Je l'ai apperçue cette âme perdue sans défense,
A l'orée de la forêt dans l'obscurité intense.
Cet homme que je viens d'élire ma proie de la soirée,
M'approchant furtivement je commence à l'étrangler,
A l'aide de mon ceinturon je le sens se debattre,
Ma tête sur son coeur je ne le sens plus battre,
L'extase monte en moi en totale errection,
Ce corps gisant au sol me prodigue une pulsion.
Je commence alors à mettre à nu cette victime,
Devenant ainsi mon support pour achever mon crime,
Le martelant delicatement de clous contre cette arbre,
Le crucifiant avec soin entamant ce rite macabre.
Les membres supérieurs dégorgent de sang,
Cette odeur ferreuse ce parfum d'encens
Je m'approche alors de tableau tout en dansant,
Le scrutant droit dans les yeux le carressant.
Cette nuit là je me suis voulu clément,
Il était si beau avec cet air tant innocent.