13. On est liés
(by Kiwi)
Grenade et Noisette stationnaient dans une rue à 200 mètres de Santorga. Le plan d'urgence en cas de problème était le suivant : Grenade, au volant du faux camion poubelle qui était lent et peu maniable, se barrait au point de rendez-vous. Noisette avec la voiture fonçait devant Santorga pour nous récupérer et on décampait en abandonnant les clones et les partenaires si on ne pouvait pas faire autrement.
Quand FdB et moi avons atteint l'entrée livraison, personne ne nous y attendait, ce qui signifiait que Litchi et les autres avaient appliqué le plan. J'aurais dû être satisfait et fier qu'ils aient tous obéi sans se laisser dominer par leurs émotions, mais... je sais pas... je pensais pas que Grenade aurait accepté de partir sans moi, je pensais qu’il m’attendrait, ou viendrait me chercher. Ça a été un peu une claque de ne pas le voir en sortant. Je suis trop puéril, haha, je devrais avoir honte.
Par contre, la voiture de Noisette était là, juste devant l'entrée avec les clés sur le contact. Ils avaient dû fuir avec le camion pour nous la laisser au cas où on survivait, c’était risqué. En cas de course-poursuite, ils ne s’en sortiraient pas avec le camion. FdB et moi nous sommes rués vers la voiture, mais j’ai eu un doute au moment de prendre ma place. Quand on utilise un véhicule pour nos opérations, on enlève systématiquement la puce, ainsi la police ne peut pas le géo-localiser. Malheureusement, enlever cette puce, ça n'est possible que sur les vieux modèles. Cette voiture-là, comme la plupart des voitures de KEx, avait carrément une boite manuelle. Et dans l'état ou était mon bras...
- Prend le volant, ai-je ordonné à FdB.
- Euuuuh...
Lui aussi était blessé au bras. Mais c'était le bras gauche, ça devrait être plus simple pour lui. Il m'a pourtant fait un regard dépité :
- J'ai pas le permis.
Il est sérieux ? A son âge ? Alors qu'il s'emmerde toute la journée ?
- C'est pas grave, ai-je répondu en prenant la place du conducteur. Change les vitesses pour moi quand je te dirai, okay ?
Il a hoché la tête et on est partis. La police commençait à prendre d'assaut l'entrée principale du bâtiment quand on a quitté le pâté de maison. Encore quelques minutes et ils bouclaient la zone. On avait eu chaud. FdB était étonnamment silencieux. Est-ce qu'il pensait aux gardes ? Ou aux clones ? Les clones, dans la panique et les cris de l'alarme, je les avais complètement oubliés, je n'avais pensé qu'à retrouver mon partenaire. Bravo Kiwi, super pro. J'espérais que Litchi se soit occupée d'en sauver au moins quelques-uns malgré le plan d’urgence.
Lorsqu'on a été suffisamment loin, Fraise des Bois a enlevé son masque à gaz et entrepris de se faire un bandage avec des lambeaux de ma manche de survet cramé. Il me passait les vitesses quand je lui demandais, il a fallu que je lui explique comment ça marchait, comme quand je donnais des cours de conduite à Chibi. Je pourrais aussi apprendre à FdB si on avait le temps un jour. KEx a besoin de gens qui savent conduire les voitures à boîte manuelle.
- On va rejoindre les autres au point de rendez-vous, ai-je dit pour briser le silence. Ils ont peut-être réussi à sortir quelques clones.
FdB ne m'a pas répondu. J'ai regardé son visage en sueur. Il avait la mâchoire serrée, le regard fixe.
- Ça va ?
- Mmh.
Lui qui donne l'impression de se foutre de tout, je n'aurais pas cru qu'il prendrait une défaite aussi à cœur. Ça a achevé de me démoraliser.
- Je suis désolé pour tout ça, FdB. D'habitude... ça fait longtemps qu'on fait plus ce genre d'erreur à la con, j'ai dû oublier une caméra sur le plan, je sais pas. Mais c'est ma faute. Ta première opération de grande ampleur aurait dû se passer mieux que ça.
- Mais nan arrête ! T'y es pour rien, t'assures grave ! C'est moi qui suis désolé.
Ça m'a fait sourire.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
Il a pris une inspiration et m'a déclaré :
- A propos de Grenade et du fait que... euhh... je pensais pas ce que j'ai dit. Je suis trop con. Et je regrette.
- Ah ça.
C'est vrai, j'avais pas aimé. Avec la panique ça m'était sorti de la tête, mais maintenant qu'il me le rappelait, j'ai de nouveau pas aimé. Ce genre de mentalité de merde, de jugement haineux, je ne l'excuse pas. Ça m'a trop coûté.
La fatigue aidant, mes yeux m'ont fait mal. A quoi ça me servirait de me défouler sur FdB alors qu'il me demandait pardon ?
- Excuses acceptées. Mais redis un truc comme ça encore une fois et tu quittes KEx.
- Je comprends. Je le pensais même pas tu sais, je suis juste con.
Je n'ai rien répondu. Je n'avais pas envie de dédramatiser.
- Est-ce que... a-t-il tenté prudemment. Est-ce que tes bras... et tes jambes... tu m'as jamais dit comment tu les avais perdus. Tu m'as parlé d'un choc septique mais je sais pas trop ce que c'est.
