— Bon, là faut arrêter les conneries ! s’écria une voix saccadée. Cela ne peut plus durer !
L’ambiance était morose autour de la table ronde. Enfin … En forme de cercle vendéen. C’est-à-dire un carré, en fait. Comme chaque année, les grandes théories de la physique se réunissaient autour de cette table afin de discuter des différentes prérogatives dont elles allaient hériter pour l’année à venir. Cette séance-ci, Quantica, la mécanique quantique présidait le débat.
— Franchement ! dit-elle. Vous ne pouvez pas arrêter vos bêtises ? Je vous signale qu’il y a des gens en dessous. Bon sang de bonsoir ! Dès que vous changez d’humeur ils se prennent tout dans la tronche. C’est honteux !
— Sacrebleu ! s’écria une autre théorie sur un ton tout à fait classique. Ne me mettez pas dans le même panier que ces sacripants !
Sur ce point, elle avait raison. Du fait de sa nature, Quantica ne pouvait aucunement comprendre ce que voulait signifier « variation continue d’humeur ». Moi non plus d’ailleurs … Enfin bref ! Pour elle, il fallait être soit dans un certain état, soit dans un autre, mais pas à mi-chemin entre les deux et en changer comme on change de playlist sur le chanel YouTube. Par contre chose amusante, il existait pourtant toujours une incertitude probabiliste sur l’état dans laquelle on allait la trouver. On ne pouvait être sûr de sentir précisément et son humeur, et sa position dans l’espace. C’était tout bonnement incompréhensible.
— Tu peux parler, toi ! rétorqua Quantica. Dès que l’occasion se présente, tu ne peux pas t’empêcher d’avoir la grosse tête et de crâner. N’est-ce pas, Classicum !
— Foutaises ! rétorqua l’autre, en agitant sa main comme pour balayer les propos de son interlocutrice. Je ne me reconnais aucunement dans les insinuations que vous portez à mon égard !
C’était bien là son problème. Classicum, la mécanique classique, était connu depuis si longtemps qu’il se prenait littéralement pour pas moins qu’une divinité. Rien que ça. Je n’ai pas vérifié ses chevilles mais je suis certains que je les aurais trouvées gonflées si j’avais été vérifier. Cela était particulièrement insupportable pour Quantica qui avait toujours vu d’un mauvais œil son comportement de vieux snob d’un autre âge.
— Je te rappelle que je suis apparu bien avant toi, fit remarquer ce dernier. Respecte un peu la sagesse de tes ainés, Quantica !
—Surtout que ce n’est pas de toi qu’on va parler, intervint une troisième théorie nommée Thermodynamica. Le problème vient ton mari, et de sa famille : les Relativista.
Ce groupe d’individus était apparus en même temps que Quantica, mais dans des circonstances différentes. La première avait été mise au monde à cause d’un caprice de M. Corps-Noir qui refusait d’inscrire son comportement dans les lois de l’époque. Les Relativista, quant à eux, virent le jour grâce à messieurs Michelson et Morlay qui mirent en évidence que la lumière avait réussi à bloquer le grand radar cosmique sur sa propre vitesse, peu importe de quel point de vue on se plaçait. Vous comprenez qu’autant de bazar nécessitait la mise au monde de concepts tout à fait nouveaux, et innovants.
Cette fratrie, donc, avait pour particularité que pour eux absolument tout était relatif. L’espace, le temps, les paquets de chips, Batman, tout ! Leur jeu favori consistait à contracter les longueurs et dilater les durées où qu’ils se trouvent. Vous n’en doutez pas que c’était là une grande source de problème pour tout être vivant.
Ensemble, les deux frères Generalissimo et Restrinto étaient capables de créer des trous noirs par simple envie. Ils prenaient d’ailleurs un malin plaisir à faire « profiter » le monde de leurs farces ; lesquelles visiblement n’amusaient qu’eux. Du style séparer deux frères, s’arranger pour que l’un vieillisse de soixante ans et l’autre une seconde, puis de les réunir. Tout le monde était perdu, mais comme ça ! Il était vraiment temps que quelqu’un leur remonte les bretelles.
