Il est des formes indiscernables. De ces formes face auxquelles il est si euphorisant de lâcher prise. On pourrait essayer d’en voir les contours, se concentrer jusqu’à ce que le cerveau tourne si fort qu’on a l’impression qu’il pousse quelque chose en le ratant perpétuellement, alors que rien ne le traverse ; l’information est déjà passée, et elle est brassée jusqu’à être déchiquetée, mise en charpille ; sciée en poussière. Même si l’on sait que c’est inutile ; qu’on ne peut pas distinguer les bords de ces formes. On pourrait se torturer. Parfois l’esprit retors le demande. Mais l’on sait à quel point il est bon de lâcher prise. Il ne faut pas l’oublier.