Pas de soleil

Dans sa famille, Élisabeth devait impérativement respecter trois règles qu’elle ne devait enfreindre pour rien au monde si elle voulait garantir sa sécurité. Ces règles lui étaient redites tous les jours au lever du soleil pour qu’elle n’en oublie jamais aucune. C’était sa mère qui les récitait sous forme de petite chanson. Avec un rythme lent et rassurant. C’était le seul moyen de la faire dormir paisiblement. Une chose qui lui était indispensable de son vivant, mais qu’elle trouvait extrêmement difficile à accomplir. Dormir, pour elle, revenait à ne plus revoir la moindre lumière qui la faisait encore se réveiller tous les soirs. C’était plus qu’un peu d’électricité ou un certain phénomène de chimie ou de physique dans l’espace. C’était l’espoir qui prenait sa forme la plus sûre et la plus visible.
Un, « pas de sortie ».
Elle était tenue de rester au manoir de la famille du duché de Versailles, un repère de vampire très important de son monde. Elle ne pouvait pas se mêler avec des vampires de bas rang incapables de se nourrir sans faire un scandale dans la presse.
De deux, « pas d’humain ».
Elle ne devait jamais au grand jamais faire confiance à un humain. Son père, avant sa mort, lui avait expliqué qu’ils mentaient comme ils respiraient et qu’ils n’étaient motivés que par l’appât du gain. Son père s’était déjà fait avoir étant plus jeune par une soi-disant sorcière. Son père était mort plutôt jeune. À 25 ans, elle savait qu’il lui avait dit quel était son métier, mais elle ne s’en souvenait plus. Elle savait juste, d’après ce que lui disait sa mère, que c’était un métier noble et qui aidait beaucoup de gens.
Et de trois, « pas de soleil », lui répétait sans cesse sa mère, car, sinon, elle mourait, pour de bon cette fois.
Mais elle, Élisabeth n’était pas comme le reste de sa famille. Elle, elle voulait voyager, rencontrer des gens, leur parler et aussi, elle voulait savoir à quoi ressemble ce fameux soleil, donc elle ne savait rien. Sa mère et elle s’étaient fait mordre par un vampire de l’aristocratie. Elles étaient donc obligées de rester avec lui. Le vampire en question collectionnait les femmes et, en échange, elles pouvaient se nourrir. Pour Élisabeth, les journées étaient toutes les mêmes. Au coucher du soleil, elle sortait de son petit cercueil en sureau. On l’habillait de vêtements très serrés et de cette abomination appelée corset. Ensuite, vers minuit, c’était l’heure du bal. Mais elle ne pouvait y assister. Le propriétaire des lieux ne voulait pas qu’une jeune fille assiste à un de ses grands bals. Vers la fin de la nuit, c’était l’heure du repas avec sa mère. Mais ce soir-là, sa mère ne vint pas. Elle dîna donc seule. À part sa mère, elle ne connaissait personne d’autre. Elle ne pouvait pas avoir d’amis, car elle ne pouvait sortir du manoir et les personnes à l’intérieur n’étaient que des vieux grincheux plus ennuyeux les uns que les autres. Et comme pour vouloir l’achever une seconde fois, ce château laissait passer tous les courants d’air. Il faisait si froid. Elle rêvait sans cesse d’un peu de chaleur dans sa vie des plus mornes et répétitive.
Elle en avait plus qu’assez après plus de 444 ans de ce traitement.
Donc, en ce beau soir de pleine lune, elle sortit du manoir. Elle sortit de la salle à manger avec ses meubles en argent sans décoration autres que les armoiries de la famille. Une chauve-souris en argent. Elle passa par la porte en érable. Elle se faufila entre les chambres et les bureaux. Elle réussit à sortir dans les jardins en promettant à un des gardes de discuter d’un moyen de voir sa famille à Orléans en le nommant membre du prochain voyage du duc pour se recueillir sur la tombe de l’un ses vieux ancêtres. Elle partit donc dans la nuit claire. Mais avant de réellement partir de chez elle, elle aperçut un garçon qui voulait entrer dans sa maison. Chose qu’elle ne comprenait pas. Qui voudrait entrer dans ce château froid et ennuyeux ? Le garçon devait avoir le même âge qu’elle à sa mort. Mais celui-ci n’était pas très bien habillé. Mais le plus curieux, c’était qu’il ne semblait pas être un vampire. C’était un humain. Un vrai de vrai. Elle vint à sa rencontre. Elle longeait les grands jardins bien taillés et ordonnés. Et, comme elle voulait faire une première impression des plus mémorables, elle dit :
— Mais que faites-vous par ici, je ne vous avais jamais vu avant.
Il se retourna et dit :
— Bonjour, je peux vous aider ? dit-il avec la voix tremblante.
