que l’humidité y règnent en maîtres. Mes bottes foulent, en silence, des pavés de ciment qui ont été installés pour faciliter le nettoyage. Face à un corps posé sur une table à roulettes, j’aperçois Romane. Concentré sur son travail, il ne se retourne même pas. J’ai un instant d’hésitation alors que mon regard se fixe sur ses boucles brunes.
– Allez-vous rester planté là comme un idiot encore longtemps ? Entrer ou sortir, il faut choisir, Samaël !
Un sourire se dessine sur mon visage. Ce qui arrive à peu près à chaque fois que je l’aperçois. Mon corps se met en mouvement pour le rejoindre. Mes pas sont lents comme pour savourer le moment. Une fois suffisamment proche de lui, je me fige. Mon regard erre sur le cadavre pour éviter de le fixer comme un crétin. Quand je suis en sa présence, j’ai l’impression de réagir tel le dernier des imbéciles.
Romane continue à examiner avec attention les traces de dents sur le corps. Comme il ne s’intéresse pas vraiment à moi, j’en profite pour passer ma main autour de sa taille, tout en me rapprochant. Après tout, nous sommes seuls dans cette morgue. Aucun de nous n’a d’affaires urgentes. On pourrait prendre une pause ensemble…
– Êtes-vous venu ici dans le seul but de me détourner de mon travail ? soupire-t-il.
– Cet homme est mort, il a le temps. Si vous voulez savoir si c’est un joueur de flûte, utilisez un peu de poudre de fée et vous serez fixé sur l’usage de la magie.
D’un mouvement d’épaule, Romane tente de me chasser. Ce geste a le don de me faire sourire. J’en profite pour resserrer ma prise sur lui. Il se fige, emprisonné par mes bras. Sa tête finit par se poser sur ma clavicule. Son regard se fait blaser. À croire qu’il m’accorde quelques minutes, avec l’espoir que je lui fiche la paix par la suite. Cela lui ressemblerait bien. Dommage, j’ai envie de contact et je ne suis pas près de le lâcher.
– J’ai un corps qui m’attend.
À comprendre que je passerais bien après les cadavres.
– Laissez-moi terminer mon travail et je vous accorderais un peu de mon temps.
Un soupir s’échappe de ma bouche. Je parle à Romane donc quoique je fasse, je n’obtiendrais pas son intérêt, tant qu’il n’aura pas fait ce qu’il veut. C’est au moins une demi-victoire. Il me donnera son attention lorsque son travail sera achevé.
– En attendant, occupez-vous !
Son regard se reporte sur le corps. Fin de l’entrevue accordé par le docteur Monteville, j’ai plus qu’à retourner jouer avec mes cubes. Ou plutôt partir à la recherche de mon ocultarcat. Alors que je recule les mains levées pour prouver ma bonne foi, un bruit saisissant retentit. Au sol s’écrase le plateau qui contient les outils médicaux nécessaires aux autopsies.
Romane fait volte-face d’un coup, le visage fermé. On peut y lire de la colère. Il me fait froid dans le dos.
– Sacrilège ! C’est comme ça qu’on me remercie pour mon accueil !
Tout d’un coup, je me sens mal. Même si je mesure trente centimètres de plus que mon compagnon, je n’en mène pas large. L’énerver est la dernière chose que je souhaite. Je me penche pour récupérer le plateau.
– Je vais tout ramasser.
Sa voix se fait plus douce.
– Pas vous, Samaël. Ce petit sacripant !
Mon regard suit son doigt. Posé tranquillement sur la table à roulettes, un chat lèche sa patte. Il s’interrompt brusquement pour me jeter un coup d’oeil d’un air curieux. Ce faisant, il déploie ses ailes sans s’envoler. Sa langue râpeuse commence son travail sur le bout de celle-ci. L’ocultarcat !
Je me relève en trombe. Depuis combien de temps nous observe-t-il ? Pas que j’ai peur qu’il en parle à quelqu’un. Seulement, je n’apprécie pas me faire surveiller par un animal lorsque je suis avec l’homme que j’aime.
– Il est là depuis longtemps ?
Romane accroupie, ramasse délicatement ses outils.
– Depuis le moment où on m’a ramené le corps. Bien sûr, j’ai tenté de le faire partir. Sauf qu’il ne faisait qu’apparaître et disparaître. De ce fait, j’ai décidé de faire peu de cas de lui. J’imaginais qu’il s’en irait de lui-même. Mais s’il commence à me renverser tout, ça va rapidement m’énerver.
– Je dois le retrouver.
– Félicitation Samaël, vous avez réussi votre mission. Cela dit, je n’ai jamais douté de vous.
J’ignore la pointe de moquerie dans sa voix. À présent, il va me falloir agir en vitesse pour me saisir de la bête. Évidemment, c’est à ce moment-là qu’un visiteur déboule.
– Docteur ?
Je retourne pour découvrir Casimo. Petit et sec, son visage ridé évoque plus le parchemin que la peau humaine, cependant son sourire engageant arrive à chasser toutes les appréhensions de ceux qui le croisent. Personnellement, je le connais depuis que je travaille ici.
