Pas de soleil pour...

Par Lily D.
Notes de l’auteur : " Do ré mi fa sol la si do... "

Elle court, sourde aux langues brulantes qui s’étendent dans ses jambes. Elle court, malgré sa gorge desséchée et son souffle plus saccadé que ses faibles et silencieuses foulées. Ses mains pressent la douleur qui lui entaille les côtes. Elle court. Par amour.

 

° . °

 

La jeune femme dodeline langoureusement de la tête au rythme des coups d’archets de l’artiste de rue. Cette nuit est dédiée aux arts de la musique. Au son mourant de la dernière note, ses paumes muettes se joignent aux applaudissements de la foule sous le charme. La jeune femme réajuste sur ses menues épaules son manteau rouge foncé qu’elle ne peut quitter avant de se mettre en quête d’un autre spectacle à déguster. Sa démarche légère l’entraine plus au cœur de la ville. L’air, rafraichi par l’humidité, pose comme un goût sucré sur sa langue. Elle soupire d’aise. Elle aime cette chaude saison qui entraine les artistes à faire courir leurs doigts sur de l’ivoire, du métal ou du bois, à faire vibrer leurs voix, frapper, souffler et cajoler leurs compagnons sous la voûte étoilée. Hors des murs, le son porte autrement, mais elle savoure cette liberté de pouvoir sortir pour l’apprécier. La musique… Elle ne se lève que pour l’écouter, s’en baigne les oreilles à longueur de journée. Qu’elles viennent d’elle, d’un instrument, d’une ou d’un artiste, et même de n’importe quel gosier, toutes les notes, pour autant qu’elles soient mélodieuses, sont chéries de son amoureuse attention. Les opéras, les récitals, les chorales… Chanteurs en herbe, ténors, altos, sopranos… Les souffleteuses, les hurleuses, les rockeuses, les murmureuses… Les instruments, seuls, en quatuor ou par centaines, fougueux, branchés, en fanfare ou dressés à la baguette ! Tant qu’il est question de musique, elle exalte de plaisir. Que mange-t-elle ? De la musique. Que boit-elle ? De la musique. Cette discrète brune rêve même en musique. Elle ne vibre et ne vit que pour cet art. S’il devait ne plus être… et bien, plus rien, en ce monde, ne la retiendrait. Seule compte la musique. Et c’est en battant des doigts une joyeuse mesure qu’elle rejoint la place de l’église. Cette belle nuit commence à peine.

 

°

 

L’été cède lentement sa place. Les chutes orangées n’ont pas encore commencé mais la jeune femme sent les arbres s’y préparer lentement. D’ordinaire, cette écoute l’aurait apaisée. Sauf qu’en l’instant, elle peste et s’admoneste.

Je ne dois pas y aller, resasse-t-elle.

Elle se lamente.

Pourquoi a-t-il fallu que je l’entende ?

Cela a eu lieu deux soirs plus tôt. Elle avait par hasard laissé passer son oreille au détour d’un quelconque couloir de cette académie qu’elle chérit depuis si longtemps, juste au bon – ou au mauvais – moment. En ces lieux, les professeurs ont toujours su enseigner l’âme des sons. Elle n’a jamais été déçue des prestations portées par les protégés passés entre ses murs. Et justement, les meilleurs élèves du moment ont décidé de se retrouver sur une plage proche, la nuit suivante. En secret. Un rendez-vous ne concernant qu’eux, leurs instruments, le sable, la mer et l’air encore un peu chaud… Une prestation sans public. Un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte pour qui sait ce qu’a à offrir un être se donnant tout entier à sa mélodie.

Oui ! Mais, mais…

La jeune femme s’est renseignée, sur une carte toujours éclairée, placardée sur un mur de la gare locale. Cette plage, classifiée réserve naturelle, est sise à plus de deux kilomètres de la moindre habitation. Or, les jeunes artistes ont prévu de se retrouver aux trois quarts de la nuit, afin d’être toujours en train de jouer au soleil levant. Telle une offrande, une ode à leur art, un remerciement aux sources de la vie. L’eau, le soleil… En vérité, l’idée est si belle.

