Première partie

Notes de l’auteur : Merci à vous de prendre le temps de me lire.
Toutes critiques constructives sont les bienvenues ;)

Au plaisir d'échanger avec vous !

Comment annoncer à la femme qui vous aime et qui vous a offert plus que vous n’espériez de l’existence, que tout bien considéré, vous préféreriez reprendre votre vie en main. Et que vous n’avez par conséquent plus besoin de tous les dons superbes dont elle vous a gratifié ?

Telle était l’interrogation — peu confortable — à laquelle était confrontée Marius, luthier de son état, ex-marin et avant tout mari de la flamboyante Sélena depuis maintenant la bagatelle d’un demi-siècle.

 

Sa douce sirène, comme il se plaisait à l'appeler — bien que ce nom ne soit pas le plus approprié à mon sens — était présentement occupée à sculpter de petites figurines d’argile tout en lui relatant les derniers potins de la ville.

Debout, devant la table en chêne brut qui les avait suivis dans leurs multiples déménagements, les mains de son épouse caressaient et rudoyaient tour à tour la glaise malléable. Observant plus attentivement l’ouvrage de sa compagne, Marius vit se dessiner la silhouette d’un vieillard : épaules voûtées, crâne dégarni et longue barbe. Cette dernière était une constante chez Sélena : elle ne pouvait s’empêcher d'en munir tous les individus masculins âgés qu’elle représentait.

L’ex-marin avait bien tenté de plaider la cause de ces pauvres sculptures : avoir de la barbe était certes un signe de sagesse dans certaines cultures, mais beaucoup d’hommes préféraient présenter un menton imberbe pour de simples raisons esthétiques.

Les créations de sa femme lui plaisaient, elle avait l’art d’insuffler des émotions à ses personnages, souvent négatives en vérité, mais qui touchaient profondément l’âme de son mari. En regardant naître cette énième statuette, Marius ne put s’empêcher de remarquer l’ironie de la situation. La requête qu’il avait à présenter à son épouse avait tout à voir avec cet individu à l’automne de sa vie.

 

Il profita d’un instant de calme pour changer de sujet.

— Ma chérie, il faut absolument que je te parle d’un point qui me tracasse depuis quelques semaines. Pour tout te dire, je n’en dors plus la nuit.

Sélena posa la figurine et tourna son visage en direction de son compagnon. La situation était pour le moins inhabituelle. En effet, au cours de leurs longues années de vie commune, le couple était tacitement parvenu à une répartition des tâches qui leur convenait à tous deux. Sélena était presque sûre que le rôle de renouveler leurs sujets de conversations ou de remplir l’air de paroles tout aussi futiles que réconfortantes lui était dévolu.

 

Marius se concentra, il devait choisir ses mots avec soin, ce qui n’était pas son fort. Il avait une fâcheuse tendance à se montrer maladroit. Il ne devinait que trop l’impact qu’allait avoir son annonce. Nul doute qu’elle serait mal accueillie. Sa femme risquait de le prendre personnellement. Car elle était susceptible. Très susceptible. En sa qualité de sorcière, elle pouvait avoir des réactions liées à ses émotions quelque peu destructrices pour le mobilier. Il ancra ses pieds dans le sol, se raidit, prêt à affronter les vents de fureur qui allaient s’abattre sur lui.

— Cela fait bien longtemps que nous sommes ensemble.Je crois pouvoir dire que tu me connais mieux que personne. Toutes ces folles aventures que nous avons vécues nous ont unies de manière plus efficace que les années qui s’écoulent… mais ces années sont pourtant bien passées… Et je ressens à présent une forte lassitude. Tout me semble dénué de sens. Grâce à toi, j’ai pu jouir d’une longévité exceptionnelle. Mais vivre indéfiniment ne m’intéresse plus. Je souhaiterais me sentir à ma place et retrouver, ou plutôt découvrir mon apparence d’homme plus âgé. Accueillir ce ce corps et le nouveau rythme de vie qu’il pourrait m’apporter. Comprends-moi, c’est la dernière part de mystère que recèle encore mon existence.