– Je suis là, déclare Romane se redressant.
Avec délicatesse, il replace les outils sur le plateau que j’ai reposé sur la table.
– Que puis-je faire pour vous ?
D’un geste de la tête, je salue le vieil homme qui me sourit.
– Est-ce que vous auriez un récipient pour donner à boire au chien ? La pauvre bête me suit depuis ce matin.
– Où est-il ?
Il désigne le sol vide à son côté. Ce coup-ci, le malheureux perd la tête. À moins que… L’ocultarcat a la bonne idée de se rendre visible juste sous le nez de Casimo pour gronder et cracher sur une chose qu’il est l’un des seuls à voir. De la surprise se dessine sur le visage du vieil homme alors qu’il recule vivement. Déstabilisé, son corps vient frapper le mur avant de chuter. Il s’étale au sol, au moment même où je suis sur lui. Ses paupières sont closes, me faisant craindre le pire.
Romane arrive juste derrière moi, et je lui cède la place. Sa main cherche le pouls de notre collègue, sans parvenir à le trouver. Son visage est soucieux. Avec une force surhumaine, il soulève le corps pour l’installer sur l’une des tables inoccupées.
– Poudre de fée !
Son doigt me désigne un bocal sur l’étagère murale. Je me précipite sans poser de question. Au retour, je manque de m’étaler sur ce foutu du chat qui me coure entre les jambes. Le pauvre doit être sonné. En tout cas, il a laissé échapper un miaulement énervé. Tant pis pour lui.
Pendant le temps de mon aller-retour, Romane n’est pas resté inactif. Il a déboutonné la chemise de Casimo. Avec empressement, il récupère une poignée de poudre qu’il étale au niveau du cœur. Après quelques secondes de concentration, il me réclame ses outils et de l’alcool. Au pas de course, je repars.
– Qu’est-ce que vous allez faire ?
– Il fait une crise cardiaque. Je vais tenter de le sauver.
Ses sourcils sont froncés, son visage attentif. Si quelqu’un peut réussir, c’est bien lui.
– Vous avez déjà fait ce genre d’opération ?
– Bien sûr que non. Mes patients sont toujours morts. Je suis légiste.
Pas très rassurant, vu de l’extérieur. Seulement, j’ai toute confiance en les compétences de mon compagnon.
– Mais si je ne fais rien, il les rejoindra bientôt.
– Je vous aiderais au mieux. Dites-moi quoi faire !
Sur le corps de Casimo, je peux visualiser toutes les veines mises en évidence par la poudre magique. Avec ces indications, il peut visualiser le caillot. Ainsi, il sait où intervenir. La suite, je la vois défiler sous mes yeux sans pouvoir agir. La maîtrise de Romane me saisit. Ses mains sont assurées. Le corps saigne, mais beaucoup moins que prévu. Grâce à la poussière de fée, le temps est comme suspendu pour notre malade.
Mon attention se concentre sur le légiste. Je crains qu’il ne perde son sang-froid face à tant de nourriture. Mais il n’en est rien. Il reste maître de lui-même. Au bout d’un moment qui me paraît une éternité, mon compagnon recoud le torse. Une fois cela fait, il y dépose une pincée de poudre magique.
– Ça aidera pour la cicatrisation.
Je m’en doute. Cette mixture a des vertus exceptionnelles, elle peut donner corps à nos désirs si ceux-ci sont intenses. Selon la fée dont elle provient, on peut l’utiliser pour de bonnes ou de mauvaises choses. Avec Ivanie, la gentillesse prime. Aujourd’hui, c’est grâce à elle et Romane si Casimo va survivre. Je devrais lui offrir une pâtisserie pour la remercier. Elle adore ça.
Le reste de la nuit est composé d’inquiétude et de discussion avec tout le bureau. J’avoue que cela ne me laisse pas un souvenir impérissable. Tant que notre collègue est vivant, c’est l’essentiel. Mais il lui faudra rester alité pendant quelque temps.
Après moult félicitations, mon compagnon me rejoint au chevet du vieil homme. Casimo se repose tranquillement à l’infirmerie. Sur la couverture à côté de sa jambe, une petite forme apparaît brusquement. L’ocultarcat donne un léger coup de tête sur la cuisse de notre collègue comme pour le réveiller. Évidemment, ça ne marche pas. Il est encore sous l’effet de la poudre de fée.
Une main délicate se pose sur mon épaule. Puisque nous sommes seuls, j’en profite pour caresser ses doigts.
– Merci. C’est quelqu’un de bien.
J’ignore pourquoi je dis ces mots.
– Je sais. Il fera bientôt jour. Il est temps de se reposer pour vous.
– Pour nous.
Hors de question que je le laisse repartir au travail, surtout avec les émotions qu’il a vécues.
– Je vais bien.
Cette fois, je ne fléchirais pas.
– Le soleil se lèvera dans quelques minutes, répète-t-il.
Pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que je dois quitter les lieux. Les rideaux ne sont pas tirés. Dans quelques minutes, la pièce sera baignée par la lumière. Le temps me fait défaut pour rentrer chez moi. Je passerais la journée sur place.
