Peur et Pleurs

Je t’ai déjà dit des centaines de fois que je t’aimais,
Mais au fond de moi j’ai peur que ce ne soit pas assez.
Que malgré tous ces mots d’amour tu finisses lassé,
Et que nous finissions à tort séparés.

Je serre contre mon coeur un sweat sur lequel demeure encore ton parfum,
Assaillie par les souvenirs où nos corps ne faisaient qu’un.
Dans ma main, mon téléphone reste éteint,
Sur lequel j’espère y apercevoir ton nom sans fin.

Tu m’as dit un jour que tu m’aimais à un point que je ne pouvais imaginer,
Sur ces douces paroles je me suis laissée emporter,
Sans pouvoir te faire comprendre qu’en vérité,  je le pouvais.

Etre amoureuse de toi est une chose bien compliquée à expliquer,
Un mélange entre la passion la plus ardente et la plus calme des sérénités. C’est se lever tôt le matin pour admirer le soleil se lever,
Danser sous la pluie pour s’enlacer et s’embrasser.
Apprécier sous sa couette le tonnerre que l’on entend gronder,
Sentir sur son visage les doux embruns salés,
Et se balader en forêt où un ruisseau chanterait.
C’est toutes ces choses simples qui nous maintiennent accrochés,
Sur ce radeau qu’est la vie bien qu’il soit dépravé.
Car malgré toutes mes angoisses et mon anxiété,
Tu as décidé de rester à mes côtés.

Seule sous mes draps, un soupir s’échappe de mes lèvres.
Atteinte de la plus terrible des fièvres,
Je me languis quant à te reparler à nouveau,
A discuter de ses choses telles que « Le ciel était-il beau ? ».
Des larmes coules sur mes joues pour y tracer des sillons salés,
Tandis que mon coeur se serre à l’idée qu’un jour tu puisses m’oublier.
Car malgré toutes tes promesses, une part de moi refuse de croire
Qu’il est possible que tu m’aimes en miroir,
C’est à dire que tu m’aimes autant que je t’aime.

Etonnant comme le cerveau humain est fait,
Comme je refuse cette éventualité,
Que je trouve trop belle pour être vraie.
Je t’aime sans frontière et sans détour,
Prête à tout pour conserver notre amour.

Tu as prononcé un beau jour,
Le souhait de rester avec moi pour toujours.
Si seulement tu avais vu au fond de moi,
La petite fille qui pleurait de joie.

Quand nous nous retrouverons, je te prendrai dans mes bras,
Je te bercerai car il en est de ton droit,
De te sentir aimé et protégé.
Je veux te combler et te voir sourire à mes côtés.
Je saurai alors que nous aurons tout gagné.
N’oublie pas mes larmes de joie,
Qui coulent parfois,
A simplement apprécier ce temps avec toi.

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Phil Wayne
Posté le 07/09/2024
Salut salut,

Très beau texte avec une super sonorité !

Je me permets juste quelques petites suggestions de corrections :
- Je serre contre mon coeur un sweat sur lequel demeure encore ton parfum.
=> Je serre un sweat sur lequel demeure ton parfum. (je trouve le vers original très long par rapport au reste de la strophe, donc je te suggère ceci)
- Sur lequel j’espère y apercevoir ton nom sans fin
=> Sur l'écran, j'espère apercevoir ton nom, sans fin (ou "en vain" ?)
- Tu m’as dit un jour que tu m’aimais
à un point que je ne pouvais imaginer,
=> Ça me semble plus fluide de revenir à la ligne pour "à un point que..." et en plus tu gardes ta rime en -é donc ça ne pénalise pas ta strophe
- Même remarque, je ferais un retour à la ligne ici :
« Sans pouvoir te faire comprendre qu’en vérité,
je le pouvais. »
- Danser sous la pluie => pas besoin de majuscule à "Danser" car c'est le prolongement de la phrase précédente. Pareil pour "Je te bercerai" dans la dernière strophe, pas besoin du "J" majuscule. Attention il y a peut-être d'autres majuscules non nécessaires qui trainent ;)
- Dernière ligne : « [Appréciant] simplement ce temps avec toi ? » => le participe présent te permet de gagner en fluidité, gagner quelques syllabes.
- «
Car malgré toutes tes promesses, une part de moi refuse de croire
Qu’il est possible que tu m’aimes en miroir,
C’est à dire que tu m’aimes autant que je t’aime.
»
Je t'en propose une réécriture allégée à nouveau :
«
[M]algré toutes tes promesses, une part de moi refuse de croire
qu’il est possible que tu m’aimes en miroir,
que tu m’aimes autant que je t’aime.
»
=> Le "c'est à dire" n'est pas nécessaire, on le déduit facilement en tant que lecteur.
=> Car + Malgré = formulation lourde (deux connecteurs logiques à la suite. c'est mieux d'éviter, à part dans les dialogues à la rigueur où quand tu veux vraiment un style très oral)

Voilà voilà, pour aujourd'hui c'est à peu près tout. Je n'ai certainement pas tout vu mais il y a encore moyen de polir ton texte. Il est déjà très beau en l'état pour être honnête mais je le travaillerais encore pour le rendre encore plus beau.
Niveau signification, rien à dire, le message passe facilement et j'aime beaucoup.

Bonne continuation,
Phil.
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