- C'est une infection du sang aggravée, ai-je récité.
- Comment ça se chope ?
- Une sale bactérie, soignée trop tard. Ça se joue à rien. Passe-moi une vitesse steuplait.
Il a dû sentir que j'avais évité le sujet, mais il n'a pas osé insister. Il l'aurait fait, je lui aurai répondu de lâcher l'affaire, j'avais pas la tête à ça, parler de mes problèmes de santé quand je viens de tuer deux hommes. FdB avait à peine réagi à la vue des cadavres, je lui étais reconnaissant de ne pas en avoir fait des caisses, mais qui sait ce qui se passait dans sa tête ? Ça le perturbe vraiment si peu de penser qu'il est dans le camp de ceux qui tuent ? Grenade allait me faire la gueule quand il l'apprendrait. La première fois que j'avais tué quelqu'un il n'avait plus voulu me parler pendant deux mois. C'était il y a cinq ans, dans le parking souterrain de Santorga Strasbourg, encore une fois dans des circonstances qui ont fait que je n'ai pas eu le choix. Grenade n'était pas là mais Litchi oui, ainsi que Pêche qui n'est plus de ce monde. A nous trois, planqués derrière des voitures, on avait descendu huit gardes. On avait sauvé quatre clones, aussi.
Grenade avait été furieux. Il voulait qu'on arrête tout. « Si on tue des gens, disait-il, ça sert à rien. C'est quoi le message que tu veux faire passer sur la valeur de la vie hors des capsules, si à la première difficulté tu tues ? » Je m'en voulais déjà à mort, ses reproches me rendaient malade. J'avais pas eu le choix, pourquoi il me croyait pas ? Pourquoi il prenait le parti de ceux qui m'avaient acculé ? Litchi me disait : Grenade n'est pas taillé pour ça. Tu n'aurais pas dû lui dire. Mais je ne peux pas mentir à Grenade.
Enfin, après deux mois de cauchemars, alors que Grenade passait devant moi en m'ignorant, avec son masque, comme si j'étais inexistant, j'avais craqué. Je tiens pas dix minutes quand il me fait la gueule, mes nerfs supportent pas. Et là avec tous ces meurtres, je devenais fou. Je lui avais hurlé “LAISSE-MOI TRANQUILLE AVEC TA MORALE, COMME SI TOI T’AVAIS JAMAIS TUÉ ! Et par vengeance en plus, hahaha ! Le motif le plus minable !” Et puis j'avais éclaté en sanglots. J'avais honte d’en être arrivé à lui dire ça. Je m'attendais à ce qu'il nie où me mette une baffe, mais ni l’un ni l’autre : il m'avait alors pris dans ses bras sans rien dire. C'est comme ça que j'ai su que c’était bien lui qui avait tué Anthony, chose que je soupçonnais depuis le début. On a fait la paix et on n'en a plus jamais reparlé.
___
Le point de rendez-vous était un parking au milieu de nulle part, entre deux champs de betteraves. Le jour se levait à peine. Les seuls véhicules présents étaient une autre voiture à nous et le camion.
Je n'avais même pas encore coupé le moteur quand Grenade a fondu sur nous. Il m'a arraché à l'habitacle et s'est mis à me checker brutalement, pour vérifier si j’avais rien. Puis il m'a serré dans ses bras avec sauvagerie, et m'a repoussé tout aussi violemment pour me regarder de nouveau. Je disais rien, j'ai l'habitude de me faire secouer comme ça, Grenade est souvent en renforts quand on fait des opérations chez l'ennemi, et moi je suis souvent au cœur de l'action. La raison, c'est qu'il est massif et peu discret, que KEx a besoin de lui, et aussi que c'est moi qui décide. Puis le voir mort d'inquiétude pour moi, ça m'électrise. Maintenant, avec lui, je n'ai plus droit qu'à ça. Il m'a enlevé mon masque à gaz avec des mains tremblantes, puis examiné mon bras sectionné, mes fringues calcinés, le gilet pare-balles, la peau dessous...
- On a vraiment le temps de déshabiller Kiwi pour faire son bilan de santé ? A fait FdB en sortant de la voiture. Moi je dis pas non mais je suis blessé, quand même.
Grenade m'a lâché et j'ai entendu un rire venant d'en face. Avocat accourait vers nous. Elle et deux autres membres de la branche pacifique de KEx étaient venus nous rejoindre pour prendre soin des clones qu'on devait libérer, de la vingtaine de clones qu'on pensait avoir à nourrir et à calmer sur le chemin du retour.
- Les clones... ? leur ai-je demandé malgré ma peur d'entendre la réponse.
- Tu connais le plan d'urgence, m'a répondu Grenade.
- Merde. Vous les avez laissés ?
- On les a laissés.
- Tous ? Vous avez même pas pu en récupérer un ou deux ? Une poubelle ? Il y avait le temps !
Ni lui ni Avocat ne m'ont répondu. Grenade m'a passé une main dans les cheveux et m’a attiré contre lui. Ça m'a un peu aidé à me calmer.
- Et Litchi ? Elle va bien ?
- Oui. Elle est dans le camion avec les autres. Allez viens. On rentre.