– Je vous invite dans mon bureau, déclare Romane.
Ces mots, je préfère les prendre comme une preuve d’amour que comme une proposition amicale. Après un dernier regard pour Casimo, et l’ocultarcat roulé en boule contre lui, je me lève. Sans prononcer une parole, nous gagnons le bureau de mon compagnon. La pièce est sombre. Les volets ont été fermés depuis longtemps. En plus, d’épaisses tentures empêchent la lumière du soleil de pénétrer en ce lieu.
À l’image de Romane, tout est propre et rangé. Sans attendre, il se dirige vers la bibliothèque qui couvre l’un des murs. Du bout du doigt, il passe sur chaque ouvrage jusqu’à trouver celui qu’il cherche. Son visage se fait concentrer alors qu’il tourne les pages.
– Que cherchez-vous donc ?
– Le chien…
Je hausse un sourcil, surpris. Désireux d’en savoir plus, je le rejoins. Il ne fait même pas attention à moi.
– Voilà, c’est là !
Sous mon nez apparaît une gravure d’un chien noir. Massif, il semble pourtant paisible. Un marquage blanc est visible dans sa fourrure qui dessine la forme d’un crâne. Sur la page d’en face, je peux voir le nom de la créature : chien de la mort.
– Cela ressemble bien à l’animal aperçu ?
À ces mots, mon corps se fige. Est-ce que Romane l’aurait aperçu lui aussi ? Dans ce cas…
– Ces créatures sont connues pour ramener l’âme des défunts dans l’autre monde. Eux seuls le voient. Nous avons sûrement pu le percevoir du fait de notre statut de vampire.
Un frisson me parcourt le dos. Je n’ose pas lui dire que je n’ai même pas discerné un poil du canidé. Mais si jamais lui l’a vu… Non, hors de question que je pense à cela.
– Vous l’avez revu depuis que Casimo a été opéré ?
Il secoue la tête, et la pression qui m’enserrait la poitrine se relâche. Ce doit juste être l’effet d’une perception plus sensible. Peut-être à cause de son statut de métamorphe. En tout cas, je ne peux me départir du fait que s’il n’y a plus de chien, il n’y a plus de mort supposé.
C’est la première fois que je lis un texte sur Plume d’argent et que je laisse un commentaire, donc j’espère que cela te sera utile.
J’ai beaucoup aimé l’univers que tu dépeins, à mi-chemin entre Artemis Fowl d’Eoin Colfer pour l’univers fantastique avec des fées et Animaux Fantastiques de J.K. Rowling, avec un soupçon de ce qui me fait penser à l’humour cynique de Bartimeus de Jonathan Stroud. Je n’ai pas compris qu’il y avait eu une crise cardiaque avant qu’elle soit évoquée à la fin, donc ce serait peut-être un élément à retravailler. Le duo Samaël / Romane fonctionne bien sur le contraste Sensible et comique / sérieux et distant, mais il faudrait peut-être creuser davantage leur statut. Tu mentionnes qu’ils sont tous les deux vampires, puis que Romane est métamorphe, ce qui m’a un peu perdue. Est-ce que Romane est vampire et métamorphe ?
Sinon, la trouvaille de l’Ocultarcat est intéressante, mais je pense que tu pourrais l’exploiter davantage en le faisant apparaître et disparaitre davantage dans la morgue avant la scène avec le chien (mais bon, avec la limitation du nombre de mots ce n’est peut-être pas possible).
La fin est intrigante et donne envie de connaître la suite …
Côté « forme », je ne sais pas si c’est d’intérêt pour toi, mais j’ai repéré quelques fautes et tournures qui pourraient être modifiées pour permettre une lecture plus fluide. Je te mets ci-dessous ces erreurs et des suggestions au cas où :
Évidemment, comme je la connais, si Ivanie me voit, elle va se mettre à hurler mon prénom, se lever en (avec ?) fracas et rependre (répandre) une traînée de poussière…
– Je vous explique : il semblerait que l’équipe de Côme ait ramenée (ramené) dans notre monde,…
– Les ocultarcats ressemblent pourtant à des chats, fais-je remarque (remarquer).
Avec un peu de chance, je vais croiser tout le monde et être (mis ?) au jus sur toutes les dernières affaires.
Une idée se fait jour dans mon esprit, : descendre au sous-sol pour visiter la morgue. En soi, ce n’est pas l’endroit qui m’attire, c’est le type qui y travaille. Je l’imagine déjà, le front soucieux penché sur (un ?) corps. Il ne se retourna (retournera) pas, et sifflera entre ses dents « vous n’avez vraiment rien d’autre à faire, Samaël ? ». Rien que cette idée me provoque des frissons.
De toute façon, si jamais Romane a du boulot, je passerais(passerai) après tous les cadavres qu’il aura rencontrés dans la soirée.
À comprendre que je passerais (passerai) bien après les cadavres.
– Laissez-moi terminer mon travail et je vous accorderais (accorderai) un peu de mon temps.
