Quelques minutes plus tard, Elisa se trouva dans la chambre de Draco. Elle n’osait pas dire un mot, et dans cette chambre sombre, seul son souffle semblait rompre le silence. Les décorations étaient faites de gris et de vert, mais le sorcier avait aussi peint des serpents noir sur ses murs, tout était somptueux, Elisa n’avait jamais vue une aussi belle chambre de sa vie.
Soudain, des bruits précipités de cris, rompirent le silence, il y avait quelqu’un dans le hall d’entrée qui appelait Draco, c’était sa mère. Le jeune-homme quitta la pièce en demandant à Elisa de ne faire aucun bruits. Après plusieurs minutes, les bruits s’estompèrent, Elisa comprit que Draco avait rassuré sa mère. Pendant une demi-heure, Elisa resta seule dans la pièce, et elle eut un sentiment qui remplit son cœur de chaleur ; dans la chambre de Draco elle se sentait chez elle et seule l’ouverture de la porte pouvait couper ce sentiment. La jeune-femme s’asseyait sur la chaise, qui heureusement était sur un tapis, donc ne fit pas de bruit en se frottant sur le sol. Ensuite, elle posa ses bras et sa tête sur le bureau et s’endormit.
Elisa entre-ouvrit les yeux, quelqu’un était rentré dans la chambre, elle ne sursauta pas et n’eut même pas l’énergie de se retourner car elle était trop fatiguée, et se rendormit. Seulement, une voie rassurante lui demanda d’aller dans le lit l’a réveilla, c’était Draco, il l’amena s’allonger en lui tenant la main. Une odeur de thé avait rempli la chambre, car Drago avait pris un peu, il en avait bu avec sa mère. La jeune-femme dormit pendant des heures et des heures.
Draco lui, avait passé une nuit tourmentée, des idées noires le pourchassées, et ce fut la première fois qu’il regretta d’avoir harcelé Harry pour avoir eu peur des détraqueurs. Seulement, sa propre souffrance reprit le dessus, il était assis sur son bureau, car il avait viré toutes ses affaires en les jetant par terre. Il regardait par la fenêtre à droite qui était à moitié ouverte. Un détraqueur sentie de très loin une peur et des remords assez profond pour que leur odeurs viennent frotter ses narines. D’un souffle très froid le monstre s’avança vers la maison de Malfoy, et l’odeur du désespoir relevait ses désirs de nourriture fraîche, comme une requin attiré par le sang. Drago senti une menace essayer de s’emparer de son esprit, car il était un bon occlumen. Seulement, le détraqueur s’était mis juste derrière la fenêtre, et la tristesse de Draco était tellement forte qu’il ne put résister au monstre. Draco était tellement aspiré par le monstre qu’il se tenait sur la pointe des pieds devant la fenêtre sur le point de tomber. Seulement, la théière qu’il avait posé sur le bureau tomba et réveilla Elisa. La jeune-femme ne put se retenir d’hurler, et commanda à son patronus d’attaquer le détraqueur. Le mastiff ne put le tuer avec une seule morsure, mais à la deuxième, le monstre arreta son entreprise, et s’enfuit pour ne plus être attaquer. Pendant ce temps, Elisa tenait Draco pour qu’il ne tombe pas par la fenêtre et le ramena derrière son bureau, il s’évanouit sur le sol. Un soulagement remplit le corps d’Elisa, mais la souffrance avait laissée des séquelles, comme la sensation de malaise mais de soulagement lorsque l’on a couru très vite et que l’on s’arrête d’un seul coup.
Elle avait complètement oublié que les parents du jeune-homme pouvaient arriver, car peut-être l’avaient-ils entendu hurler. Elle mit Draco en position de survie, elle eut peur car au début il ne répondait pas lorsqu’elle lui demandait de cligner des yeux ou de lui caresser la main comme signe de conscience, mais il respirait encore. Enfin, il répondit en lui caressant la main et il ouvrit les yeux. Draco voulut se relever trop vite, mais Elisa le força à s’assoir avant de se lever. Une fois que Draco fut dans le lit, elle se retourna pour fermer la fenêtre, mais elle vit, dans le champ très loin, son patronus revenir vers elle, et à quelques mètres de lui, il y avait le détraqueur tel une mouche frêle, incapable de voler à plus de quelques centimètres des hautes herbes.
Narcissa Malfoy, ne semblait pas avoir entendu le bruit, mais était montée en haut, Elisa ne fit plus un mouvement lorsqu’elle entendit les pas de la dame dans les escaliers, puis passer dans le couloir sans s’arrêter devant la porte de Draco. Ensuite, Narcissa monta un autre escalier. Elisa prit du thé et en fit boire à Draco avec du sucre.
Le lendemain lorsqu’ils furent tous les deux réveillés, Draco était encore trop faible pour sortir de chez lui et sorti de sa chambre seulement pour prendre le petit déjeuner. Il rapporta une part pour Elisa.
- Comment fais-tu pour avoir un patronus aussi puissant ? Demanda Draco.
- La force vient de l’intérieur de moi. Il faut aussi dire que plus d’une fois les détraqueurs m’ont pourchassé, mais mon patronus les repousse, il a donc de l’expérience. Répondit Elisa.
- Donc tu as découvert ton plus grand pouvoir ! Dommage que tu as attendu qu’Harry te l’enseigne pour le pratiquer. Draco réfléchit pendant quelques secondes. Et puis dis-moi comment ça se fait que tu as le mastiff pour patronus, car normalement il sont plus communs à Gryffondor ?
- Le choixpeau a hésité entre Gryffondor et Serdaigle ! Et je n’ai pas attendu qu’Harry m’apprenne la formule, je l’ai pratiquer la première fois par mes propres moyens.
- Elisa, vient t’assoir à côté de moi. Demanda Draco. Si tu le veux bien sûre.
La jeune femme s’asseyait à côté de Draco, qui posa un baisé sur ses lèvres. Elisa répondit au baisé par un autre, et le jeune-homme glissa des bisous dans le cou de la jeune-femme, qui tomba littéralement dans ses bras.
- On va continuer à se faire des câlins, mais on va faire ce que je pense lorsque je serais plus en forme. Affirma Draco.
Elisa et Draco discutèrent presque toute la journée. Le jeune-homme raconta enfin tout à Elisa, qui fut horriblement triste d’apprendre la mort de Dumbledore. Heureusement, le professeur avait su voir le vrais visage de Draco, car si ça serait une autre personne le jeune-homme aurait surement fini en miette.