Parfois c’est notre vie qui nous jette par terre, qui nous bouscule pour que nous n’ayons plus rien d’autre que le vent, la forêt, la falaise à quoi s’accrocher. Parfois c’est presqu’en rampant, le corps en mille morceaux, que nous rejoignons la terre et les champs. Alors, le temps se suspend et le souffle de la nature se dépose sur notre cou, une haleine fraîche d’un million d’années. La nature, celle qui contient tout et rien à la fois. Nos soucis s’évaporent, nous devenons ruisseau, feuillage ou rocher, tout et rien à la fois.