Première partie - Prologue
Venise - 1406
C'était une nuit de juillet particulièrement étouffante. Glissant par endroits sur les pavés dissociés et la boue brûlante qui suintait, les deux hommes se pressaient parmi les habitations endormies. La chaleur pernicieuse noyait leurs perceptions dans une brume inextricable et enveloppait solidement leur esprit.
Il n'y avait personne dehors à cette heure-ci, pas même l'habituelle patrouille des soldats. La plupart n'était pas encore revenue de Padoue, où un concurrent et ennemi de Venise venait de tomber. Bien que vulnérable en l'absence de la plupart de ses troupes, Ronan songeait que la République semblait plus confiante et déterminée que jamais. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir intimidé malgré l'aspect désert et silencieux de la ville.
Il accéléra le pas et devança l'autre homme, dont le visage était résolument dissimulé par l'ombre d'un grand capuchon. Sa tunique lui tombait jusqu'aux chevilles, laissant voir ses pieds chaussés de lourdes bottes lacées. Aux bras, les manches de l'habit avaient été comme arrachées de sorte à dégager le poignet. La peau blême des avant-bras luisait dans la pénombre, striée d'une multitude d'entailles, de vieilles traces de morsures, de griffures aux couleurs pénétrantes. Bien qu'habitué à une telle vision, Ronan préféra garder les yeux fixés vers l'avant, réduisant la présence déjà fantomatique de son compagnon à une simple respiration. Profonde et régulière.
— Halte ! Qui va là ? retentit soudain une voix graveleuse.
Ils s'arrêtèrent. L'espace d'un ridicule instant, Ronan avait imaginé ne trouver personne.
— C'est Ronan, répondit-il alors avec un léger accent.
Il brandit la perche qu'il avait tenue serrée contre son corps, et qui leur avait fait franchir la douane sans problème. Il était facile de contourner la douane de Venise en canot. Il l'était simplement beaucoup moins, pour ceux qui s'y essayaient, de défier les carreaux d'arbalète tirés par les veilleurs depuis l'île.
La tenture que soutenait la perche, brodée d'une couleuvre azur sur fond argenté, se déploya sous les yeux invisibles de celui qui les avait sommés. À la vue du blason, on se déplaça bientôt sans broncher. Ronan entendit quelques cliquetis d'armure et des grognements, puis le silence. Il sut alors que la voie était libre. La mer devant lui était calme et de petites bouffées d'odeur piquante en émanaient par intermittences. Il ré-enroula la tenture autour de son bâton puis dérapa sur quelques filets d'algues visqueuses en voulant se diriger vers la barque.
— Ladro, appela-t-il lorsqu'il fut approximativement installé.
L'homme encapuchonné s'engagea souplement à sa suite. Sur son passage, les silhouettes de gardes que l'on distinguait à peine sur le voile de nuages et d'étoiles leur tournèrent le dos, une manière de signifier qu'ils ne voulaient rien savoir. Et pourtant, songea Ronan, ils savaient tous, sans l'ombre d'un doute. Sans mot dire, Ladro attrapa les rames.
Aucun ne parla durant la traversée. Ladro était vigoureux malgré son apparence d'infirme squelettique ; ils avançaient à bon rythme en direction d'une petite île, ou plutôt un ensemble d'infimes terres regroupées autour d'une principale au large de Venise. Le tout était baigné d'une lueur verdâtre de mauvais augure. Les vagues et leur légère écume elles-mêmes en étaient contaminées ; l'étrange éclat finit par se faufiler jusqu'à eux lorsque la barque heurta la rive.
Ils n'eurent pas mis pied à terre que l'atmosphère brûlante les saisit à la gorge. Une ombre se précipitait déjà vers eux dans le halo. C'était un grand homme, à peine incommodé pour sa part, emmitouflé de bleu sombre et arborant une canne à pommeau d'argent. Il les avait visiblement attendus. Son physique atypique était la première chose qu'ils discernaient avec netteté : corps filiforme, visage oblong. Il portait un chapeau légèrement incliné, piqué d'une longue plume, et un pourpoint noir sous sa veste bleue.
— Attache la barque, Ladro, ordonna Ronan lorsqu'ils eurent rejoint la terre ferme.
— Messieurs, salua le grand homme d'un ton poli mais empressé. Bienvenue à Murano. Je suis Galladun.
Il s'écarta légèrement pour leur permettre de reprendre leur équilibre. Puis il demanda, d'une voix sèche :
— Avez-vous vu le doge ?
Ronan secoua la tête. Le doge de Venise était occupé ailleurs et n'avait pu les recevoir en personne. L'affaire de Padoue avait malencontreusement fait tomber les masques de plusieurs nobles vénitiens, noyés dans la corruption, et dont la trahison se résumait à un véritable coup de tonnerre aux yeux de la République. À ces explications le dénommé Galladun hocha la tête : il était au courant de l'histoire.