Il m'a poussé vers le camion, Fraise des Bois nous a emboîté le pas. Je lui ai machinalement présenté Avocat, mais aucun d'entre nous n'avait envie de parler et de faire connaissance.
A l'intérieur du camion, Il y avait Litchi et Noisette, Clem et Cassis qui étaient venus avec Avocat, et des matelas, des couvertures, des caisses pleines de biberons et de couches, quelques doudous... et un silence sinistre. Aucun clone dans notre petit cocon. Pas un seul.
- Merde, a dit FdB tristement. Vous aviez vraiment tout prévu.
Litchi s'est jetée sur nous.
- Merci mon Dieu, vous vous en êtes sortis !
- Ouais.
Malgré moi j'en voulais à Litchi, pour FdB, pour les clones, pour m'avoir crié dessus avant de me planter. Alors même si c'était mesquin j'ai dit :
- FdB serait revenu, pour toi.
- FdB comprend très bien que vu la situation c'était du suicide de revenir. Il comprend les risques auxquels il s'est engagé en rejoignant Kartrouville Ex. Il comprend que je sois partie sans lui, et je sais qu'il aurait fait la même chose à ma place.
- Euh... ouais, a hésité Fraise des Bois. Normal.
Elle s'est encore avancée et l'a enlacé quelques secondes. FdB a répondu maladroitement. Ce n'était pas du tout le genre de Litchi de faire ça, elle aussi devait être à bout de nerfs, et dégoûtée, et s'en vouloir. Elle s’est ensuite tournée vers moi et m'a serrée dans ses bras aussi :
- Kiwi espèce de taré. Tu prends trop de risques, il faut bien que quelqu'un te crie dessus de temps en temps. Mais tu es un héros. On te mérite pas. Ton plan était super. Je le pense.
- Dis pas ça, ai-je répondu en essayant de rire. C'était qu'un échec minable.
- Une défaite ça arrive, a fait Grenade. L'important c'est qu'on soit tous en vie. Les pacifiques, vous pouvez conduire les véhicules ? On a besoin de dormir. FdB viens ici, je vais examiner ton bras.
Sans rien dire, FdB a suivi Grenade vers les affaires de premier secours.
- Dis Kiwi, m'a demandé Clem. J’ai le temps de fumer une cigarette avant qu'on reparte ?
- Bien sûr, on n'est pas à trois minutes près.
On était largement assez loin de Santorga et nos voitures étaient dépucées.
- Cool.
Il est descendu du camion et s'est allumé sa clope. Avocat et Cassis étaient déjà dehors. Je les ai rejoints. J'étouffais dans ce grand camion vide.
- Ça va ? m'a demandé Cassis.
Elle regardait mon bras arraché, j'en ai déduit qu'elle ne demandait pas pour mon moral. Je lui ai souri :
- Oh c'est rien ça. C'est que du métal.
Elle a sorti un thermos de café de son sac à dos, et elle m’a servi une tasse dans un gobelet.
- Désolé, leur ai-je dit. On vous a fait venir ici pour rien.
- Mais non c'était pas pour rien, a répliqué Avocat. Grâce à nous vous allez pouvoir dormir sur le chemin du retour, ça vaut le coup.
Avocat est toute jeune, elle a fêté ses 20 ans il y a quelques mois. Elle est haute comme trois pommes, avec des cheveux courts et bouclés et de beaux yeux noirs. Elle est étudiante en socio, mais elle passe tout son temps libre avec nos clones, du coup je la connais mieux que les autres. Clem est un grand gars un peu maladroit, Cassis une jolie blonde plus âgée que nous qui a tout le temps des problèmes avec son fils ado, c’est à peu près tout ce que je sais d’eux.
- Le camion est super, leur ai-je dit. Vous avez assuré.
- On aura plein d'autres occasions de s'en servir.
- Ouais.
On n'est que cinq dans la branche terroriste de Kartrouville Ex : Grenade, Litchi, Noisette, moi et FdB. Dans la branche pacifique, par contre, ils sont une soixantaine. Ce sont eux qui prennent soin des clones, leur apprennent à lire etc. Ils aident selon leurs possibilités, des fois il s'agit juste de faire un gâteau, donner un peu d'argent ou organiser une collecte de vêtements. L'âme de KEx, c'est eux, pas nous. Pas les terroristes. Mais pour que la branche pacifique ait des clones à élever, il faut que nous on en libère. Et pour ça... Comment réagirait la petite Avocat si je lui disais que je venais de tuer deux hommes ? J'avais pas envie de le savoir. A mon avis elle l'accepterait, et j'avais pas envie de faire d'elle le genre de personne à accepter ça.
- Quelle soirée ! a-t-elle dit en me tirant de mes pensées. On était tous hyper sur les nerfs avant que vous arriviez. Grenade a même mis une baffe à Litchi.
- Tu plaisantes ?
- Non non.
J'avais du mal à y croire. Quand on panique tous, Grenade est toujours celui qui reste calme. Frapper Litchi ? Alors qu’elle sortait de plus de 10 heures de terrain ? Il allait falloir que je lui parle. Avocat avait l'air un peu amusée, ça n'avait pourtant rien de marrant.