— Justement, je voulais savoir si vous êtes un humain.
Après avoir dit ça, le garçon blêmit et répondit :
—  Ou… oui, et vous êtes ?
— Moi ? Je suis la fille du troisième fils du vampire du duché de Versailles. J’ai toujours voulu rencontrer un humain. Et aussi, aussi… j’ai toujours voulu voir le soleil.
— Le soleil ? Ce n’est pas mortel pour un vampire ? » demanda le jeune garçon en se grattant le menton.
— Si… Mais connais-tu certains lieux spéciaux à voir ?
— Oui, oui, bien sûr. Au nord de la ville, il y a une fête foraine. « C’est le meilleur truc qu’il y a à voir en ville », dit le jeune homme d’une voix plus calme, en continuant à se gratter le menton.
Élisabeth bondit de joie. Non seulement elle avait rencontré un humain qui n’était pas horrible, mais au contraire extrêmement gentil. En plus, il allait l’amener voir une fête foraine. Une chose qui avait l’air extraordinaire. Ce devait sûrement être un lieu où l’on pouvait danser, manger, boire et se réchauffer. Ils sortirent des jardins du château.
— Pour y aller, il faut juste traverser un vieux tunnel. Suis-moi.
Le garçon l’emmena en direction de ce fameux tunnel. Les rues étaient sombres, mais on entendait au loin les échos des bruits d’une fête et des personnes qui s’y divertissaient. Elle n’arrêtait pas de le regarder. Ce garçon si gentil était un vrai bonbon pour les yeux. Elle se demandait si elle pourrait le revoir après la fête foraine. Ils montèrent sur une petite colline, passant par des champs. Ils finirent après un moment par arriver au tunnel. Elle se voyait déjà en train de danser avec ce jeune garçon. Mais avant, elle voulait en savoir plus sur lui. À quoi ressemblait la vie d’homme ? Pouvait-il voir dans le noir comme elle ? Avait-il de la famille et une meilleure qu’elle ? Il n’y avait qu’une seule façon pour le savoir, il fallait lui demander et c’est ce qu’elle fit :
— Dis, tu peux voir dans le noir ? demanda-t-elle
— Non, pourquoi ? Tu penses que les humains ont des superpouvoirs ? C’est les vampires qui les ont tous.
— Euh, non. Moi, je ne peux pas me transformer en loup les jours de pleine lune.
— Ne me dis pas que ça existe aussi les loups-garous ? demanda-t-il tout en continuant d’avancer.
— Oui, mais les vampires ne les aiment pas beaucoup.
Elle se demanda si cela lui faisait vraiment si peur. Il n’avait pas l’air d’avoir peur d’elle ni même l’idée qu’un loup immense puisse sortir de la nuit, sans faire un bruit pour le pourchasser.
Il semblait déterminé à accomplir quelque chose. Elle se demandait si c’était pour une personne en particulier.
— Je voulais aussi te demander, tu as de la famille toi aussi ?
Il ralentit en entendant ces mots, mais continua quand même d’avancer.
— Oui, j’ai de la famille. Je ne sais pas où se trouve mon père ni s’il est encore en vie. Mais pour mon plus grand bonheur, il me reste ma chère et tendre petite sœur.
— Tu penses que je pourrais devenir amie avec elle ?
— Bien sûr, elle pourrait devenir amie avec le diable si elle le voulait. Elle sait toucher les gens dans leur cœur.
Elle ne put s’empêcher de sourire. Cette détermination dans son regard, c’était pour sa petite sœur, et non pour une jolie demoiselle. Elle avait encore toutes ses chances avec lui.
Et aussi, elle pourrait avoir une autre amie, une autre amie avec qui elle pourrait parler pendant des heures. Et plus tard, elle pourrait aussi lui demander la permission d’obtenir la main de ce jeune humain.
Mais, soudainement, après être sortie du tunnel, elle vit quelque chose de jaune. De très grand et d’aveuglant.
— Je suis désolé, madame La Vampire, mais les canines de votre espèce ont une grande valeur sur le marché noir et ma sœur a besoin de cet argent. Elle a un groupe sanguin très rare et elle doit obtenir un nouvel organe rapidement. Le médecin a dit qu’elle était dans un état critique. Désolé, mais je n’ai plus que ce choix-là.
Élisabeth se sentit de plus en plus chaude, cette chaleur n’arrêtait pas d’augmenter. Au dernier moment, juste avant de finir en poussière, elle dit ses derniers mots, le sourire aux lèvres et les yeux fixant le jeune homme avec ce disque jaune en arrière-plan.
— Merci… merci de m’avoir fait voir le sol… Mais elle ne put finir sa phrase, et elle ferma les yeux. Il lui resta du temps pour demander pardon à sa mère d’être sortie toute seule.
Et aussi… elle se souvint du métier de son père. Un travail qu’il faisait pour aider les autres au prix de quelques brûlures. Son père était pompier. Il était mort en bravant le feu.