Son regard se reporte sur le corps. Fin de l’entrevue accordé(e) par le docteur Monteville, j(e n’)ai plus qu’à retourner jouer avec mes cubes. Ou plutôt partir à la recherche de mon ocultarcat. Alors que je recule les mains levées pour prouver ma bonne foi, un bruit saisissant retentit. Au sol s’écrase le plateau qui contient les outils médicaux nécessaires aux autopsies. (pourquoi ne pas utiliser une tournure plus directe « Le plateau qui contient les outils … s’écrase au sol » ?)
Sa langue râpeuse commence son travail sur le bout de celle(s)-ci.
Seulement, je n’apprécie pas (de) me faire surveiller par un animal lorsque je suis avec l’homme que j’aime.
Romane accroupie (accroupi), ramasse délicatement ses outils.
Je me précipite sans poser de question(s). Au retour, je manque de m’étaler sur ce foutu (du - à supprimer) chat qui me coure (court) entre les jambes.
– Bien sûr que non. Mes patients sont toujours morts. Je suis légiste. (suggestion :Bien sûr que non, je suis légiste. Mes patients sont des cadavres).
– Je sais. Il fera bientôt jour. Il est temps de se reposer pour vous (suggestion : il est temps d’aller vous reposer).
Du bout du doigt, il passe sur chaque ouvrage jusqu’à trouver celui qu’il cherche.(suggestion : Il passe le bout de son doigt sur chaque ouvrage, jusqu’à trouver celui qu’il cherche). Son visage se fait concentrer (concentré) alors qu’il tourne les pages.
Félicitations pour ta nouvelle et merci pour le partage !
Je suis contente que l'univers te plaise. J'avoue avoir été limité par le nombre de mots dans la nouvelle. Je l'ai presque réduite de moitié.
Du coup, je vais retravailler cette nouvelle et je pense en faire un roman plus tard.
Merci pour ton avis.
Je te découvre avec ce petit texte très sympa :)
J'avoue avoir été un peu perdue par le cheminement, mais la relation entre Samaël et Romane a fait fondre mon coeur ♥
En tout cas ce que j'ai vu de ton univers est vraiment chouette, as-tu écris d'autres nouvelles/romans avec ce contexte/ces personnages ? Parce qu'il y a l'air d'y avoir tant de choses en lore, qui ne sont qu'à peine visibles dans ce texte, je crois que j'en veux plus, ahah c: Je n'arrive pas à imaginer que cet univers ne vive pas ailleurs ~
J'ai d'ailleurs bien aimé cette fantasy imbriquée dans notre monde, ça m'a un peu fait penser à Artemis Fowl !
Merci pour cette nouvelle rafraichissante, bonne journée à toi :D
Merci pour ton gentil commentaire. Pour pouvoir faire entrer cette nouvelle dans le concours, j'ai du faire des coupes.
Pour le moment, j'écris le tome de la rencontrer entre ces deux personnages dans mon roman de NaNo. Je mettrais le début, début décembre. J'espère que retrouver ces personnages te plaira.
En plus, c'est aussi le début de l'histoire entre Romane et Samaël. J'espère que l'idée te plaira.
Merci pour ton passage.
Cette nouvelle n'est pas du tout partie dans la direction à laquelle je m'étais attendue, c'est chouette d'être prise au dépourvu ! j'ai adoré cette trouvaille de la fée, le jeu sur les hallucinations supposées du vieil homme - bien que j'ai subodoré assez rapidement qu'il y avait une assez forte possibilité qu'il y ait effectivement un chien et que ce n'était pas juste une vue de l'esprit de l'homme. Jai beaucoup aimé cette trouvaille ! Finalement, le boss du protagoniste, qui semble tout savoir sur tout, en particulier par rapport à ces naïfs humains, a tort, et je trouve que c'est sympa que l'histoire donne tort à ce méprisant personnage.
J'étais été un peu triste que le principe de l'ocultarcat ne soit pas plus exploité que cela, j'ai trouvé qu'il faisait plus prétexte, élément déclencheur, que vértiable partie prenante de l'histoire. Si jamais tu souhaites reprendre ta nouvelle, sache qu'il y a une lectrice qui aurais aimé le voir prendre un rôle un peu plus déterminant ;)
Plein de bisous !
Merci pour ton commentaire.
Après le patron n'est pas si mauvais. Juste un peu sous pression. Il est en partie humain aussi.
Je vais NaNoter sur ces personnages. A voir ce que ça va donner.
Merci pour ta lecture.
J'aime bien cet univers, l'idée d'un "bureau des affaires oubliées" où on rencontre toutes sortes de non-humains. L'ocultarcat aussi est bien trouvé (ce nom, haha, bien "vu" !). Samaël est un protagoniste intéressant, et sa relation avec Romane vaut le coup d’œil (les amants qui se donnent du "vous", ça a un certain charme ;) ).
En revanche, j'ai moi aussi été un peu surprise que le malaise de Casimo se transforme en crise cardiaque. Ça pourrait peut-être être un peu mieux amené. Et cette fin sur le statut de métamorphe de Romane et le rapport avec le fait qu'il voie le chien noir, ça m'a un peu perdue ; c'était soit trop d'informations soit pas assez. C'est dommage, parce que je trouvais ça très intéressant que le centre de la nouvelle se décale de l'ocultarcat vers le chien noir. ^^
En tout cas c'est sympa d'avoir un peu de romance dans ce concours. Merci pour cette nouvelle !