- Ça craint, l'ai-je grondée. Moi aussi j'en veux un peu à Litchi de ne pas avoir sorti un seul clone pendant que je m'occupais de FdB, mais la frapper ? On est des adultes, on s'exprime avec des mots. On est une équipe.
- Oh, a fait Cassis, c'était pas à cause des clones.
- Pourquoi alors ?
Peut-être que Grenade était furieux que Litchi nous ait laissés derrière, FdB et moi ? Mais de quel droit il la frappe, même si c'est blessant c'est logique, et surtout il avait fait pareil. Peut-être que Litchi avait pris sur elle les deux meurtres dont j'étais responsable, pour me protéger, ou protéger ma mémoire si je ne revenais pas. C'est bien le genre de truc que Litchi pourrait faire. Mais j'en veux pas de ça, je peux assumer mes crimes et mes erreurs.
- Il a pas vraiment fait exprès, m’a expliqué Avocat. Quand on les a vu descendre du camion tous les trois, Grenade était comme un dingue, il voulait retourner te chercher. Apparemment il se sont engueulés et battus sur tout le chemin du retour. A peine Noisette a lâché Grenade que celui-ci a foncé sur notre voiture pour retourner chez Santorga. Litchi a pris la clé. Grenade a exigé qu'elle lui rende, ils se sont tous empoignés et puis boum, la baffe est partie. Litchi a été projetée par terre, la pauvre. Elle est allée s'enfermer dans le camion avec Noisette et la clé de la voiture. Je suis restée avec Grenade et Clem, j'avais jamais vu Grenade aussi en colère et même... aussi effrayé, je pense.
Je suis resté muet. C'est mal de dire que cette histoire m'avait enlevé un poids énorme ? Grenade n’était pas revenu me chercher parce qu’on l’en avait empêché, et ça l’avait rendu dingue au point qu’il pète les plombs. Ha ! J'avais pas envie que les pacifiques se rendent compte d’à quel point cette histoire foireuse me soulageait. J'ai essayé de garder une voix pro :
- Je lui parlerai. Il a été stupide, et frapper l'un des nôtres c'est inexcusable.
- Sois pas trop dur, m'a fait Avocat. Il était comme désespéré.
J'avais envie de le retrouver et de le serrer dans mes bras, plutôt que de l’engueuler. Clem a écrasé son mégot et nous a dit :
- C'est bon pour moi, on peut repartir !
- Ok parfait ! Bon courage.
Lui et Avocat ont pris chacun le volant d'une des voitures, alors que Cassis qui avait passé son permis poids lourd exprès, a grimpé dans le camion. Je suis retourné à l'arrière de celui-ci. Litchi et Noisette étaient couchés sur un matelas dans un coin. Grenade était en train de finir de soigner Fraise des Bois. Je suis allé m'effondrer sur le matelas à côté d'eux alors qu’on démarrait.
- Je savais pas que tu savais soigner, était en train de dire FdB à Grenade.
- Je sais tout faire.
- Cette frime, putain. On dirait mon plan cul.
Grenade a rigolé, et ça m'a fait sourire.
- Ça va ? leur ai-je demandé. Cette blessure, c'est pas trop grave ?
- Il a eu de la chance, les deux balles ont traversé. Mais toi qu'est-ce que t'as foutu par contre ? Où est le reste de ton bras ?
- Dans mon sac à dos. Je me suis pris une explosion de C4. Ne m'engueule pas, j'avais pas le choix.
Grenade a soupiré.
- J'allais pas t'engueuler Kiwi. Mais on fera comment pour ton plan qui va changer l'Histoire, si t'as pas retrouvé ton bras d'ici là ?
- On fera sans. On trouvera une autre solution.
FdB s'est redressé, surpris :
- Quoi c'est pas ce qu'on vient de faire, le plan qui devait changer l'Histoire ?
- Comme si quoi que ce soit qui se passait à en Franche-Comté pouvait changer l'Histoire, ai-je essayé de plaisanter.
- Je me disais aussi...
On s'est mis à rire, bien que le cœur n'y soit pas.
- Nan, pour le plan qui va changer l'Histoire, on va taper dans le siège social.
- Santorga Cergy ?
- Santorga Cergy.
FdB a pali. Il aurait pas peur, quand même ?
- Quand ça ? a-t-il demandé.
- Quand on sera prêts.
- T'auras besoin de ton bras, a coupé Grenade. Donc pas avant qu'il soit réparé.
- Ouais. On verra.
Grenade était en train de terminer le bandage autour de l'avant-bras de notre nouvelle recrue. J'ai sorti mon bras droit de mon sac à dos et l'ai examiné. Il était complètement mort, coupé en deux, et la batterie était restée sur place. J'ai enlevé la partie supérieure, que j'avais toujours accrochée à mon épaule mais qui ne me servait plus à rien, et je me suis allongé, complètement épuisé. J'allais devoir appeler mon chirurgien prothésiste, j'allais encore me faire engueuler.
Grenade est parti ranger son matériel médical, et FdB s'est allongé près de moi.
- Ça va aller ? m'a-t-il demandé.
- Ouais.
- Merci d'être revenu me chercher.
L'échec de cette nuit, les conséquences...
- On a déjà perdu les clones, j'aurais pas supporté de te perdre aussi.