—Restrinto, Generalissimo ! Où êtes-vous bande de gamins sans cervelle ?! s’écria Quantica, excédée d’attendre.
—Voyons, un peu de retenue ! la réprimanda Classicum. Vous êtes présidente de cette assemblée. En tant que telle, respectez les principes de la bienséance et des petits chevaux. Sinon, vous ne valez pas mieux qu’eux.
Quantica serra des dents, et attendit que les deux Relativista veuillent bien se manifester. Une heure passa, puis deux. Tandis que Classicum affichait un air terriblement stoïque et dépassé, Quantica tentait désespérément de rester dans un état propre de son humeur. C’est-à-dire un état où on savait clairement comment elle était lunée. Mais c’était difficile. Avec Thermodynamica qui récitait ses deux principes de vie, il lui était difficile de ne pas se laisser déconcentrer et envahir par la colère.
Enfin, deux silhouettes se dessinèrent dans l’encadrement de la porte et entrèrent dans la salle du conclave.
— Ah, enfin ! s’exclama Quantica en se relevant d’un bond. Pourquoi avez-vous mis autant de temps ? C’est une réunion importante ! Et faîtes attention à vos paroles : un mot de travers, et je vous enferme dans une boîte de Schrödinger. Vous allez moins faire les malins !
— Ma que ! Relativise, souffla Restrinto. Ce n’est pas la fin du uno monde.
— Et encore, il est restreint dans ce qu’il dit, le taquina Generalissimo.
Les deux frères échangèrent un clin d’œil complice.
— Au fait, demanda Thermodynamica. C’est vrai ce qu’on dit sur vous : Restrinto et Quantica ?
— Quoi donc ? s’enquit Generalissimo en se tournant vers son frère. Qu’est-ce qu’il y a ?
— Les jeunes gens de nos jours, commenta Classicum avec dégoût. Ils ne respectent aucune règle. Et quoi encore ? Un enfant avant le mariage ! Si vous voulez mon avis …
— Ce n’est pas le sujet ! le coupa brutalement Quantica. Il y a bien plus important à faire.
— Soit, concéda le vieux snob. Commençons.
Les Relativista adoptèrent tout à coup un air faussement innocent.
— Ma que, quoi donc ? demanda Generalissimo.
— Faîtes pas les innocents, l’arrêta Quantica. On sait tous que votre trip c’est de brouiller les notions de temps et d’espace. Mais là c’est abusé ! Hier, une vieille a voulu manger un panini : votre fichue dilatation l’a fait pourrir au moment où elle l’enfournait dans sa bouche.
Les deux accusés éclatèrent de rire.
— Ce n’est pas drôle ! s’énerva Classicum avec la voix typique des gens de la haute société. Votre infantilisme mène se monde à la faillite. Nous ne pouvons plus tolérer de telles pratiques.
— Ce qu’il veut dire, traduisit Quantica. C’est que si vous continuer, tout cessera d’exister.
Restrinto et Generalissimo devinrent blêmes et baissèrent la tête.
— El gringo, dit Restrinto. Je crois qu’on est allé un peu trop loin.
— C’est d’ailleurs irréversible, intervint Thermodynamica. Maintenant il va falloir enlever un jour de plus au calendrier. Vous en avez déjà fait sauter onze depuis le début de l’univers, on va devoir en supprimer un douzième.
— Comment ça irréversible ? s’enquit Generalissimo. Monsieur Malus a toujours dit que l’on pouvait revenir en arrière.
— Impossible, l’informa son interlocutrice. D’après mon second principe de vie : toute action entreprise de manière hasardeuse augmente forcément le manque d’information sur l’état d’un système à un instant donné.
— Mais on s’en fiche de votre principe de vie ! s’exclama Quantica, excédée. Ce qu’il faut c’est mettre de l’ordre, tout de suite ! Sinon, plus rien ne va. Voilà ! Alors désignons un jour et finissons-en.
— Pourquoi pas le premier Avril ? proposa Generalissimo. Il m’a l’air d’être un bon candidat.
Quantica prit sa tête entre ses mains, outrée par tant d’inconscience.
— Ma que ! fit le grand frère Relativista. Poisson d’avril ! Relativise.