Je suis contente que la nouvelle t'es plu. J'aime le "vous" entre eux deux.
La scène de la crise cardiaque ne me satsifait pas non plus, et je dois la prendre.
C'était juste une piste de réflexion de Samaël pour dire qu'il s'accroche à cette idée, sinon cela veut dire que Romane va mourir et cela ne lui plait pas. Il n'est pas sûr de pouvoir le supporter.
Merci pour ton passage.
Merci pour ta lecture.
Après c'est vrai qu'on adhère ou non au parler de Samaël. Mais j'aimais bien pour marquer la différence entre Romane et lui.
Par contre, j'ai eu un peu de mal à comprendre quelle relation il y avait exactement entre Romane et Samaël. Romane parait très froid (sans jeu de mot quant à sa nature de vampires). Est-ce parce qu'il est au travail et ne veut pas y étaler sa vie privée ? Parce qu'il ne partage pas les sentiments de Samaël ? J'aime bien pourtant la tension qu'il y a entre eux. À creuser.
Idem pour la scène de la crise cardiaque. Les apparitions du chat et du chien étaient un peu confuses pour moi.
Par contre, j'ai bien aimé la façon d'apprendre au lecteur que Romane et Samaël (j'adore leur prénom) sont des vampires, avec les références à la nourriture, au jour qui se lève,...
Je suis contente que la nouvelle t'es plu.
Romane est froid, déjà parce qu'il est au travail. C'est une vrai passion pour lui et il ne supporte pas qu'on lui fasse perdre du temps pour faire câlin-câlin. Mais en plus, il ne se juge pas digne de Samaël. Il est certain qu'il pourrait être mieux avec quelqu'un d'autre que lui. Quelqu'un avec qui s'afficher sans peur.
La scène de la crise cardiaque ne me plait pas non plus. Il faut que je la retravaille.
Je suis contente que le petit jeu sur le indice qui mène au vampire t'es plu.
Merci pour ton passage.
Un soupçon de Bêtes Fantastiques, un peu de poudre de fée Clochette, un petit ajout deux vampires très sympathiques, et voilà une ambiance très spéciale qui me plaît bien.
L’idée générale est excellente et l’histoire intéressante, j’aime surtout le personnage principale avec son flegme à la britannique.
Il y a juste la partie où Casimo tombe à la renverse qui est un peu confuse : ça parle de chat, puis tout à coup de chien, puis de chat.
Egalement, si le chat est là pour le protéger du chien, il apparaît-il puis boum badaboum : Casimo , il est presque mourru...
Sinon très bonne nouvelle, bravo ! :-)
Je suis contente que l'histoire t'est plu.
J'avoue que la partie avec la crise cardiaque de Casimo est celle que j'aime le moins. Il faut que je la retravaille.
Non l'ocultarcat faisait juste le curieux (comme un chat) mais la présence du chien l'a hérissé ^^.
Merci beaucoup pour ta lecture.
Ce texte regorge d’idées originales. J’aime bien cette ambiance un peu spéciale où les personnages ne font pas ce qu’on attend d’eux. Le protagoniste évite la fée et entre dans le bureau de son chef d’une manière inadéquate, ce dernier lui confie une mission qui peut paraître vaine, le légiste est l’objet d’un amour à sens unique et enfin, il y a cette histoire de chat, de chien et de crise cardiaque qui sème un peu la confusion.
J’aime bien la relation entre le protagoniste et le légiste. Ils se vousoient malgré le fait qu’ils sont intimes, et le second semble donner au premier ce qu’il veut, occasionnellement, sans partager ses sentiments. Je n’avais pas deviné que ces deux « hommes » étaient des vampires et dans un premier temps, vu leur différence de taille, j’ai même cru qu’ils appartenaient à deux espèces humanoïdes différentes.
La chute m’a surprise et un peu laissée sur ma faim, mais j’ai bien aimé cette lecture.
Coquilles et remarques :
— Le nom de cette créature devrait s’écrire « occultarcat », comme tous les mots de la famille d’« occulte » (qui viennent du latin « occultus » et qui ont deux « c », même en anglais).
— mon lieu de travail. Un bâtiment sinistre [Je mettrais plutôt une virgule après « lieu de travail ».]
— Sauf que dès qu’elle s’agite, des paillettes volent dans tous les sens. [Je ne comprends pas pourquoi tu dis « sauf que » puisqu’il n’y a aucune opposition ni contradiction. Je dirais simplement « Dès qu’elle s’agite (...) ».]
— se lever en fracas et rependre une traînée de poussière [avec fracas / répandre (« rependre » veut dire pendre de nouveau)]
— Bon, j’avoue qu’elle a aussi un rôle, autre que de monter la garde devant le bureau du chef, c’est elle qui produit la poudre [Pas de virgule avant « autre » / que monter la garde / je mettrais plutôt deux points après « du chef ».]
