Parties Deux — XIII. Si seule

Je marche lentement sur l’eau de la voie céleste

Une partie de moi est morte, j’ai mangé son cadavre

Et bientôt, d’autres cesseront d’exister telles qu’elles sont

Et je serai seule

Si seule que j’en sourirai

Si seule que je pourrai fouler l’onde sans retenue

Relever mes jupes et courir sur le miroir infini sans vouloir m’arrêter

À toute allure, mes pas cognent bruyamment la glace

Je vais courir jusqu’à ne plus avoir pied

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