— Je vais te relativiser tu ne vas pas comprendre par où, répondit son interlocutrice à la limite de la crise de nerfs.
Classicum se leva de sa chaise et prit la parole.
— Mes amis, du calme, dit-il avec flegme et confiance. Faîtes mois confiance pour déterminer ce jour. Un raisonnement classique suffira.
— Non ! s’opposa vivement Quantica. On sait tous où ça nous mène tes raisonnements classiques : des théories imparfaites et des phénomènes impossibles à expliquer. Fais-toi à cela : ton temps est révolu.
— Je propose le 29 Février, dit Thermodynamica. En le supprimant trois années sur quatre, il est possible de retrouver l’équilibre de l’univers.
— Bah voyons, la railla Generalissimo. Déjà qu’il n’était pas très long, et tu veux encore le raccourcir ?
— Faîtes ce que vous voulez, dit Quantica qui avait jeté l’éponge et s’était mise en position latérale de sécurité sous la table. Finissons-en que je puisse rentrer chez moi.
Classicum en profita aussitôt pour récupérer les rênes de la séance.
— Fort bien, débuta-t-il. Le conseil …
Quantica se releva brutalement, ce qui le coupa dans sa lancée.
— Non, pas toi, dit-elle en secouant la tête. Autant finir cela moi-même.
Elle se mit à griffonner deux trois trucs sur une feuille devant-elle.
— Voilà ! dit-elle une fois qu’elle eut fini. Adjugé vendu ! J’ai tout noté. La séance est levée. Je transmets un mot au grand horloger pour qu’il trafique son mécanisme. À la prochaine.
Médusé, Classicum se leva d’un bond.
— Je n’avais jamais vu autant d’impolitesse ! s’indigna-t-il en faisant les gros yeux. Votre comportement n’est pas du tout convenable.
— Mais je m’en fiche ! explosa Quantica. Allez, ouste ! Tout le monde dehors. Circule-t-il n’y a rien à voir. La séance est levée. DU – BALAIS !
Alors, j'ai vaguement compris grâce à mes pauv' notions toutes pourrites de terminale S xD Mais quand le panini est arrivé sur la table, j'ai éclaté de rire ! Je vais montrer ça à mes potes en prepa scientifique, ça devrait bien les faire marrer :D
El
J'aime bien l'idée d'humaniser des lois de la physique. Ton texte m'en rappelle un autre, celui où les jours sont des collègues de travail...
Je te fais quelques feedbacks des fois que tu aies envie de retravailler ce texte.
Dans un texte comme celui-ci, je pense qu'il faut tout miser sur l'humour. Il n'y a pas de suspense, la chute importe peu, l'intérêt du texte réside dans les jeux de mots, la caractérisation des personnages, les références, et les interactions que tu mets en scène à partir de ça. (La chute peut-être une ultime blague.)
Il y a un moment donné où tu fais même jouer le narrateur avec son propre texte ("Enfin, en forme de cercle vendéen, c’est-à-dire un carré, en fait.") et je me dis que tu pourrais exploiter ce filon, utiliser ce ton plus souvent, dans une sorte de complicité avec le lecteur.
Même si ce n'est pas tout à fait la même chose, j'ai une pensée ici pour Raymond Queneau. Je te conseille la lecture des Fleurs Bleues. (et de toute son oeuvre en fait)
Les textes en italique au début et à la fin ne me semblent pas nécessaires, tu pourrais attaquer directement l'histoire des lois qui débattent.
Ces lois, parlons-en. Plusieurs personnes ont commenté timidement qu'elles avaient un peu de mal à suivre, et c'est vrai que ça peut être clarifié. Il faut être un peu scientifique pour pleinement suivre, ce qui en fait un texte moins facile d'accès. Mais en étant plus didactique et avec une meilleure explication des personnages, ça passera nettement mieux.
Tu dis toi-même dans un commentaire que "En vérité il y en a tellements ^^ je ne pouvais pas toutes les mettre." En vérité, je crois que tu en as déjà mis un peu trop :-) Du coup tu n'as pas le temps de bien les caractériser, de faire en sorte qu'on identifie bien chacun, qu'on se souvienne bien de chacun, qu'on suive bien qui parle à qui.