Ladro, qui n'avait pas encore ouvert la bouche, se figea. Il semblait fixer un point juste au-dessus de l'épaule de Galladun.
— Il y a quelqu'un, grogna-t-il d'une voix rauque qui semblait directement émaner du capuchon.
— Ah, s'exclama le dénommé Galladun. C'est mon fils.
Il pivota à demi et tendit une main gantée vers le voile de l'obscurité. Un enfant s'avança alors à pas traînants, ses yeux curieux et inquisiteurs levés vers les nouveaux arrivants. Le gosse ne devait pas avoir plus de huit ans. Ses joues pâles étaient striées de traînées blanchâtres, certainement des larmes qui avaient séché sur la peau. Il poussa un gémissement, sans se départir de son expression effrontée.
— Vito, s'exclama son père en lui assénant une claque sur le haut du crâne. Veuillez l'excuser, messieurs. La situation dégénère et nous attendions votre venue avec la plus grande impatience.
Sur ce il hocha la tête et, d'un accord tacite, tous se mirent en route. Ils s'engagèrent dans une ruelle étroite et très haute. Les chaînes que Ladro tenait enroulées autour de son poignet cliquetaient dans le silence. Ajouté à l'éclat vert-grisâtre, le roulis de rouille et de métal semblait repousser la venelle à l'extrême limite entre réalité et imaginaire. Ronan se disait qu'il évoluait en plein cauchemar. Ce n'était pourtant pas de l'horreur que cet endroit lui inspirait ; ce qu'il ressentait s'apparentait plus à une vague angoisse, un malaise difficilement identifiable. Le sanglot du gamin lui restait en tête. Il avait sans doute passé la journée, la semaine à se lamenter de la sorte.
L'origine de la lumière fantomatique ne mit pas longtemps à se dévoiler : des lanternes d'un verre irrégulier et très nettement coloré, d'un vert brouillé et sale, étaient suspendues à certains porches.
Une poignée de gardes en armure cabossée avait rejoint leur rang sur un geste de Galladun.
— Alors comment procédons-nous ? voulut savoir Ronan en se tournant vers lui.
Il lui répondit d'un léger signe de tête et d'un sourire, avant de lancer :
— Nous vous laissons le monopole du choix. Vous devez savoir mieux que quiconque quel type de marchandise il vous faut exactement. Une fois jeté votre dévolu, nous sommes là pour vous aider s'il y a un quelconque problème... d'ordre matériel.
Ladro eut un grognement satisfait. Puis, sans crier gare, son cou invisible se tendit sur la droite.
— Là, murmura-t-il.
Aussitôt quelques gardes se rapprochèrent de lui pour lui prêter main forte, sans pouvoir cacher une certaine répugnance. Elle se voyait dans leurs gestes, dans les éclairs que lançaient leurs yeux pris dans le rectangle étriqué des casques.
Galladun et le gamin restèrent à l'écart. Ladro s'enfonça sans la moindre hésitation sous un minuscule pont en bois entre deux habitations, dans les rejets pourris de la lagune. Des cris surpris retentirent, puis deux gardes s'engouffrèrent à sa suite. L'endroit était « habité ». Ladro ne prit pas la peine de repousser son capuchon. Il avait l’œil pour repérer la proie idéale, fût-elle au cœur de l'obscurité.
Il en trouva deux. Aux appels insistants des gardes, Galladun lâcha l'épaule de son fils et descendit précautionneusement à son tour, s'engouffrant dans l'obscurité fétide. Il jeta un regard désintéressé aux visages crasseux et apeurés levés vers lui, puis dénoua le lacet d'une bourse en cuir. Il en sortit deux pièces. Un ducat par unité, c'était le tarif bien désavantageux que l'on avait fixé.
La transaction finie, les chaînes furent passées aux poignets et aux chevilles des enfants. Puis le cortège se mit en route, suivi de près par Galladun qui veillait au bon déroulement des opérations. Le cliquetis des chaînes se mêlait de pleurs sous le ciel coloré de vert.
On plonge directement dans l'ambiance avec ce prologue. C'est sombre, avec des manigances, des manœuvres politiques. Je trouve tout ça super intéressant !
Le dernier paragraphe est particulièrement glaçant. De la traite d'enfants, voilà qui annonce des thèmes sombres mais passionnants.
J'aime bien le choix du nom des personnages, ils se fondent bien dans le décor. Les descriptions permettent de s'immerger dans Venise sans problème, l'intérêt d'écrire dans cette ville c'est qu'on a aucun mal à s'imaginer les décors^^
Petite remarque :
"La plupart n'était pas encore revenue de Padoue," -> revenus ?
Un plaisir,
A bientôt !