Mais celle de les y suivre irresponsablement dangereuse !

La jeune femme soupire. Elle aligne tous les arguments sensés pour ne pas les y retrouver. Elle arpente les sols tout à ses réflexions. Le théâtre dans lequel elle s’est invitée pour la nuit lui est douloureusement silencieux. L’acoustique exceptionnelle du lieu avait magnifié la symphonie du soir. Les cuivres lui avaient particulièrement plu. Tant, qu’à l’entracte, elle s’était rapprochée de la scène et avait posé une main sur l’un des corps en laiton, parfaitement lustré. Comme elle aurait aimé pouvoir souffler elle aussi dans ces attirantes embouchures. Faire vibrer l’air pour lui permettre d’éclater. Mais cela est impossible, elle l’a depuis longtemps accepté. Manquer une prometteuse prestation, en revanche…

La voici qui sillonne ce couloir tapissé d’immenses miroirs, évitant de les regarder. Aucun d’eux ne peut lui renvoyer sa mine décomposée. Mais elle la devine. Vraiment, elle ne supporte pas de se sentir aussi frustrée.

Tout de même, de telles occasions ne courent pas les décennies...

Elle ne le sait que trop bien. Soudain, la voici qui presse son front contre une glace. À se demander qui, des deux, est le plus froid. Souriant de cet affligeant pantomime du dilemme, elle songe alors à cette idée que la vie n’est qu’une suite de défis à relever.

Soit.

Elle ira.

Elle sera prudente.

 

°

 

C’est un soir de pleine lune. La jeune femme est comblée. Le ciel est dégagé et l’air est doux. Les jeunes artistes jouent depuis un moment déjà. Leurs pieds sont nus dans le sable. Ceux de notre brune sont comme chaque jour enfoncés dans leurs bottines cirées.

Tout est parfait.

Il n’y a qu’eux sur la plage.

À leur arrivée, personne ne lui avait demandé de se retirer. Ils s’étaient installés en arc de cercle, avec leurs tapis de jute, leurs chaises et leurs poufs colorés. Notre brune, elle, s’était laissé tomber sur le sable, en face d’eux, centrée. Il n’y avait pas de meilleur endroit pour les écouter.

Sans s’en rendre compte, la jeune femme bat la mesure contre ses genoux. Quelques menues bougies éclairent certaines partitions. D’autres n’ont pas besoin de les regarder, leurs yeux sont fermés. Bouches qui soufflent, doigts qui courent, cordes frottées et caressées... Ils ont tous l’air si apaisé. Les notes s’enchevêtrent et elle sourit. Elle ne regrette pas. Ces jeunes sont doués. À n’en pas douter, plusieurs d’entre eux feront un jour partie des plus grands. Elle les retrouvera dans de prestigieux bâtiments, devant un parterre d’admirateurs ou de curieux béats. Mais cet intime instant, volé, n’est-ce pas ce qu’elle préfère ?

Enveloppée de doux frissons, notre jeune femme se sent prête à rejoindre le concert. Elle a échauffé sa voix avant de venir. Elle se sait prête à ne rien gâcher. Lentement, elle relève le menton, étire sa colonne et contracte son diaphragme… puis laisse sa voix s’envoler en une mélopée de notes improvisées.

Tout est parfait.

Bientôt, des mots se mêlent à son chant de sons. La jeune femme est polyglotte. Elle passe d’une langue à l’autre, fuyant les phrases, goûtant l’unité de chaque mot articulé. Au fond, cela ne veut rien dire. Mais cette amoureuse vous dirait que le sens n’apporte que peu. Seule compte l’émotion. Un mot n’est qu’une coque. Un vaisseau s’amarrant aux cœurs de ceux qui savent écouter. Alors la femme tisse, une saveur légère et gutturale, sur la toile délicate des jeunes musiciennes et musiciens.

