Je suis remplie de passion — non pas de l’intérêt ;
Mais bien de cette souffrance qui grandit sans arrêt.
Une fois arrivée, elle n’a plus jamais voulu me quitter,
Elle s’accroche à moi comme les plaies à ma peau,
Comme un naufragé qui, une fois le radeau trouvé,
Ne veut plus le quitter, même lorsqu’autour c’est le chaos.
À cause d’elle, j’ai souvent songé,
À rejoindre les cieux pour enfin trouver la paix.
Je voulais partir, m’enfuir, pour me construire un avenir,
Mais ce fardeau lourd sur mon dos ne voulait pas me laisser m’épanouir.
Papa me répétait sans cesse que j’étais douée,
Que mon éloquence allait tous les épater,
Mais dès qu’il buvait, son discours changeait,
Et autour de moi, tout semblait s’effondrer.
Physiquement, il n’était pas violent,
Mais ses mots avaient le pouvoir de franchir ma forteresse,
Et soudain, je ne me sentais plus comme sa petite princesse.
Quand papa était énervé, c’était comme un torrent qui s’abattait,
Tout le monde savait, que de lui, il fallait se cacher.
C’est un sujet très compliqué et tu arrives vraiment à faire passer les émotions. Belle continuation.
Merci pour ce partage !