Disons que pour un texte de cette taille, 4 lois suffiraient largement. Après, toutes les autres lois (i.e. les personnages) pourraient venir dans une version plus longue de l'histoire.
Pour améliorer la reconnaissance des personnages, j'éviterais les accronymes. MQ pourrait s'appeler "Quantica", MC pourrait "Classine". Et les personnages pourraient avoir des attributs visuels que tu réutilises ensuite. "MQ avait un chapeau rose"... plus loin... "Dans un subit accès de colère, MQ ôta son chapeau et l'écrasa entre ses mains".
Enfin, je te propose de tester un truc : raconter toute cette histoire (ou en faire une variante, en intégrant ou pas certains retours) sans utiliser aucun dialogue. Tout au discours indirect. Juste pour voir ce que ça donne :-)
Bref (ahah...) (désolé, c'est pas bref du tout en fait...), au final je trouve que c'est une très bonne base à réutiliser pour faire de la vulgarisation scientifique ! Avec des épisodes où par exemple deux lois parleraient entre elles, et leur discussion dirait quelque chose de véritable sur les interactions entre ces lois. Tu pourrais écrire un livre cousin du Monde de Sophie, mais sur la physique au lieu de la philo :-)
Allez, je suis trop bavard, faut que j'aille me coucher...
A plus !
PS : chiche d'écrire une nouvelle captivante à l'issue de laquelle le lecteur sait tout du carré vendéen ;-)
Concernant les persos à retirer, je ne vois pas trop qui retirer. Ils ont tous un rôle à jouer en fait. Le tout est de savoir qui est moins important que l'autre. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je garderai :
Mécanique Quantique et Mécanique Classique. Thermodynamique. Relativité Restreinte (peut-être son frère) qu'en penses-tu ?
Blague à part, j'ai passé un super moment et je me suis bien amusée, merci pour cette nouvelle !
Pauvre 29, effectivement, c'est la victime collatérale d'une dispute de cours de récré XD
Bref, bravo pour ta fiction !
Et ce panini ! Toujours présent. Bravo ! Je vais finir par ne pas voter...
En voilà une idée originale en effet! Les lois qui se disputent, c'est bien amusant... quoique leur sale caractère fait un peu flipper, surtout pour les prochaines décisions. Pas sûre que j'aie tout compris même si tu arrives à bien vulgariser ces lois.
Bravo!
"Surtout, ils prenaient un malin plaisir à perturber les durées pour créer des situations cosasses." → cosasses ? :p
"jusqu’à la prochaine saute d’humeur d’un de nos lois." → une de nos lois ^^
Tu me réconcilierais presque avec la physique XD.
Franchement, je ne sais pas d'où t'es venu l'idée mais c'est excellent. Ton texte regorge de clin d’œil et de jeux de mots, et je suis sûre qu'en bonne littéraire, j'en ai loupé un paquet.
Bien joué !
L'idée m'est venue parce que je voulais faire cette nouvelle en y mettant un peu de moi, de ce que je suis et de ce que je fais.
Merci encore pour le comm :) hâte que tu me dises les clins d'oeil que tu as identifié :)
C'était vraiment cool comme nouvelle =D J'ai vraiment beaucoup aimé des lois qui se réunissent pour discuter et que le caractère se retrouvent dans le lois, c'était top ! En plus, j'ai vraiment aimé tous les jeux de mots, c'était vraiment une chouette nouvelle =D
C’est une bonne idée de personnaliser les lois ou les différentes disciplines de la physique, et c’est original, inattendu. La mise en scène est amusante et les dialogues sont percutants, mais je dois avouer que certaines choses ont dû m’échapper. (Je n’ai jamais été calée en physique.)
Coquilles et remarques :
— ça donne lieu à des situations caucasses [cocasses]
— celui semble se dérober à nous [celui-ci]
— Tout commença il y a plus de trois mille cinq cent ans [cinq cents]
— alors que notre terre était jeune / à la surface des terres émergées [pour éviter la répétition de « terre(s) », je propose « notre planète »]
— Bon, là faut arrêter les conneries ! déclara une voie saccadée. Cela ne peut plus durer ! [Ce n’est pas une déclaration ; je dirais plutôt « s’écria » ou « s’exclama ».]