Soudain, un cri perçant, un piaillement rauque et bref, comparable à un ricanement, déchire l’harmonie. Sursauts et sourires froissent l’équilibre. Bien vite, chacun se reprend. Sauf notre jeune femme. La pauvre retombe brutalement à la réalité. Muette d’horreur, elle l’aperçoit. L’oiseau. La mouette. Elle vole bas, dans ce fond de ciel à la teinte éclaircie qui l’a probablement éveillée à la presque aube d’une nouvelle journée.

Sotte ! éclate-t-elle, glacée d’effroi.

Elle s’est tant laissée emportée… Comment a-t-elle pu laisser ainsi le temps filer ? Son heure viendra de s’être laissée grisée par une mélodieuse envolée…

Hors de question ! Et toutes celles à venir, alors ?

Affolée, elle se redresse et secoue prestement l’arrière de son manteau rouge foncé d’imaginaires grains de sable qui s’y seraient collés. Bien qu’au centre de leur demi-cercle, aucune musicienne, aucun artiste n’est surpris par ses mouvements empressés et paniqués. Elle se retourne sans les saluer et s’élance dans le sable traitre et mou sous les pieds. En rage, elle maudit cette loi qui lui fait subir la gravité – à quoi bon lorsqu’on est incapable de laisser la moindre trace ou empreinte ? Honteuse, elle s’entend pester, incapable de s’en empêcher. Toutes les langues y passent, et le répertoire est long. Évidemment, personne ne l’entend.

La langue de galets n’est pas plus facile à traverser. Sitôt la terre retrouvée, notre brune accélère sa course. Elle n’est plus que peur et sa gorge se noue. Combien de temps la nuit a-t-elle encore à lui accorder ? Elle lui prie de retenir son manteau. Jamais encore elle ne s’était retrouvée si près de la mort. Du moins, pas depuis sa première mort. Ce triste matin où la calèche de gentilshommes s’était retournée. Sur elle. Tandis qu’en compagnie d’autres mélomanes, elle manifestait pour qu’une virtuose locale puisque participer au concerto dont quelques hommes étriqués l’avaient injustement écartée. Le talent n’a pas de genre. Il est et c’est tout. C’est l’amour d’entendre cette violoniste, elle et d’autres, quels qu’ils soient, qui l’avait retenue à la vie. À cette étrange, seconde et demi-vie. À laquelle elle tenait.

Notre brune court comme jamais elle n’a couru, ses cheveux s’affolant comme son cœur - aux furieux mais silencieux battements. En ce monde, il lui reste tant encore à découvrir et à écouter. Tant de sons à apprendre et à prononcer. Mais pour cela, il lui faut continuer d’exister.

Vivre…

Et pour exister, poursuivre cette demi-vie, notre jeune femme n’a qu’une seule règle à respecter.

Je veux vivre.

Discrètement - car même si elle le voulait, elle ne pourrait faire autrement -, notre brune rase les routes en une course folle.

Je veux vivre !

La rage au ventre, elle pense à cette unique règle.

Pas de soleil pour les fantômes.

 

° . °

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Erwel.le
Posté le 26/07/2025
Merci pour cette belle histoire d'amour. J'ai cru que c'était une vampire jusqu'à la fin, mais peu importe.
La description de son rapport à la musique est physique, très voluptueux et l'on a envie de la suivre dans tous ces lieux, toutes ces atmosphères que tu brosses en quelques phrases efficaces.
J'aime aussi beaucoup que la fin soit ouverte.
Lily D.
Posté le 26/07/2025
Merci pour ta lecture et ce doux retour ^^
(Je m'étais dit que placer le passage avec le miroir et insister sur la nuit amènerait à penser vampire ^^ Je voulais que ce qu'elle soit réellement ne soit pas d'une totale transparence (uhuh).
Pour l'amour de la musique <3
Au plaisir :)
Syanelys
Posté le 24/07/2025
Hey Lily !

Une très belle chasse aux indices ton récit ! Tu glisses subtilement des indications, des fausses-pistes et tu prends tout le monde de court avec ta chute. Simple, concise et diaboliquement redoutable !