Un silence épais s’installa après cette annonce. Marius se félicita intérieurement, il trouvait qu’il s’était bien débrouillé. Cela faisait deux soirs qu’il répétait son petit discours, seul, devant le miroir de sa chambre. Mais le plus périlleux restait à venir ! Sa femme avait déjà retrouvé ses esprits.

— Tu parles des aventures que nous avons vécues comme du sel de ta vie. Je ne comprends pas pourquoi tu souhaites tout arrêter et surtout pourquoi maintenant ? Tu as bien pris de mon fortifiant comme je te l’avais recommandé ? Il t’a toujours réussi jusqu’à présent. Tu m’as tout l’air de faire une petite déprime.

Son mari avait effectivement bu la décoction à plusieurs reprises ces dernières années, et cela malgré son apparence et son goût dissuasif. Ce que Sélena appelait fortifiant était une potion dont les seuls ingrédients qu’il reconnaissait étaient du gingembre et de l’oignon. L’administration répétée au cours des mois précédents n’avait eu aucun effet. En fait d’amélioration, il avait cru faire un ulcère tant le mélange s’avérait corrosif.

— Oui, j’en ai déjà pris trois fois pour tout t'avouer, mais je ne perçois pas de progrès dans mon humeur. Je ressens qu’il est venu le temps pour moi de retrouver l’âge qui est le mien, de rejoindre ma famille pour finir paisiblement cette vie que j’ai tant aimée.

C’était dit. Marius espérait ne pas avoir été trop abrupt. Il se prépara intérieurement à une avalanche de questions, de reproches voire même une scène. La réaction de Sélena ne se fit pas attendre. L’air autour d’eux crépita dangereusement tandis qu’elle mettait de la distance entre eux.

 

La sorcière se sentait complètement flouée. Elle avait tant investi dans leur relation. Après plus d’un siècle de solitude où elle avait enchainé les déceptions sentimentales, rencontrer ce marin à la fois doux et sûr de lui, un peu étourdi aussi, l’avait ravie. Elle s’était assurée qu’il puisse rester pour toujours ou presque à ses côtés. Elle avait régénéré encore et encore leurs corps afin qu’ils puissent profiter pleinement de leur existence… Tout ça pour qu’il lui annonce aujourd’hui qu’il en avait assez. La peur et la colère s’emparèrent de la jeune femme. Ramenant une mèche de cheveux blonds égarée derrière son oreille, elle lui demanda sèchement :

— Tu veux me quitter ?

Et voilà, elle le prenait de façon personnelle, c’était bien là le pire scénario qu’il avait imaginé. La bataille s’annonçait ardue.

— Bien sûr que non, tu es libre de te joindre à moi dans cette nouvelle expérience, d’autant plus que j’ai l’intention de retrouver mon frère et mes neveux en Bretagne. Ce sera l’occasion pour toi de les rencontrer. J’aimerais leur consacrer cette dernière tranche de vie qu’il me reste. Cela me ferait très plaisir que tu m’accompagnes. Sous l’apparence qu’il te plaira.

Sa femme respira lentement. Elle venait tout juste de changer les fenêtres de son atelier et elle avait prévu de les conserver encore quelque temps. Or, lors de ses mouvements d’humeurs, elle avait une regrettable tendance à faire monter la pression dans la pièce — littéralement — et les objets fragiles y survivaient rarement. Le crépitement timide qui se manifestait depuis le début de la conversation s’intensifia. Marius se félicita de posséder un tel baromètre du degré de colère de son épouse. Mieux valait rester prudent. Rien ne servait de passer en force avec elle.

— Dois-je comprendre que tu souhaites que je donne l’apparence d’un vieillard pour que tu puisses plier bagage et finir ta vie auprès de parents que tu n’as pas vus depuis plus de cinquante ans ?

— Tu es injuste. Si je n’ai jamais rencontré mes neveux, c’est bien parce que j’ai cette allure de trentenaire. Comment leur aurais-je expliqué que je te devais ma jeunesse ? Tu m’as fait promettre de garder ce secret pour toi et j’ai été fidèle à ma parole.