Ma réponse a eu l'air de le rendre... vraiment super malheureux, au point que je me suis demandé ce que j'avais pu dire de mal. Peut-être que...
- FdB, ces deux mecs que j'ai tué...
J'avais du mal à aller plus loin.
- Ouais ? m'a encouragé FdB d'une voix un peu enrouée.
- Ça, euh... ça a rien à voir avec toi. C'est des choix que je fais et qui impliquent que moi. T'en es pas la cause.
Devant son air perplexe j'ai ajouté :
- Ce que j'essaie de te dire c'est que c'est pas de ta faute. Ne te le reproche pas. C'était ma décision.
J'ai l'air con, non ? Si ça se trouve FdB n'avait pas l'intention de culpabiliser de quoi que ce soit. Pourtant son visage dur a soudain fondu, il m'a fait le sourire le plus chaleureux que je lui aie jamais vu.
- Putain Kiwi, m'a-t-il fait avec tendresse, tu me tues. T'es trop.
Ça m'a rassuré. FdB ne fait pas parti de ceux qui tolèrent qu’on soit des assassins, il fait partie de ceux qui le reconnaissent, comme Litchi, et comme, dans une certaine mesure, Champignon. Je respire mieux en sachant ça.
Il s'est rapproché de moi et a fermé les yeux. Je n'ai pas reculé. Pourquoi je le ferai ? On avait passé une nuit collés l'un a l'autre dans un faux-plafond, on avait conduit une voiture ensemble... Je suis habitué à la proximité avec FdB maintenant. Il m'y a habitué très vite. Alors s'il est triste, et si je peux le consoler en restant un peu trop près de lui... moi ça me console aussi.
Grenade nous a mis une couverture dessus et s'est allongé derrière moi, en gardant ses distances. J'ai voulu me tourner vers lui, et c'est là que je me suis rendu compte que Fraise des Bois me tenait la main. Je ne l'avais pas senti avant d'essayer de bouger. J'ai essayé de me dégager gentiment, mais il ne me lâchait pas. Et ses yeux restaient fermés comme s'il voulait me faire croire qu'il dormait, cet idiot. J'ai laissé ma main ou elle était. Il devait en avoir besoin, et Grenade... Grenade s'en fout que je me tourne de son côté ou non, lui-même me tournait le dos. Il n'était venu s'allonger à côté de moi que parce que Litchi et Noisette au fond du camion lui faisaient la gueule. Je n'ai pas éteint ni décroché mon bras pour dormir. J'ai serré fort la main de FdB dans la mienne, et quand il a rapproché son visage encore plus de moi je l'y ai autorisé. On s'est endormis comme ça, presque l'un contre l'autre, comme les cadavres, comme les clones qu'on avait abandonné dans les poubelles de Santorga Franche-Comté.
Et tes autres personnages sont chouettes, j'aime bien les interactions que ça crée entre eux tous ! Trop hâte de voir comment va évoluer Fdb, et si sa couverture va finir par tomber...
Bon alors, avec ma petite tête j'ai oublié ce que Fdb avait dit comme connerie à propos de Grenade.
Aussi, heureusement que tu mets qui parle en début de chapitre, sinon entre Fdb et Kiwi je me mélangerais facilement, ils se ressemblent beaucoup (enfin, uniquement dans la façon de parler/narrer).
Tiens... qui est donc cet Anthony ?
C'est sympa d'en savoir un peu plus sur Kex et leur organisation dans ce chapitre, une soixantaine de personnes hormis eux, c'est pas mal et ça rappelle que c'est une "vraie" organisation, pas juste quelques clampins un peu fêlés de la cafetière.
On m'a fait la remarque récemment que les points de vue se ressemblent trop entre FdB et Kiwi... dur de modifier sa propre manière d'écrire, haha ! mais je vais me pencher là-dessus un de ces jours.
Merci pour tous ces nouveaux coms ! hop, j'attaque les réponses ! <3
Fin de la course poursuite, ils sont saufs et retrouvent les autres, mais sans les clones.
Arrivé au parking, je trouve que tu délaisses un peu trop l'attention de fdp vers Grenade. Je me suis demandée pendant un moment où il était et pourquoi personne ne prenait soin de lui, alors qu'il était en fait dans la fourgonnette en train de se faire soigner par Grenade. Je le dirais plus tôt, du genre Kiwi fait "Vite il est blessé" et Grenade qui lui dit "viens par là, il faut tout de suite s'occuper de ce bras" ou quelque chose comme ça. Seulement après, le dialogue de leur dispute commence. Enfin, ce n'est que mon avis 🙂
Concernant le passage qui suit, je trouve que tu insistes un peu lourdement sur le fait que Grenade s'en faisait pour Kiwi quand même. L'idée est bonne, mais on a vite compris et au final, c'est trop asséné. Peut-être que le passage est un peu long ?
Je rallongerais en revanche le dernier dialogue Kiwi-fdp qui pourrait être un quiproquo entre fdp qui repense à ses collègues de la sécurité morts (tu peux même faire qu'il en a reconnu un ? Un gars avec qui il a bu un verre une fois au pot de la boite je sais pas), et ce que Kiwi perçoit : il prends ses remarques et silences pour le fait que fdp s'en veut pour la mission foirée incluant les clones etc. L'idée est là mais tu es passée très vite dessus, genre une phrase ou deux.