De très jolies tournures poétiques, un style maîtrisé et une narration très prenante du début jusqu'à la fin : j'ai adoré te lire de bout en bout !

Très belle participation au concours que la tienne ! L'aspect fantomatique de la chose m'avait survolé avant que je me prête au jeu de me perdre dans ta spirale de doutes. Bien joué !

Merci pour ce partage !
Lily D.
Posté le 24/07/2025
Ôla ^^

Merci pour ta lecture et ton retour - je rougis, d'autant plus que j'ai adoré lire ta nouvelle, qui m'a fait découvrir ta plume que j'avais qualifiée de poétique et que j'ai beaucoup aimée.
Je suis contente que tu aies passé un agréable moment lecture avec ma brunette et son/mon amour pour la musique. ^^

Encore merci et au plaisir :)
Em Sharm
Posté le 22/07/2025
Coucou Lily,

Quelle jolie nouvelle ! 😍

Ta plume est mélodieuse comme le sujet de ton histoire et agréable à parcourir ❤

J'ai particulièrement aimé la toute fin : la phrase de conclusion est tout simplement parfaite, bravo !

J'aurais pu en relever plus mais voici quelques phrases qui m'ont charmée :
- Elle aime cette chaude saison qui entraine les artistes à faire courir leurs doigts sur de l’ivoire, du métal ou du bois, à faire vibrer leurs voix, frapper, souffler et cajoler leurs compagnons sous la voûte étoilée. → Jolie métaphore 💖
- Un mot n’est qu’une coque. Un vaisseau s’amarrant aux cœurs de ceux qui savent écouter. → C'est beau et très juste


Merci à toi pour ce récit poétique et cette ode à la musique,
Em 🌸
Lily D.
Posté le 24/07/2025
Ôla
Merci de partager ces passages qui t'ont plu <3 Je me répète, mais c'est si précieux !
J'étais si contente de cette phrase : "un mot n'est qu'une coque [...]". Je le suis d'autant plus de découvrir que ça fasse partie des passages que tu as préféré. ^^

Merci pour ta lecture et ton retour.
Au plaisir :)
Rimeko
Posté le 18/07/2025
Coucou Lily :D
Quelques remarques au fil de ma lecture :
« Elle court. Par amour. » -> oh ! déjà, la rime est belle, et aussi le rythme de ses deux petites phrases, et puis ça pose le thème : ce n’est pas une fuite pour sa vie ou quoi, la souffrance est là, mais c’est « par amour » (pour le meilleur ou pour le pire... la suite me le dira, j’imagine :P)
« son manteau rouge foncé qu’elle ne peut quitter » -> oh oooh...
« Les souffleteuses, les hurleuses, les rockeuses, les murmureuses… [...] Que boit-elle ? De la musique » -> C’est beau !
« Un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte pour qui sait ce qu’a à offrir un être se donnant tout entier à sa mélodie. » -> ooooh, ça fait presque légende tout ça...
« Telle une offrande, une ode à leur art, un remerciement aux sources de la vie. L’eau, le soleil… En vérité, l’idée est si belle. » -> oui !
« Souriant de cet affligeant pantomime du dilemme, elle songe alors à cette idée que la vie n’est qu’une suite de défis à relever. » -> j’aime bien l’image, et à la fois son auto-dérision et sa déraison...
« Notre brune, elle, s’était laissé tomber sur le sable, en face d’eux, centrée. Il n’y avait pas de meilleur endroit pour les écouter. » -> j’ai presque comme l’impression qu’elle est un fantôme, tiens...
« Elle passe d’une langue à l’autre, fuyant les phrases, goûtant l’unité de chaque mot articulé. » -> oooh j’aime beaucoup
« Son heure viendra de s’être laissée (laisser) grisée par une mélodieuse envolée… »
« C’est l’amour d’entendre cette violoniste, elle et d’autres, quels qu’ils soient, qui l’avait retenue à la vie. » -> j’avais donc raison :P
« En ce monde, il lui reste tant encore à découvrir et à écouter. Tant de sons à apprendre et à prononcer. Mais pour cela, il lui faut continuer d’exister. » -> c’est beau...