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Syanelys
Posté le 24/07/2025
Coucou Soleil-Noir !

Merci d'avoir annoncé la couleur : une vampire qui cherche son tête-à-tête avec le soleil, cela intrigue forcément ! Je rejoins un peu les autres sur son côté "naïf" mais cela ne me surprend pas, au contraire. Elle avait besoin de sortir de sa vie remplie de lassitude pour se confronter à sa menace mortelle et naturelle.

Le fait qu'elle soit désabusée est bien amené : on suit sa descente dans ce piège qui n'avait rien de personnel mais qui était une nécessité imposée par deux natures distinctes.

Ta chute est tout à ton honneur : tu respectes les lettres de noblesse de la nouvelle en prenant à contre-courant le lecteur. Triste, mais pas si attendue, terriblement efficace !

Merci pour ce partage en tout cas !

Bravo pour ce joli récit !
Camice
Posté le 23/07/2025
Bonjour Soleil Noir !

C'est très poétique de voir une vampire qui cherche à voir ce qui pourrait la tuer, et malheureusement toutes les mises en garde du début viennent se heurter à la réalité.
Je peux comprendre que le personnage n'ait pas beaucoup de réflexion : enfermée, choyée et surprotégée pendant des siècles, n'ayant pour seul exemple sa mère et ses lectures (j'imagine qu'ils doivent avoir des livres). Ce qui lui donner cette impression d'être très jeune mentalement (10 ans) mais souvent c'est le résultat d'abus qui donne lieu à un tel comportement (la séquestration en étant un, mais, 444 ans c'est tres long.
Il y a beaucoup de répétition du mot "Elle" ce qui fait que parfois le texte est assez lourd. Par exemple : "elle savait qu’il lui avait dit quel était son métier, mais elle ne s’en souvenait plus"
Peut être remplacer des "elle" par des "la jeune femme" "Elizabeth" "la vampire".