— Tu voudrais donc que je nous redonne une apparence de vieux fossiles, de quoi, quatre-vingt, quatre-vingt-dix ans ?

— Soixante-dix ferait plutôt mon affaire, tenta de plaisanter l’ex-marin, qui vivait  décidément dangereusement.

— Tu es complètement fou ! Tu désirerais que moi, je te vieillisse et que je te laisse partir ! Car ne compte pas sur moi pour aller m’enterrer. Je vais faire selon mes plans et rester ici même cinq années de plus. Réfléchis et tu verras qu’il est dans ton intérêt d’en faire de même.

Une puissante vibration s’installa autour d’eux, comme si une ruche avait brusquement décidé d’élire domicile dans l’atelier.

Sélena, qui faisait jusqu’à présent preuve d’une maitrise d’elle-même tout à fait remarquable, sentit ses nerfs lâcher. La colère qui n’avait cessé de monter en elle tout au long de la conversation déferla sous la forme d’une gigantesque vague d’énergie. Marius eut tout juste le temps de battre en retraite. Toutes les poteries explosèrent ainsi que les vitres.

 

Si Marius choisit exactement le meilleur moment pour s’éclipser, ce fut bien parce que cela faisait maintenant de nombreuses décennies qu’il pratiquait les humeurs volcaniques de la sorcière… Il descendit rapidement les quelques marches qui le séparaient du trottoir. Levant le visage vers le ciel, il vit des nuages noirs s’amonceler au-dessus de leur maison. Visiblement, Sélena n’arrivait pas à se calmer… Il s’éloigna, à la fois triste et amusé… La puissance des pouvoirs de sa compagne l’emplissait toujours d’admiration, même après toutes ces années.

            La réaction de sa sirène ne l’avait pas étonné, mais il se sentait tout de même profondément malheureux ; était-ce ainsi qu’était censée s’éteindre leur relation ? Une petite part de lui avait secrètement espéré qu’elle adhère à son projet, que ce soit elle qui le suive pour une fois… La situation l’attristait, voir sa compagne se mettre dans cet état était un chagrin immense. Mais il savait devoir en passer par là. Il relut rapidement un mail de son frère reçu cinq jours auparavant. Il était le seul à être dans la confidence des capacités exceptionnelles de sa femme durant toutes ces années. Sélena ne connaissait rien de cette correspondance avec un des membres de sa famille et l’aurait désapprouvée… L’arrivée de cette lettre l’avait poussé à hâter son projet de les rejoindre : son frère lui annonçait l’état de santé préoccupant d’Édouard, son fils. Cela faisait maintenant des décennies qu’il ne les avait revus, il s’était caché derrière l’excuse de son apparence juvénile, reléguant au plus profond de lui-même la petite voix qui l’incitait à leur rendre visite.

 

L’orage gronda, Sélena inspira espérant se débarrasser du sentiment d’oppression qui l’habitait. Elle dirigea son attention sur le travail abattu les jours précédents réduit à néant. Seule la sculpture du jour avait été épargnée. Contrairement à son mari, vieillir lui faisait peur. Elle se plaisait à penser qu’en modelant des figurines de personnes âgées, elle tenait à distance le fil du temps qui continuait encore et toujours de se dévider… Sélena ne connaissait que trop bien les outrages que celui-ci faisait subir à leur enveloppe charnelle. La peau perdait peu à peu en fermeté pour finir par pendre avec mollesse. Les muscles s’affaiblissaient et oubliaient leur puissance d’antan. La douleur lancinante dans les articulations… La mémoire qui vous faisait soudainement défaut. Ses clients lui rappelaient tous les jours la chance qu’elle avait de pouvoir tenir à distance ce qu’elle considérait comme la déchéance ultime. Sa vie telle qu’elle était lui plaisait. Un coup de tonnerre retentit de nouveau près de chez elle. Flûte, elle n’arrivait pas à se calmer toute seule, ses émotions continuaient de transpirer vers l’extérieur. Son portable vibra. Un message de Talia, une de ses anciennes apprenties. Celle-ci apercevait l’orage depuis chez elle et lui demandait si tout allait bien.

