Première tentativeSur les rues s'éveille la pluie. Cent gouttes s'effondrent et s'épuisent, s'enlisent les pavés.Glissent les gens et coulent les heures, le temps passe et l'eau demeure.Du pavé au marais, le bitume sous la brume. Ma ville en mon coeur semble couler des heures sombres.Passe la brume et bulle la boue. Des traces infimes au poids immense, encore s'enlisent et s'étouffe la joie.
Seconde tentative
Sans doute cent fois s'est brisée la digue Et les eaux froides ont noyé les ruesSans doute sans fois ont ramé les hommes Et les barques roides ont glissé sur l'onde.
Coulent les larmes les hommes et les femmes Et ces eaux salées ne laissent partir les morts.
Coulent le temps et les heur(e)s sombresAprès le deuil vient la pénombre.