— on nous a presque tous octroyé un bureau [« on nous a presque tous gratifiés d’un bureau » ou « on nous a octroyé à presque tous un bureau » ou « on nous a octroyé un bureau à presque tous » ; c’est un souci de COD ou de COI]
— Bien Samaël, j’ai besoin de vous pour une mission. [Virgule avant « Samaël ».]
— Ça va être casse-couille [casse-couilles ; normalement, on en a deux ;-)]
– Je vous explique : il semblerait que l’équipe de Côme ait ramenée dans notre monde, un animal qui n’a rien à faire là [ramené / pas de virgule après « monde »]
— La chasse aux bestioles sauvages ça me connaît. [Virgule avant « ça ».]
— Il ne leur faut pas grand-chose pour être stressé [stressés]
— Les ocultarcats ressemblent pourtant à des chats, fais-je remarque [remarquer]
— Il ne se retourna pas, et sifflera entre ses dents [se retournera / pas de virgule après « pas » / deux points après « dents »]
— Je reviens au moment présent, en chassant cette pensée agréable. [Pas de virgule avant « en chassant »]
— De toute façon, si jamais Romane a du boulot, je passerais après tous les cadavres [passerai ; futur simple]
— Un sourire se dessine sur mon visage. Ce qui arrive [Je mettrais plutôt une virgule avant « ce qui arrive ».]
— Son regard se fait blaser. À croire qu’il m’accorde quelques minutes, avec l’espoir que je lui fiche la paix par la suite [blasé / pas de virgule avant « avec l’espoir ».]
— À comprendre que je passerais bien après les cadavres [passerai ; futur simple]
— et je vous accorderais un peu de mon temps [accorderai ; futur simple]
— Je parle à Romane donc quoique je fasse, je n’obtiendrais pas son intérêt, tant qu’il n’aura pas fait ce qu’il veut. [Virgule avant « donc » / quoi que (en deux mots ; à ne pas confondre avec la conjonction « quoique ») / pas de virgule avant « tant qu’il ».]
— Fin de l’entrevue accordé par le docteur Monteville [accordée]
— Il s’interrompt brusquement pour me jeter un coup d’oeil d’un air curieux [d’œil / « un coup d’œil curieux » suffirait]
— Sa langue râpeuse commence son travail sur le bout de celle-ci [« celles-ci » s’il s’agit de ses ailes, autrement il faut reformuler]
— Pas que j’ai peur qu’il en parle à quelqu’un. Seulement, je n’apprécie pas me faire surveiller [Non pas que j’aie peur (il faut un subjonctif) / de me faire]
— Romane accroupie, ramasse délicatement ses outils [« accroupi », entre deux virgules]
— Mais s’il commence à me renverser tout, ça va rapidement m’énerver. [Je dirais plutôt « s’il commence à tout me renverser ».]
— Félicitation Samaël, vous avez réussi votre mission. [« Félicitations », suivi d’une virgule.]
— Déstabilisé, son corps vient frapper le mur avant de chuter [« chuter » s’emploie (ou du moins devrait s’employer) surtout au sens figuré ; au sens propre, « tomber » est préférable]
— Sa main cherche le pouls de notre collègue, sans parvenir à le trouver. [Pas de virgule avant « sans ».]
— je manque de m’étaler sur ce foutu du chat qui me coure entre les jambes [ce foutu chat / qui court (« coure » est la forme du subjonctif présent)]
— Seulement, j’ai toute confiance en les compétences de mon compagnon. [Je dirais « confiance dans les compétences », même si je dis « confiance en lui ».]
— Je vous aiderais au mieux. Dites-moi quoi faire ! [aiderai ; futur simple (« aiderais » est la forme du conditionnel présent)]
— Le reste de la nuit est composé d’inquiétude et de discussion avec tout le bureau. [Le verbe « est composé » est étrange ici ; « est empli », peut-être ? / de discussions (il y en a plusieurs)]
— Cette fois, je ne fléchirais pas [fléchirai]
— Je passerais la journée sur place [passerai]
— Après un dernier regard pour Casimo, et l’ocultarcat [pas de virgule avant « et »]
— Son visage se fait concentrer alors qu’il tourne les pages [concentré]
— En tout cas, je ne peux me départir du fait que [de l’idée, de la conviction plutôt que du fait]
Merci pour cette correction précise. J'ai toujours beaucoup de mal avec l'orthographe malgré les correcteurs.
Alors Romane contrairement à ce qu'on peut penser aimer Samaël, il juge simplement qu'il n'est pas digne de son compagnon et que celui-ci devrait être avec une personne avec qui il pourrait s'afficher en public. Il a une très mauvaise image de lui-même. En plus, il est passionné par son travail, à tel point que plus rien d'autre ne compte.
Samaël est géant, presque 2m ^^.
Alors pour l'ocultarcat, j'ai pris le verbe "ocultar" en portugais qui veut dire "se cacher" et j'ai mis "cat" pour faire un petit clin d'oeil plus cosmopolitain.
Encore merci pour ton passage et tes corrections.
J'aime bien l'ambiance et la relation ambigüe entre les deux personnages.