Coté style, attention à la concordance des temps !
Mes notes de lecture :
"Ça le perturbe vraiment si peu de penser qu'il est dans le camp de ceux qui tuent ? Grenade allait me faire la gueule quand il l'apprendrait. La première fois que j'avais tué quelqu'un il n'avait plus voulu me parler pendant deux mois."
> Je reverrais ce passage, à moins que ce ne soit juste les sautes de temps qui m'aient dérangée, je sais pas ?
> pour alléger et revoir les temps : "Ça le perturbe si peu de se retrouver dans le camp de ceux qui tuent ? Grenade, ça l'emmerde grave. Il ne se pardonne pas ce genre de truc. À coup sûr, il va me faire la gueule quand il l'apprendra. La première fois que j'ai tué quelqu'un, il ne m'a plus parlé pendant deux mois. Je me rappelle cette journée de merde, il y a cinq ans, dans le parking souterrain de Santorga Strasbourg. Tout pareil qu'aujourd'hui : je n'ai pas eu le choix. Grenade n'était pas là, mais Litchi oui, ainsi que Pêche qui n'est plus de ce monde.
(Je continue un peu :)
[...]
"Furax, Grenade a voulu tout arrêter.
« Si on tue des gens, il a dit [et là l'incise au passé composé marche bien, car tu es dans le passé], ça sert à rien. Quel message t'espère faire passer sur la valeur de la vie si à la première difficulté, tu tues ? »
Moi qui m'en voulais [l'imparfait marche, car tu relates une action dans le passé] déjà à mort, ses reproches m'ont ensuite rendu malade. J'ai pas eu le choix, merde, c'est si dur à comprendre ? Je capte toujours pas pourquoi il a pris le parti de ces enflures ? Pour Litchi, c'est simple : "Grenade n'est pas taillé pour ça, tu n'aurais pas dû lui dire". Peut-être, mais je ne peux pas mentir à Grenade."
Le passage d'après, j'élimerais un peu. Il est un peu long et tu crées des répétitions d'idées avec tous ces pleurs.
Cette phrase n'est pas logique pour moi : "Je tiens pas dix minutes quand il me fait la gueule"
> Si, ça fait deux mois... Du coup c'est bizarre...
> (Du coup me revoilà encore :) "Plus tard, c'est parti en latte. Entre Grenade qui tirait la gueule et tous ces meurtres sur la conscience, je devenais fou. Un soir, après deux mois de cauchemars, j'ai craqué. À peine rentré, je lui ai hurlé dessus. Ben ouais quoi, il se donne de grands airs, mais c'est pas comme s'il avait les mains propres quoi. Illico, j'ai eu honte d’en être arrivé là. Maintenant encore, je regrette de lui avoir basardé toutes ces horreurs. Vous voulez savoir s'il a nié ou s'il m'en a collé une ? Bordel non, foutu Grenade : il m'a pris dans ses bras. C'est comme ça que j'ai su que c’était lui qui avait tué Anthony, même si je le soupçonnais depuis le début. On a fait la paix et on n'en a plus jamais reparlé."
Après ça, tu reviens à Fraise et Kiwi dans la voiture, donc retour au présent (et dans les verbes aussi, plus d'imparfait à partir d'ici) :
"Le point de rendez-vous est un parking au milieu de nulle part entre deux champs de betteraves. Le jour se lève à peine.
"La raison, c'est qu'il est massif et peu discret,"
> Tu as une description physique de lui avant (à part le masque à gaz) ? Je ne me l'imaginais pas comme ça.
> Je te conseille de caser une description, à moins qu'il y en ait une et que je l'ai oubliée ou quoi, c'est pas impossible
Je trouve que personne ne s'inquiète pour fdp qui a une ou deux balles dans le bras donc c'est du sérieux.
"Elle est haute comme trois pommes"
> Comme trois avocats du coup ?
"Avocat est toute jeune, [...] Elle est haute comme trois pommes, [...] Elle est étudiante en socio [...] Clem est un grand gars un peu maladroit [...], c’est à peu près tout ce que je sais d’eux.[dialogue puis] On n'est que cinq."
> Beaucoup de "est" et la même structure de phrase qui se répète sans que ce soit nécessaire ou que ça ne crée un effet de style. Je reverrais.
"On n'est que cinq dans la branche terroriste de Kartrouville Ex : Grenade, Litchi, Noisette, moi et FdB. Dans la branche pacifique, par contre, ils sont une soixantaine."
> Ah oui, depuis le début, je me demandais justement
Sinon, c'était très bien. J'ai toujours autant envie de continuer à lire.
J'ai trouvé cool d'apprendre que les 5 sont en fait les casses-cou de l'organisation, ceux en charge des opérations sur le terrain, alors qu'il existe encore par derrière toute une armée de petites mains plus pacifistes. Je m'en doutais un peu, mais je me demandais comment tu allais amener ça et j'ai trouvé ça cool. On en apprend donc plus sur leur mission qui est bien de prendre soin des clones, de s'en occuper pour éventuellement les réinserer dans la société.