La chute est efficace, triste, je m'en doutais un peu, mais j'aurais cru qu'elle aurait le temps de voir la fête foraine avant de mourir, ce qui m'a prise par surprise ! Je n'ai pas vu le temps passer ! (comme la vampire oups)

A bientôt ! :D
arcadius
Posté le 22/07/2025
Bonsoir Soleil-noir,

Ton texte me semble intéressant, d'un côté il y a la personnalité extrêmement naïve de la vampire. Cela ne m'a pas choqué contrairement à d'autres avis, mais cela pourrait probablement être mieux mis en place en insistant sur le cadre dans lequel elle a évolué pendant tout ce temps, et peut permettre de mettre l'accent sur la monotonie et la lassitude lié à la non-vie qu'elle a eu jusque là.

De l'autre côté, il y a ce garçon qui utilise la ruse pour la piéger, mais n'avait rien contre la vampire et se sent obligé de s'excuser pour l'avoir trompé par une nécessité.

Bonne continuation
Bleiz
Posté le 22/07/2025
Salut Soleil Noir,

J'aime l'idée d'une vampire qui cherche à voir le Soleil, et qui se fait avoir par un jeune humain dans son désir de voir le monde. Une prémisse simple, pour une nouvelle, je trouve que c'est ce qu'il y a de plus efficace.
Comme ont dit d'autres commentaires, c'est en effet un peu brouillon encore, dans le sens où il y a beaucoup d'éléments et que ton personnage principal apparaît très naïf pour son âge. Néanmoins, je maintiens qu'il y a de l'idée et qu'avec un peu de temps et sans limite de mots, tu pourrais en faire une belle histoire qui te permettrait de développer tous les aspects que tu avais visiblement envie de mettre (la fête foraine, la famille de la vampire, le vampire qui les a mordues, etc.)

Par ailleurs, cette histoire de vampire à Versailles m'a rappelé Vampirya, tu connais ? :)

Bon courage pour la suite et au plaisir de se recroiser sur PA !
RoseDL
Posté le 13/07/2025
Bonjour,

Je pense qu'il y a de l'idée dans ce texte, mais que ça reste un peu brouillon. La jeune femme a un âge mental de moins de 10 ans, or elle a plus de 4 siècles. Et même à supposer qu'elle est restée coincée à 25 ans, dans les années 1600 les femmes de 25 ans étaient déjà mères de famille.

Aussi pourquoi le vampire collectionneur de femmes l'a mordue si elle est trop jeune pour l'inviter au bal ? Et pourquoi serait-elle trop jeune à 25 ans ? Comment elle n'est pas devenue folle à ne rien faire pendant 400 ans ?