Par contre la "crise cardiaque" je trouve qu'elle arrive comme un cheveux sur la soupe, car trop rapide. Il se cogne sans grande violence, s'évanouit, et en fait non il fait une crise cardiaque ?
J'aime bien l'idée du chien. Par contre du coup il faudrait une suite à l'histoire :)
J'avoue que le passage de la crise cardiaque est celui qui me plait le moins. Il faut que je le retravaille. En gros, je voulais dire qu'il a peur de l'apparition de l'ocultarcat, et qu'il chute à cause de la crise cardiaque.
Je vais NaNoter sur ces personnages.
Merci pour ton passage.
Merci pour ce petit éclat de vie quotidienne. C'est entre autres ce qui nous a fait sélectionner ta nouvelle, ce format "instant de vie" qui nous plonge immédiatement dans le quotidien de Sammaël, dans l'évidence de sa relation bancale avec Romane, dans son job d'enquêteur magique spécialisé mais à qui on colle aussi des missions pourries, comme dans la vraie vie... bref, on a vraiment passé un très bon moment !
Nous avons aussi grandement apprécié le fait qu'au final, l'Ocultarcat n'est qu'un prétexte à l'histoire et non pas le sujet lui-même !
Même si je rejoindrais les Plumes sur la frustration de ne pas en savoir plus, ni sur la relation des deux personnages principaux, ni de pourquoi Romane a vu le chien de la mort (même s'il est possible que ça soit simplement parce que le jour est sur le point de se lever). J'espère que tu as dans l'idée de développer un peu plus cet univers, j'aimerai beaucoup lire une enquête complète de Sammaël !
Merci d'avoir participé à l'AT ^^
Je suis contente que le quotidien de Samaël t'es plu. J'ai malheureusement dû couper ma nouvelle pour qu'elle respecte les règles. A la base, elle faisait 4700 mots.
Si l'on suit la logique de l'univers, Romane va mourir. Je n'en dirais pas plus sur le sujet. Je vais NaNoter sur ces deux personnages.
Merci pour ton commentaire.
J'espère que ça te plaira.
Atmosphère très particulière pour ton histoire, le lieu de travail d'abord et la morgue ensuite. A priori rien d'original mais ce qui est intéressant c'est le côté poisseux que tu décris, la relation qui semble unilatérale entre les deux personnages proches et en même temps crispés, le légiste et le héros, le chat qui apparait et disparait et se moque, tous ces 'êtres' autour d'eux qui surgissent et s'effacent.
Oui ça peut faire penser aux Animaux Fantastiques mais pas tout à fait. Il y a une sorte d'humour et d'oppression qui monte et qui enveloppe l'ensemble, une lenteur des événements qui pourrait faire penser à un ralenti, qui n'empêche pas la scène dramatique où tout s'affole.
D'autant que la fin n'est pas une fin .. on se sent enfermé dans cette morgue, on ne sait pas ce qui va vraiment s'y passer, mais l'esprit du mal règne, quelque chose de mauvais s'installe, après c'est libre choix pour notre imagination d'inventer la suite.
Belle plongée dans ce qui pourrait être l'antichambre de l'enfer.
Je suis contente que l'ambiance t'es plu. J'avais vraiment à coeur de faire des personnages qui sortent de l'ordinaire.
Ton commentaire me fait vraiment plaisir.
Mais globalement, j'ai apprécié ma lecture ! :) On sent que tu as progressé entre La Fille du Cimetière qui était la première fiction que j'ai lus de toi et cette nouvelle !
Merci pour ta lecture.
Pour l'ocultarcat, c'est simple. C'est comme s'il y avait un chat d'enfermer dans les bureaux, tu ne peux pas le laisser parce qu'il va causer des dégradations. En plus, il risque de mourir de faim. Ca serait vraiment sadique de le laisser là.
Après, Samaël s'inquièterait beaucoup moins s'il n'avait pas de relation avec Romane.
Merci pour ton passage.
J'ai beaucoup aimé ta nouvelle. L'ocultarcat est une créature qui donne envie d'en rencontrer, voir d'être suivit par l'un d'eux ! Le chien, par contre... J'ai cru comprendre qu'il valait mieux ne pas me voir. Team chat, du coup ! XD
Je ne m'attendait pas à ce que Samaël et Romane aient une relation ! Agréable surprise ^^
En revanche, la fin donne l'impression de ne pas en être une... Samaël n'a toujours pas eu l'attention de Romane qu'il voulait, Ce dernier a vu un chien de la mort mais ça s'arrête là, et l'ocultarcat : est-il retourné dans son monde ? La mission de Samaël est elle accomplie ?
On imagine très facilement une suite (peut être est-ce volontaire), mais cela donne l'impression de s'être arrêté au milieu de l'histoire. C'est dommage ^^'
Moi aussi, je veux un ocultarcat.
Pour le chien, il vaut mieux éviter.
J'ai malheureusement dû couper ma nouvelle pour rentrer dans les clous. Normalement Romane invite Samaël dans son bureau pour lui donner son "attention".
L'ocultarcat veille Casimo à l'infirmerie. Il se sent bien dans le coin. Pour le coup, l'attention de Samaël est retenue par autre chose.