Ah, j’avais presque oublié le tout début, mais oui, c’est une boucle en fait ! Et on ne saura pas si « notre brune » a esquivé sa deuxième mort, mais ce n’est pas tant ça l’important... moins, en tous cas, que cette ode à la musique, et avec elle une ode à l’art et à la vie. C’est un très beau texte que tu nous offres là <3
Et du coup, je comprends que sa réticence à aller sur la plage, ce n’était pas à l’idée de s’incruster dans un concert privé, mais plutôt par peur de l’aube ! Bon, je viens de dire que ça n’importait que peu, mais j’espère quand même qu’elle va trouver un abri à temps, cette attachante fantômette :P
J’ai beaucoup apprécié aussi le fait que ce ne soit pas elle la musicienne (même si elle chante, et bien, apparemment), mais qu’elle ne soit « que » spectatrice, mélomane ; on peut aimer un art sans créer soi-même, et c’est tout aussi magique ! Et cette attitude passive, ça change agréablement d’autres histoires de fantômes qui ont « quelque chose à finir », comme si ton texte nous demandait si, au fond, est-ce vivre ça ne se suffirait pas en soi ? la beauté du monde n’est-elle pas assez pour nous donner envie de rester... ?
Merci du partage <3
Lily D.
Posté le 24/07/2025
Ôla ^^

(Elle court. Par amour. --> rooh, j'ai besoin de partager qu'à chaque fois que je me relisais, je me bidonnais en chantant dans ma tête "elle court, elle court, la maladiiie, d'amour..." ^^')

Merci de partager les passages que tu as aimé <3 C'est tellement précieux comme retour !

Merci pour la coquille :D oupsie

Un énorme merci pour ce retour riche et détaillé. Je suis contente de voir que tu espères qu'elle puisse s'en tirer, pour continuer à vivre sa passion, juste pour l'amour de sa passion ^^
Oui, j'aimais bien l'idée de la boucle avec le tout début. Et j'aime bien cette rage de vie, même à demi, parce que la vie reste belle - dans ce qu'elle a de beau à offrir. ^^

Au plaisir :)
MarieZM
Posté le 15/07/2025
Bonsoir Lily,

Très belle ode à la vie et à la musique, mais surtout à la vie. Le désir de vivre est sûrement la chose qui me touche le plus, et que je comprends le mieux.

Je ne saurais pas quoi dire de plus, une critique serait que le début (qui est en fait la fin quand on relit ça paraît être ça ?) m'a perturbée et me perturbe encore, je l'ai relu plusieurs fois avant de comprendre et je l'ai relu après avoir lu la fin pour être sûre de comprendre.

Sans les premières lignes je pense que j'aurais mieux profité du texte. Mais ça n'a pas altéré ma lecture au point d'en être sortie amère ! :P (j'en suis juste perturbée de "elle court par amour" -> hein quoi? -> par amour de la musique -> par amour de rester en "demi-vie" ? )

Sinon, j'adore la fin "Pas de soleil pour les fantômes", c'est une trouvaille à part entière. :)
Lily D.
Posté le 24/07/2025
Ôla,

Merci pour ton passage et ton retour :)

Pour le début, j'aurais peut-être dû scinder en chapitres distincts ? (J'entends, pas tout mettre à la suite, faire en 2 chapitres PA.) J'aimais bien l'idée d'une boucle dans le texte. ^^ (Oui, elle court par amour, c'est bien de son amour pour la musique qu'il s'agit. Je voulais montrer que l'amour, ce sentiment qui peut transcender, être si fort, n'est pas que présent dans les relations entre 2 personnes. Il peut être ailleurs. C'était comme un petit pied de nez.)