Tu introduis également les sentiments plus profonds des personnages, de Kiwi et Grenade, notamment face aux meurtres qu'ils commettent qui ne les laissent pas indifférent.
Puis aussi fdp qui s'excuse pour ses propos sur Grenade. Est-il vraiment sincère ? On aimerait le croire, mais il y a toujours un petit doute qui subsiste.
Bref, c'était sympa 🙂
""Elle est haute comme trois pommes"
> Comme trois avocats du coup ?" awwww trop mignon <3
Belles impros !! Elles me font moins rire que celles de FdB, mais c'est normal, ça s'y prête pas. j'aime bcp l'expression "partir en latte" haha !!!
J'aime beaucoup la fin. Ce décalage entre les pensées que Kiwi prête à FdB et celles que nous on connaît. C'est autant rafraîchissant et drôle que touchant.
Ahaha j'aurais mille choses à dire, surtout quant à l'évolution des personnages, mais je crois que je ferais surtout un truc plus synthétique à la fin, parce que je me doute que ça va évoluer au fil des chapitres. Sauf si tu préfères avoir des retours sur le vif ?
Pour tes retours, sur le vif ou synthétique à la fin : c'est comme toi tu préfères ! je suis déjà méga touchée que tu lises <3 et que en plus tu me fasses des retours <3<3<3 ! Donc leur forme, tout m'ira ! ce qui compte le plus c'est que tu profites de ta lecture !!
encore merci ! *v*
Coucou Sorryf, je reviens par là pour un peu de bonheur. Je comprends FDB, il est vraiment dans la mouise. J’espère que Diak va le réconforter. J’ai trouvé ce chapitre intéressant pour le cheminement intérieur de JDB, on sent qu’il bascule, qu’il prend conscience de toutes les conséquences.
Hihi J’ai pas trop compris tout ce qui se passe dans la bataille du chapitre, mais comme je suis un peu beaucoup fatiguée, c’est peut-être (sans doute) moi qui bugge).
Chapitre 13 :
A je m’attendais tellement pas à ce que JDB n’ait pas le permis. J’ai ri comme pas possible. J’adore ce personnage, vraiment. Il est toujours où on ne l’attend pas. On a du mal à imaginer un chef des vigiles qui n’a pas le permis. On veut de l’amourrr entre grenade et Kiwi !!!!! j’espère que j’en aurais hein, ne me rends pas triste. J’ai peur qu’il n’y en ait vraiment pas et que ce soit FDB/Kiwi. On verra, de toute façon tout me plaît !
Citation : Comme si quoi que ce soit qui se passait à en Franche-Comté pouvait changer l'Histoire, ai-je essayé de plaisanter. Cette phrase m’a faite tellement rire ! = > Dans notre famille, on se moque beaucoup de la Franche-Comté, donc cette phrase tombe comme il faut.
Deux chapitres super, à chaque fois je n’ai pas grand-chose à dire, grande cohérence des perso, l’intrigue est bien ficelée et en plus on est dans le mystère, les perso commencent à se connaître. J’ai trouvé la dernière phrase de ce chapitre 13 très belle et adroite (et triste).
Des bisous :)
Les batailles, c'est pas évident a écrire, les persos qui bougent et tout... pfiou...
FdB qui n'a pas le permis, c'est une petite revanche personnelle sur la société parce que je ne l'ai pas non plus, et je suis bien plus vieille que Victor xD. Mais j'ai tellement pas envie de m'y mettre, j'ai le pressentiment que si je conduis, un jour je tuerai quelqu'un T.T
Pour le Grenade/Kiwi... je dis rien ! mais il reste encore beaucoup de chapitres alors tout est possible xD
Lol dans ma famille aussi on se moque beaucoup de la Franche-Comté xD les pauvres, ils ont rien fait pour mériter ça !
J'enfonce des portes ouvertes, mais Kiwi est beaucoup moins dans l'humour que FdB, et ses POV sont moins funs.
Pour le rapprochement entre nos deux héros... ah-aaaah tu verras ! qui va finir avec qui est un enjeu majeur xDD
"ils ont chacun quelqu'un qui tiens énormément a eux" -> si Kiwi et Victor pouvaient lire cette phrase il rigoleraient bien ! Kiwi avec un rire triste et Victor avec un rire méchant !
Merci pour ce com !!
ouèèèèèèè, des nouveaux persos... j'espère que tu t'y es pas trop attaché parce qu'ils sont ultra secondaires, je sais pas écrire des histoires avec beaucoup de persos, dans Kiwi ex machina qui fait 180k mots j'en ai genre 8 -_-
Anthony est lié au passé de Kiwi et Grenade.
Encore merci pour ces trois commentaires ! ils me font super plaisir *v*
Blague à part, je suis définitivement conquise par cette histoire ! Le dilemme moral de ce pauvre FdB était vraiment terrible à lire. Et je m'attendais pas du tout à ce que Grenade soit un clone, mais ça explique pas mal de choses... de même que ça soulève de nouvelles questions ! Je me tâte encore à bien l'aimer, vu comme il fait souffrir Kiwi...
Il y a un nœud d'intrigues tellement complexe qu'on ne s'ennuie jamais, et le changement régulier de pdv qui permet une vision des deux personnages principaux rend le fil de l'histoire encore plus intéressant ! Et tous tes personnages ont une profondeur, c'est incroyable ! Et les relations qu'ils ont les uns par rapport aux autres sont hyper intéressantes. C'est typiquement le genre d'histoire que j'adore !