Bref, un texte à retravailler, mais merci pour le partage, le lien avec le thème est évident.
Chris Falcoz
Posté le 11/07/2025
Bonjour,
J'ai vraiment trouvé cette jeune fille beaucoup trop naïve pour son âge, j'avais l'impression de lire le récit d'une jeune pré-adolescente ?
A part ça, dès le début, j'ai lu l'histoire dans son entièreté avec tristesse, devinant la fin, désolée de voir qu'elle ne comprenant rien à rien malgré les mises en garde.
Merci pour le partage ! :)
Raza
Posté le 09/07/2025
Bonjour!
Histoire de vampire, bien appropriée pour le thème :)
Je trouve que les éléments du début sont assez originaux, mais qu'ensuite il aurait été possible de capitaliser dessus pour aller plus loin. Pour moi, il n'est pas très clair si le personnage a 25 ans (1ère mention de temps) ou 444 ans (de traitement). De même, ce n'est pas clair si les vampires sont reconnus (la fin, bien sûr), ou pas (ne pas parler aux humains, ne pas se mêler aux vampires qui ne sont pas discrets?)
Ces remarques n'engagent que moi bien sûr, qui ne suit pas familier des histoires de vampires, et donc n'ai pas tous les codes.
Merci pour le partage et à bientôt !
Soleil-noir
Posté le 09/07/2025
Bonjour et merci pour ce commentaire. La petite est morte à l’âge de 25 ans donc on peut dire qu’elle a cette âge mais en tant que vampire , elle a vécu 444 ans. C’est pour ça qu’il y a une ambiguïté. Aussi, les hommes savent que les vampires existent mais les vampires se cachent et préfèrent rester entre eux. C’est pour que leur dents sont si prisées vu qu’elles sont rares. J’espère que j’ai pu vous aider à mieux comprendre et apprécier mon histoire.
Mes salutations respectueuses, Soleil-Noir.
Belisade
Posté le 08/07/2025
Bonjour Soleil-noir,
Les vampires n'aiment pas le soleil, c'est bien connu. Alors l'histoire de cette petite jeune-fille est intéressante. Naïve et presque bonne ! Ah elle se fait bien avoir par un jeune homme rusé qui se révèle bien plus malin qu'elle ! La fin est extra, on ne s'y attend pas du tout ! Très bonne chute ! Merci pour cette histoire.
Soleil-noir
Posté le 09/07/2025
Merci pour ce commentaire encourageant.
Bonne journée à vous.
Soleil-Noir.
Rimeko
Posté le 03/07/2025
Bonjour,
Tout texte ne rentrant pas dans l'intervalle 1500-2000 mots (le compteur de PA faisant foi) sera éliminé pour ce concours. Actuellement, il vous manque donc 30 mots.
(PS : il faut utiliser des tirets cadratins SANS PUCES pour que les dialogues s'affichent correctement sur le site, au lieu d'avoir ces gros points noirs...)

Rimeko, de l'équipe PA
Rimeko
Posté le 16/07/2025
Hello Soleil noir ! (tiens, un pseudo adéquat pour le concours... :P)
Me revoilà avec un vrai commentaire cette fois ! Tout d’abord, quelques remarques au fil de ma lecture :
« Dans sa famille, Élisabeth devait impérativement respecter trois règles qu’elle ne devait enfreindre pour rien au monde si elle voulait garantir sa sécurité » -> ouch, surtout pour une phrase d’accroche, c’est un peu lourd... Beaucoup de verbes, le gros adverbe « impérativement », la répétition de « devrait »... Peut-être quelque chose comme : « Dans la famille d’Elisabeth, trois règles ne devaient être enfreintes pour rien au monde, puisqu’elles garantissaient sa sécurité » ?
« Une chose qui lui était indispensable de son vivant, mais qu’elle trouvait extrêmement difficile à accomplir » -> si ce n’est plus indispensable maintenant (ce que semble indiquer la première partie de la phrase), pourquoi doit-elle toujours dormir ?
« un repère de vampire(s) »
« À 25 (vingt-cinq) ans » -> on met en toutes lettres pour les nombres qui sont suffisamment courts...
« Elle savait juste, d’après ce que lui disait sa mère, que c’était un métier noble et qui aidait beaucoup de gens » -> intriguant... (et après avoir lu la fin, c’est une reprise intéressante pour apporter un peu de profondeur au texte !)
« elle voulait savoir à quoi ressemble (ressemblait) ce fameux soleil, donc (dont) elle ne savait rien » -> concordance des temps (mais tiens, d’ailleurs, elle ne l’a jamais vu de son vivant... ?)
« cette abomination appelée corset » -> alors ça c’est du chipotage général, mais les corsets, sauf quand c’est mal porté / porté expressément pour réduire drastiquement le tour de taille, c’est confortable ! Non seulement c’était les soutien-gorge de l’époque (et toutes les femmes n’aimaient pas souffrir, pourtant elles portaient toutes des corsets), mais en plus ça peut être un super soutien pour le dos.
« dans sa vie des plus mornes et répétitive(s) »
« avec ses meubles en argent sans décoration autres que les armoiries de la famille. Une chauve-souris en argent. » -> répétition d’ « argent » (d’ailleurs, c’est bizarre, des meubles en argent...)
« — Le soleil ? Ce n’est pas mortel pour un vampire ? » demanda le jeune garçon en se grattant le menton. » -> il ne faut pas fermer les guillemets avant une incise, sauf si le dialogue se termine (ce n’est pas le cas ici, puis qu’il y a une réplique d’Elisabeth juste après l’incise) D’ailleurs, il ne faut pas fermer les guillemets du tout si on ne les a jamais ouverts ^^
« Et plus tard, elle pourrait aussi lui demander la permission d’obtenir la main de ce jeune humain. » -> hmm, on ne demandait pas la main d’un homme, et certainement pas à une petite sœur... (à moins que ce soit fait exprès que ton personnage ne le sache pas ?)
« Elle a un groupe sanguin très rare et elle doit obtenir un nouvel organe rapidement. » -> oh, mais attends, on est en quelle époque ? j’aurais cru dans une espèce d’époque victorienne, mais avec l’idée de la greffe d’organes... (d’ailleurs, y a pas vraiment de « groupe sanguin très rare », enfin le plus rare (AB-) ne pose pas spécialement de problème pour les transfusions vu qu’il peut recevoir O-, A-, B-... et c’est plutôt une question de compatibilité génétique pour une greffe d’organes)
« juste avant de finir en poussière » -> mais ça laissera ses canines intactes ?