Sélena eut un rire nerveux, bien sûr que sa jeune élève se doutait de quelque chose, elle avait souvent elle-même fait les frais de ses humeurs. Elle répondit donc rapidement :

 - « Dispute avec Marius. J’essaie de me calmer ».

 -  « Thé ? »

- « Chez moi, quand tu veux. Ramène des bougies de Babylone, s’il te plait »

- « J’arrive ».

 

En attendant son ancienne apprentie, Sélena tenta d’apaiser l’onde de colère qui montait en elle.

Cela faisait plus de cinq cents ans qu’elle arpentait cette terre. Née en France, elle avait pourtant grandi en Espagne dont elle avait sillonné les routes avec sa famille. Elle s’était ensuite établie dans le Pays basque. L’atmosphère qui y régnait lui avait plu : terre de tradition et de femmes, les hommes y étaient peu présents, car souvent partis à la chasse à la baleine. Les talents de Sélena qui se faisait alors appeler Estebania avaient été reconnus à leur juste valeur. Peu de maladies résistaient à ses potions ou ses enchantements. Mais au début du XVIIe siècle, la mise au bûcher d’une partie de la population ayant été accusée de sorcellerie l’avait terrorisée. Estebania avait fui, car bien que grande guérisseuse. Dès lors, elle avait parcouru l’Europe, se formant avec les sorciers les plus puissants — Je tairais ici les noms de ces illustres personnages pour leur permettre de conserver un relatif anonymat — . Toujours était-il qu’aujourd’hui, grâce à son expérience, Sélena réalisait les enchantements les plus difficiles sans même sourciller. Telle une Viviane des temps modernes, la magie s’était fondue en elle, s’insinuant en chaque partie de son être, de son cœur à la plus infime de ses cellules. Une seconde respiration, devenue aussi naturelle que la première bien qu’elle se manifestât parfois de manière bruyante. Sélena était maintenant installée dans une petite bourgade du sud de la France, elle y bénéficiait d’une aura de mystère et nombreux étaient ceux qui venaient lui demander des services. Toutefois, son plus grand succès demeurait sa potion de jeunesse éternelle.

Prudente, elle se limitait dans ses philtres. La crainte que lui avait inspirée l’inquisition était toujours bien présente dans sa chair et elle se contentait de rajeunir de cinq à dix ans ses clientes afin que les changements restent mineurs. Rien à voir avec le sortilège qu’elle s’était appliqué à elle-même ainsi qu’à son cher et tendre. 

 

La sonnette retentit à point nommé, alors que son sang menaçait de bouillir de nouveau. Quand Sélena ouvrit la porte, elle constata que Talia avait pris la précaution de se munir de son parapluie le plus solide ainsi que de sa cape. La voir lui permit de relâcher un peu la pression. En plus d’avoir été une apprentie exceptionnelle, elle était devenue une amie chère à son cœur. Contrairement à Sélena, Talia n’avait pas choisi de se spécialiser dans les potions rajeunissantes, ni même dans les remèdes ancestraux tombés en désuétude avec la découverte de la pénicilline en 1928… non, Talia était douée d’un don bien plus particulier et imprévisible.

La sorcière salua son aînée avec douceur. Sa voix évoquait à Sélena les fines pluies d’automne qui étanchaient la soif de la terre. Comme toujours, la mélancolie habitait le visage de son ancienne protégée, conséquence de sa présence dans plusieurs mondes à la fois. Le pouvoir de la jeune femme rendait difficile toute tâche nécessitant d’être concentrée.

Elle se débarrassa de sa cape dévoilant un corps fluet ; petite, elle dégageait pourtant un charisme indéfinissable que Sélena lui avait toujours envié. Malgré les années qui se succédaient, sa silhouette restait enfantine.

—  Alors, tu te fais mener en bateau ?