— c’est-à-dire un carré en fait [virgule avant « en fait »]
— Cette réunion si, c’était MQ, donc mécanique quantique qui présidait le débat. [À cette réunion-ci]
— il se prennent tout dans la tronche [ils]
— De par sa nature quantifiée [Du fait de ; voir ici : http://www.academie-francaise.fr/de-par]
— ce que signifiait les variations continues [signifiaient]
— Pour elle, s’était soit l’un, soit l’autre [c’était]
— tu ne peu pas t’empêcher de faire la grosse tête et de craner [tu ne peux / crâner]
— Tu es un petit nouveau MQ, respecte les anciens. [Virgule avant « MQ ».]
— étaient capable de créer de véritables trous noirs [capables]
— ils prenaient un malin plaisir à perturber les durées pour créer des situations causasses [cocasses]
— RR, RG, vous-êtes où bandes de petits sacripants ! s’écria MQ [vous êtes / virgule après « où » / bande de]
— Quand même, un peu de retenu ! la réprimanda MC [de retenue]
— Tandis que MC affichait un air terriblement stoïque au pas permis [Je ne comprends pas l’expression « au pas permis ».]
— Thermodynamique ne lui rendait pas la tache facile [la tâche ; ne pas confondre « tache » et « tâche »]
— Félicitation MA, déclara MC sur un ton solennel [Félicitations / on ne déclare pas des félicitations]
— Ce n’est pas l’ordre du jour ! [à l’ordre du jour]
— De quoi s’agit-il ? demanda-t-il à l’assemblée ? [point après « assemblée »]
— pour brouiller les notions de temps et d’espaces [d’espace]
— Les deux frères manquèrent un éclat de rire [pourquoi « manquèrent » ? Ce serait plutôt « lâchèrent » ou « laissèrent échapper »]
— Alors définissons une bonne foi pour toute nos domaines [une bonne fois pour toutes]
— avant que nous ne vole en éclat [en éclats / avant que nous ne volions en éclats ? avant que tout ne vole en éclats ?]
— Les visages de RR et RG devinrent blême [blêmes]
— Même MC d’habitude si sûr de lui en frémissait [il faudrait mettre « d’habitude si sûr de lui » entre deux virgules]
— Les fauteurs de troubles baissèrent la tête [de trouble]
Comment ça irréversible ? se refrogna MQ [se renfrogna / mais ce verbe n’est pas adéquat pour une incise de dialogue ; ce n’est pas un verbe de parole et il n’évoque pas non plus la parole]
— Ce qu’il faut s’est remettre de l’ordre[virgule après « faut » / c’est]
— Un jour, toi, tu vas t’en prendre une tu ne vas rien comprendre [et tu ne vas rien comprendre]
— Mes amis, calmons-nous. Dit-il avec calme et confiance [calmons-nous, dit-il]
— Faîtes-moi confiance, un raisonnement classique suffira [Faites-moi ; il n’y a pas d’accent circonflexe]
— Bon bah va pour virer le dernier jour de février [Bon ben]
— là où tous les autres travaillerons comme des tarés [travailleront]
— Mais les gens vont s’en apercevoir, se rendit compte MA [« se rendit compte » n’est pas adéquat comme verbe d’incise ; je propose « constata »]
— En fait, au cours des mois qui ont suivi, les lois de l’univers se mirent d’accord [se sont mises d’accord]
Dans les dialogues, il faut mettre des tirets cadratins ou demi-cadratins. Il faut désactiver les tirets automatiques. Des puces rondes dans un dialogue, c’est une hérésie. :-)
Bon ok non... c'est une super bonne idée en vrai. Puis juste pour cette phrase :
"Enfin, en forme de cercle vendéen, c’est-à-dire un carré en fait."
J'adore... le côté illogique de la logique et jouer avec les règles de l'univers, c'est la vie, la vraie !
Franchement bravo et merci pour ce moment !
Je suis toujours admirative des dialogues quand ils sont bien écrit, et la c'est vraiment le cas !
Ah la la y'a du lourd pour ce concours !!