Tu nous a bien prévenu
Tout en douceur
De ta souffrance
De ton malheur
De ton agonie
La chaleur augmente
Autant que la fonte des glaciers
Et toujours on t’ignore
Se pensant à l’abri
Toujours on t’ignore
Bientôt ce malheureux futur
Sera réalité
Sans notre action
Les prairies de feu qui se multiplient
Seront toujours, toujours plus grandes
Un jour, avec malheur
Toutes se recouvreront
Un jour, avec horreur
Nous le regretterons
Ton sol complètement asséché
Sera recouvert dans son entièreté
des ces prairies, tout feu, tout flammes