— Merci pour le jeu de mots, soupira Sélena.

Bien que dotée de divers talents, la sorcière ne brillait pas par son humour, et ses tentatives tombaient souvent à plat.

— Non, mais vraiment, qu’est ce qu’il se passe ? Je n’avais pas vu autant de nuages noirs et menaçants au-dessus de cette maison depuis que j’avais cassé ton amulette préférée.

            — Ah oui, mon amulette…

 Sélena se perdit dans ses pensées, se remémorant sa jeune apprentie qui lui avait emprunté ce talisman sans permission. Faute de pouvoir suffisant de sa part celui-ci s’était brisée. Cette amulette avait été un cadeau d’une de ses amies rencontrées au Pays basque, trois siècles plus tôt… Des ombres passèrent sur le visage de Sélena et Talia sentit que mieux valait changer de sujet… 

— Raconte-moi ce qui te tracasse. 

Elles s’installèrent toutes deux à la table où Sélena avait préparé deux tasses de thé. Elle l’aimait plutôt épicé tandis que Talia appréciait la douceur du jasmin allié à la vitalité du thé vert.

— Marius s’est mis en tête de me quitter, annonça-t-elle de but en blanc.

— Te quitter, Marius ? Tu as dû mal comprendre.

— Je t’assure que non, il en a soi-disant assez de la vie que nous menons. Il voudrait devenir le vieillard qu’il devrait être. Il a parlé de retrouver de la famille. Mais c’est moi sa famille.

— Mais pourquoi souhaiter devenir un vieil homme, l’interrogea Talia, il n’a pas besoin de vieillir pour aller à la rencontre des siens. 

Sélena garda le silence un instant.

— Il ne leur a jamais dit qu’il était avec une sorcière, qu’il avait pu rester un homme dans la fleur de l’âge. À sa décharge, c’est moi qui lui avais demandé d'être discret. Nul ne sait si un jour les gens ne se remettront pas à nous chasser.

— Les mentalités ont évolué et la science a fait des progrès…

— Mais les autorités pourraient avoir besoin d’un nouveau bouc émissaire.

— Peut-être éluda Talia.

Buvant par petites gorgées son thé, Sélena réfléchissait. Elle se sentait déjà plus calme.

— Il m’a dit qu’il en avait assez de vivre cette vie. je crois qu’il aspire à plus de sérénité.

— Cela fait près de cinquante ans que vous menez cette existence après tout, changeant de lieu d’habitation tous les dix ans pour que les gens ne s’aperçoivent pas de votre jeunesse permanente… Je peux comprendre l’envie de tranquillité de ton compagnon. 

— Tu as à peine trente ans Talia, bien sûr que tu peux te permettre de ne pas tricher sur ton âge pour l’instant, mais crois-moi, viendra le moment où tu voudras récupérer ce que le temps t’a enlevé…

— Nous verrons, répondit doucement Talia, ses yeux s’étaient à nouveau perdus dans d’autres mondes. Elle fit un effort pour revenir au moment présent.

— Que comptes-tu faire ? La vraie question est là… Accéderas-tu à son désir ? Le laisseras-tu s’éloigner ? Le suivras-tu sur ce dernier chemin de vie ? Où le garderas-tu prêt de toi par la force... Car tu en as le pouvoir…

— Cette idée m’a traversé l’esprit. Mais je ne suis pas sûre de le vouloir. C’est pourquoi je t’ai demandé les bougies de Babylone. 

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Pétrichor
Posté le 01/02/2021
Tout d'abord, bravo.

Très beau début, qui donne très envie de voir la suite !
L'histoire est bien campée dès le début, on comprend tout de suite l'intrigue. Les personnages sont super, on a vraiment envie d'en connaître davantage sur eux et leur histoire.

Les descriptions vont à l'essentiel, précises, et dans l'ensemble appuient bien les dialogues qui sont bien écrit !

Bref, que du positif, tu as un style très agréable à lire, on sent que tu t'es relu et rerelu pour avoir une cohérence dans ton récit.

Donc hâte de lire la suite !
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