La fin, j'aurais aimé le mettre en titre ^^ Mais je grillais tout le suspens en faisant ça ^^

Au plaisir ^^
RoseDL
Posté le 15/07/2025
Très beau texte !
J'ai eu un peu du mal à rentrer dedans au début, mais ensuite j'étais complètement plongée dans l'histoire, avec le suspens de savoir qu'elle est la particularité du personnage. Finalement j'ai compris quand personne n'a réagit à son chant.
Merci pour ce moment de lecture !
Lily D.
Posté le 24/07/2025
Ôla, merci pour ta lecture et ton retour :)
C'est chouette de savoir le moment où tu as compris la particularité ^^
N'hésite pas si tu as une idée plus précise de ce qui a causé cette difficile mise en lecture, contente de savoir que la suite t'a été plus agréable à lire.
À +
Raza
Posté le 13/07/2025
Bonjour et merci pour ce texte si bel hommage à la musique !
Ton fantôme est très corporel, c'est une bonne idée car non seulement ça réinvente le concept mais ça préserve la fin.
Ta plume se lit agréablement, et les images sont douces (mon instant préféré est quand elle chante).
Merci et à bientôt !
Lily D.
Posté le 24/07/2025
Ôla,
Merci pour ta lecture et ton retour ^^ J'ai bien aimé écrire quand elle chante, et me suis bien amusée avec cette "corporalité".
Au plaisir ;)
Chris Falcoz
Posté le 11/07/2025
Coucou,
Et bien, j'ai mis très longtemps à comprendre ! J'essayais de trouver, je pensais à un animal ou quelque chose du genre... mais ça ne collait avec rien.
Bravo pour cette chute ! :)
Lily D.
Posté le 11/07/2025
Ôla,

Merci pour ton passage ici. Je n'en finis pas de me demander si c'est trop ou pas assez évident. ^^
Je me demande ce qui t'a menée en premier vers l'animal. En tout cas, j'ai essayé de pondre un texte qui (peut-être) révèle des évidences en seconde lecture. 😁

Merci et au plaisir ✨️
Dernier Rendate
Posté le 11/07/2025
Salut !
Encore une course déchaînée, tiens...
J'ai vraiment beaucoup aimé ton texte. Tout ets très bien décrit, très bien amené, délicieusement mélancolique et sert très bien la fin.
Bravo pour ton texte
Lily D.
Posté le 11/07/2025
Merci pour ton retour ^^
Oui, ça court ici aussi 😁 assez vite, j'espère ✨️
Camice
Posté le 08/07/2025
Coucou Lily !
Un plaisir de relire ta nouvelle ! J'aime vraiment beaucoup la révélation soudaine à la fin avec la chute final ! Surtout que je ne l'avait pas vu venir même avec la quantité faramineuse d'indices disséminés dans le texte !
Lily D.
Posté le 08/07/2025
Ôla Camice ^^

Merci d'être revenue la lire <3
Je m'étais demandé si c'était évident ou si je pouvais malgré tout un peu surprendre. Merci de t'être laissée prendre au jeu ^^

Au plaisir *
Artichaut
Posté le 08/07/2025
Hello,

La chute est bien amenée, d’autant que tu sèmes quelques fausses pistes qui éloignent de l’allure un peu clichée du… (spoiler), comme le manteau rouge ou le reflet dans le miroir.

La plume est agréable. Je ne sais pas si tu es toi-même passionnée de musique, mais c’est très bien retranscrit dans les émotions du personnage.

Merci pour cette jolie nouvelle.
Artichaut
Lily D.
Posté le 08/07/2025
Ôla,

J'aime la musique, sans en posséder de véritables connaissances, juste le plaisir de l'écouter et les ressentis qui peuvent accompagner certaines écoutes. ^^

Merci pour ton retour :)
JejeMama
Posté le 07/07/2025
Coucou, j’ai trouvé ton texte super. J’ai senti que tu y avais mis beaucoup de cœur, et je trouve que tu as une belle plume. Bravo pour ce beau travail 👏
Lily D.
Posté le 08/07/2025
Merci pour ton retour <3
:)
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