C'est trop bien si on ne s'ennuie pas ! Et merci pour la profondeur des persos, ça me fait super plaisir ! Vraiment contente que ça te plaise !
"Grenade avait été furieux. Il voulait qu'on arrête tout. « Si on tue des gens, disait-il, ça sert à rien. C'est quoi le message que tu veux faire passer sur la valeur de la vie hors des capsules, si à la première difficulté tu tues ? »
C'est là que j'avais commencé à aimer Grenade, direct.
"COMME SI TOI T’AVAIS JAMAIS TUÉ ! Et par vengeance en plus, hahaha ! Le motif le plus minable !"
Là c'est bon, c'est Kiwi que j'ai aimé.
Et puis, je l'avais déjà relevée à l'époque, mais je l'aime tellement cette phrase que je la remets, elle est tellement belle, je trouve que c'est une de tes phrases les plus fortes et les plus poignantes, et pourtant dieu sait que dans ton histoire c'est v'la les phrases-choc et les punchlines à tour de bras, mais y en a quand même qui ressortent encore plus que les autres, et celle-là en fait définitivement partie:
"On s'est endormis comme ça, presque l'un contre l'autre, comme les cadavres, comme les clones qu'on avait abandonné dans les poubelles de Santorga Franche-Comté."
Merci beaucoup pour ce com ! et les suivants ! je file y répondre <3
C'est très intéressant ce côté Kex terroriste et Kex pacifique, en effet ça permet de comprendre pourquoi autant de gens soutiennent leur cause s'ils font partis de la branche pacifique. Mais ça me fait me demander : est-ce que du coup les actes terroristes sont peu dévoilés aux pacifiques ? Du genre lorsqu'il y a des morts comme ça ?
Sinon, trop mimi le rapprochement à la fin. J'aime vraiment les questionnements de Kiwi sur sa relation avec Grenade et celle avec FdB :)
J'ai juste relevé ça :
"Comme si quoi que ce soit qui se passait à en Franche-Comté pouvait changer l'Histoire, ai-je essayé de plaisanter."
-> y a un "à" en trop ;)
Bref, c'est cool toutes les interactions que tu mets en place et je savais bien que tout ce beau monde avait un lien avec des clones héhéhé.
Bon, je m'en vais lire les derniers chapitre postés et après, je ne serait que tristesse :'( .
La remarque: Attention, les verbes d'introduction de dialogue (d'incise je crois?) ne prennent pas de majuscule. Tu alternes
Ex: - J'en peux plus ! Ai-je chuchoté.
- Ça va aller ? M'a-t-il demandé.
DEs poutoux!
Admire encore une fois ta perspicacité ! c'était une torture de rien pouvoir dire !
Les majuscules dans les verbes de dialogue, je les ai traquées et traquées, je ne vois plus que ça !
mais il en reste toujours, meme dans les passages que j'ai relu mille fois, c'est comme les cafards, impossible a éradiquer xD
Et je peux pas répondre a 4 coms sans te dire ça : Merci pour tout !!! infiniment !!
Hâte de lire le prochain chapitre !
PS : FdB a pâli, avec un accent c'est mieux. Et j'ai oublié de signaler dans le chapitre 11, dans le nouveau POV de Kiwi, tu as oublié un "je" devant un "n'accepte" .
oui j'ai beaucoup appuyé sur les meurtres de Kiwi par rapport a la version d'avant ou c'était expédié en une ligne xD
les accents T.T pourquoi ça existe encore ces saloperies T.T
On plonge encore plus loin dans l'étrangeté de la relation Grenade/Kiwi, ce qui donne envie d'en savoir plus ! Quant à ce qui se passe à la fin... serait-ce le signe que FdB a définitivement juré fidélité à Kiwi, et donc à KEx ?
Les petites infos que tu lâches ici et là attise la curiosité : le plan Santorga Cergy, l'histoire de Grenade qui a tué par vengeance, les Kex pacifiques... Bref, vivement la suite ! Cela dit sans pression, bien entendu ;)
Détails :
"alors que Cassis qui avait passé son permis poids lourd exprès, est grimpée dans le camion." : a grimpé ?
Une branche pacifiste ! Ca explique plein de choses, c'est une super idée, je trouve. Maintenant on a une idée de ce qu'ils font des clones après. Très bon développement !
Bon du coup la mission est un échec complet... pour mieux réussir à Cergy? Kiwi est touchant dans sa naïveté sentimentale, vraiment, alors qu'il a un côté tellement extrême pour Kex.
Un chouette chapitre, qui explicite bien les sentiments et qui permet de se reposer après cette mission riche en rebondissements !
Détails :
"Passe-moi une vitesse steuplait" vu que FdB ne sait pas conduire, peut-être qu'il ne sait pas quelle vitesse passer, ralentir ou accélérer. Je préciserais, ici.
"Grenade, Litchi, Noisette, moi et FdB" grammaticalement, ce serait "FdB et moi", mais ça correspond bien à Kiwi de parler comme ça...alors du coup, c'est comme tu veux XD
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