Haha, j’aime bien les histoires de vampires, donc le titre n’a pas manqué d’attirer mon attention :P
Bon, dès le début, je me suis douté qu’Elisabeth allait braver l’interdit et sortir, rencontrer un humain (qu’il soit gentil ou non), et mourir au soleil... Difficile, pour une vampirette, de voir l’astre solaire et de finir autrement.
Je pense que j’aurais aimé un peu plus de développement sur le contexte : Ça se passe à quelle époque ? Pourquoi avoir transformé Elisabeth et ne rien « faire » d’elle ? N’y a-t-il pas d’autres femmes vampires dans la château ? Tu disais que le lord collectionnait les femmes, puis juste après qu’il n’y a que des « vieux grincheux »... Et comme l’a souligné une autre plume dans les commentaires, je trouve ça un peu bizarre qu’après quatre siècles Elisabeth ne semble ni avoir gagné en maturité par rapport à l’âge qu’elle avait en mourant (même pour 25 ans, elle est pas très très dégourdie la demoiselle), ni avoir perdu l’esprit ou souffrir plus que ça de cette solitude et isolement forcé. J’ai envie de dire que, ça devrait être l’un ou l’autre...
Au-delà de ces éléments, j’ai bien aimé l’aveuglement d’Elisabeth, son manque de maturité justement, et son incapacité à voir au-delà des règles et comprendre pourquoi elles existent. Elle les remet en cause, mais pas de la « bonne façon » (je dis ça pour le personnage, ce n’est pas une critique de ton texte !) : ç’aurait été un autre texte si elle sortait en sachant qu’elle allait mourir, une révolte plus profonde, mais là, même si finalement elle accepte sa fin sous les rayons du soleil... Bouh, mais en fait elle me rend triste la cocotte, j’ai envie de lui faire un câlin moi :((
C’est un texte prometteur en tous cas, même s’il gagnerait à être un peu plus développé / complexifié, mais c’est une bonne base ! Merci du partage :D
Soleil-noir
Posté le 21/07/2025
Bonjour ou bonsoir , je voulais vous remercier pour votre aide. Je n’ai pas réussi à voir toutes ces petites choses qui pouvaient poser problèmes. Donc je vous remercie et apprécie que vous ayez jeté un regard attentif à ma première création. Merci beaucoup et au plaisir de vous reparler.
P.S : J’ai une petite sœur mais elle va bien
Au revoir
Soleil-Noir
Rimeko
Posté le 21/07/2025
Ravi'e d'avoir pu être utile :D
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