Je vais NaNoter sur ces personnages.
Merci pour ta lecture.
Je trouve le choix du titre, et la structure de la narration qui en découle, très intéressant, puisque justement il nous mène sur une fausse piste et prête bien au rebondissement central de l'histoire.
En revanche, je suis resté sur ma faim, et je me sens un peu frustré par lesdernier paragraphe... Le fait que Romane ait vu le chien de la mort et pas Samaël, pour moi, c'est le sommet de l'intrigue, l'ultime rebondissement, le climax, le zénith ! J'étais pris par le truc, je m'attendais à tout, et en fait c'est évacué comme de rien en deux phrases, mais pourquoi ??? :'( Je ne sais pas si c'est ce qu'entendait Kevin dans sa remarque sur la chute; de mon point de vue ce n'est pas un problème de surprise ou non, c'est plutôt un soufflé qui retombe. Ou, pour rester en cuisine, quand on mange un truc super bon, mais que la dernière bouchée est dégueulasse: c'est encore pire parce que jusque là, c'était vraiment très bon !
Encore une fois j'espère que mon message n'est pas trop négatif, parce que j'ai adoré la lecture !
Merci pour ton passage. J'adore aussi Romane et le faire parler.
J'ai malheureusement dû couper ma nouvelle pour rester dans les clous. Mais j'aimerais NaNoter sur ces personnages. Ils ont des choses à raconter.
Non, rassure-toi, je comprends ^^.
Merci pour ton passage.
Au début, je me suis dit que c'était Les animaux fantastiques qui aurait croisé La fée Clochette :) Mais l'ambiance et les personnage se détachent finalement assez vite de ces références et prennent leur identité propre. D'ailleurs, je trouve ça très malin, pour une nouvelle, de distiller des éléments qui oriente vers une référence connue, parce que du coup, l'ambiance est établie sans perdre de mots à la poser ! ;)
J'ai mis du temps à comprendre que Romane était un vampire, et encore plus à comprendre que Samaël en était un aussi. J'adore qu'ils se vouvoient malgré leurs relations :)
Finalement, l'ocultarcat n'est qu'un figurant dans l'histoire, non ? La vedette, c'est plutôt le chien ? Même si pour ma part, j'ai déduit de l'attitude du chat qu'il était là pour contrer le pouvoir du chien.
J'aime bien les chutes un peu plus surprenantes, d'habitude, mais là j'ai bien aimé la tienne parce qu'elle ouvre sur plein de possibilités. D'ailleurs, je lirais bien la suite ;)
Quelques détails et pinaillages :
"Il ne faut pas croire que je m’amuse. En fait, si." : j'adore !
"et rependre une traînée de poussière sublimée par la lueur de la lune." : répandre
"Ce type, c’est le plus vieux du bureau. Enfin, des humains de ce bureau…" : excellent !
"Son regard se fait blaser." : blasé
"Sa langue râpeuse commence son travail sur le bout de celle-ci." : "celle-ci" doit faire référence à sa patte, mais comme tu as intercalé une autre phrase, la référence est un peu trop loin pour que la phrase soit claire, je pense.
"Au retour, je manque de m’étaler sur ce foutu du chat qui me coure entre les jambes." : il y a un "du" en trop + court
"Au bout d’un moment qui me paraît une éternité, mon compagnon recoud le torse." : ah mais je n'avais pas compris qu'il lui avait ouvert le torse. Peut-être faudrait-il préciser ?
Merci pour ce texte fort bien écrit, j'ai passé un bon moment !
Après, j'avoue que autant pour la poudre et la fée clochette, c'est voulu. Autant pour les animaux fantastiques, c'est un hasard car je n'ai jamais vu le film.
J'ai tenter de distiller une ambiance XIXe siècle en les faisant se vouvoyer.
Après au début, j'étais partie sur le chien. Mais finalement, je trouve que l'ocultarcat est la mission donc le moteur, bien plus que le chien.
Je pense NaNoter sur ces deux personnages.
Merci pour les coquilles et ta lecture.
Par contre j'ai repéré quelques fautes, rien de bien grave, une fois corrigées le texte n'en sera que plus fluide, me concernant, car je trébuche sur les fautes comme ce vieux Casimi sur les occultarcats. En voici quelques unes :
rependre >> répandre
– Les ocultarcats ressemblent pourtant à des chats, fais-je remarque. >> remarquer
Son regard se fait blaser > blasé
je manque de m’étaler sur ce foutu du chat > "du" à enlever.
Son visage se fait concentrer > concentré.
La chute aussi pourrait être plus surprenante je pense, enfin c'est un avis perso.
Une unité spéciale composée de créatures fantastiques pour enquêter sur des créatures fantastiques, c'est génial. Les vampires LGBT, un vampire légiste, les fées qui sécrètent des trucs, j'aime beaucoup. Bravo et merci pour ton histoire. A+
Merci pour les vilaines fautes. Je ne les vois malheureusement pas.
Après j'ai dû couper ma nouvelle pour être dans les clous, à la base j'avais 4700 mots sauf beaucoup trop.
Merci pour ton commentaire.