Le premier vrai Amour restera un encombre.
Impossible de l'oublier ni le remplacer.
Je me suis vite retrouvée dans la pénombre,
Ne pouvant plus m'empêcher de rêvasser.
J'ai toujours rêvé de la tenir dans mes bras.
Perfide je serai si la race royale le découvre.
Moi, Jules, Prince, futur Roi, aimer une jeune servante?
Notre fin sera sûrement bouleversante.
Je l'attends tous les jours, j'espère lui et sa vertu.
J'attends qu'il m'épousaille, mais qui suis-je pour attendre?
Je me suis perdue, je me suis fort égarée.
Ma chère, je me bats tous les jours contre les soldats ;
Pourtant, je suis incapable de me battre pour toi.
Oublie-moi, un homme mieux que moi te consolera.
Morale : l'Amour est comme un applaudissement : il faut nos deux mains pour applaudir, une main ne suffit pas. Peu importe la force et les circonstances de l'Amour, il faut un effort des deux côtés car lutter seul ne servira à rien.
Triste échange entre elle qui espère et lui qui a lâché l'affaire. Triste espoir que celui d'une servante qui veut se faire épouser d'un futur roi. Aucune chance. Joli poème, plein d'émotions :)
J'aime beaucoup l'alternance des strophes, une pour et une pour lui. Elles semblent se répondre, comme leurs sentiments. Et pourtant, ce sera insuffisant pour les réunir... La métaphore de l'applaudissement est un peu surprenante mais assez parlante au vu de ce que tu veux écrire...
"Ma chère, je me bats tous les jours contre les soldats ; Pourtant, je suis incapable de me battre pour toi." magnifique passage !
Un plaisir de découvrir ta plume,
A bientôt !!
Tes poèmes sont sympa, j'aime bien ta plume. Dans ce poème en particulier, j'aime beaucoup la dernière strophe, celle où le prince parle des soldats, je trouve qu'elle sonne juste.
Merci pour ce poème !