Et la présence de ce gosse au milieu, qui a pleuré mais semble quand même assez à l'aise dans ce groupe de malfaiteurs (malfaiteurs qui semblent eux-même appartenir à la haute société, puisqu'ils parlent de rendre visite au doge comme si c'était une chose naturelle...)...Tout ça donne un sentiment étrange, de complots, d'un société malsaine et biaisée. Bref, j'en redemande ! ^^
Ah cet enfant est ... plus solide qu'il n'y paraît. Et pas n'importe-qui, en plus de ça :p quant aux malfaiteurs, sans être forcément issus de la haute société ils rencontrent assez régulièrement le doge, pour quelques petites raisons.
Merci beaucoup Keina! J'epsère que la suite te plaira (ouihein ... ce serait bien qu'elle fasse pas tout partir en cacahuète xD )
Bah, je suis contente de revenir à cette histoire et sa nouvelle mouture. Je dois dire que là, tu poses le contexte et les lieux en bien plus clair que ce que j'avais gardé dans mon souvenir. L'ambiance vénitienne est inquiétante et putride, les personnages patibulaires à souhait. Enlèvement d'enfant, voilà qui pose des bases bien stressantes.
Ton style s'est amélioré, éclairci, mais tu peux encore utiliser tes adjectifs décalés dans tes descriptions, ça convient tout à fait à l'ambiance de l'histoire. Quelque chose de doucereux, glauque et inquiétant, c'est tout à fait ce qu'il faut.
je vais à la suite de suite...
La clarté, c'est ZE maître mot, l'idéal (ce n'est pas une blague, non xD), au moins pour ce qui est du décor et de ce qui ne met pas l'intrigue en péril. Si ça marche, pour le moment du moins, ouf. Et oh, lala, contente que le style soit un peu plus "confortable" aussi :')
Il donne un avant-goût de ton écriture et je suis très agréablement surprise par la qualité de ton style et la richesse de ton vocabulaire ! Tu parviens vraiment à travailler tes atmosphères : celle-ci est particulièrement mystérieuse et inquiétante.
Je n'ai pratiquement pas relevé de fautes ni de maladresses :
"Seulement il l'était beaucoup moins, pour ceux qui s'y essayaient, de défier les carreaux d'arbalète tirés par le veilleurs depuis l'île." --> veilleur<br /><br />"Ils avançaient à bon rythme en direction d'une petite île, ou davantage un ensemble de petites terres regroupées autour d'une principale au large de Venise," --> ici, j'aurais mis plutôt
Toujours au sujet de la forme, l'italique ne me gêne pas sur un paragraphe ou deux, mais je le lis très mal à l'écran sur plusieurs pages. Je suppose que tu ne l'as appliqué qu'au prologue, mais je te le signale à titre indicatif : ce serait franchement dommage que tu perdes un lectorat potentiel à cause d'une simple histoire de mise en forme. Tu as vraiment une belle écriture !
Concernant l'histoire, maintenant, il est trop tôt pour dire ce que je pense de l'intrigue principale et de ses ressorts, mais ce prologue plante bien le décor : tu nous as vraiment restitué l'ambiance du vieux Venise (on sent qu'il y a quand même un travail de documentation derrière) et on pressent qu'il s'y trame des choses pas jolies jolie. Tu as bien ménagé le suspense : intriguée par toutes ces précautions, toutes ces dissimulations, j'ai irrésistiblement suivi tes personnages et je ne m'attendais pas à ce final ! Bête comme je suis, je me demandais s'il n'y avait pas un trafic de verrerie XD Hum, bref,pour ce que j'en ai compris, on dirait qu'il y a des vols organisés d'enfants, avec la complicité de hauts dignitaires. On parle clairement de marchandise, pour moi c'est de l'esclavagisme et le surnom de cet étrange homme encapuchonné prend tout son sens à la fin.
Bref, ton prologue joue parfaitement son rôle : il a posé les fondations du décor et il pique la curiosité. On a envie de savoir quel sera le lien entre ces pauvres enfants "volés" et l'intrigue principale.
Oh, juste une question ! Comment se prononce les noms de tes personnages Ronan et Galladun ? Comme on est à Venise, j'avais un doute... Note que tu as dit que Ronan avait un léger accent : est-il étranger ? (Oui, je pose souvent des questions sur des petits détails, mais j'aime bien les petits détails *o*)
Je viendrai prochainement lire ton chapire 1, Jamreo !
Ah et merci d'avoir relevé les erreurs et maladresses. plutôt, oui, ça fait moins lourdingue. Et le veilleur est en fait au pluriel ^^
Oh je suis désolée pour l'italique. On m'a déjà fait la remarque en plus. J'en ai abusé seulement pour le prologue, mais yeah finalement c'était une mauvaise idée (un peu étrange d'ailleurs aussi xD) : il a viré une bonne fois pour toutes.
Je suis contente si tu as trouvé que l'ambiance était bonne et correspondait à l'époque, parce que de ce côté là ce n'est pas du gâteau xD . En dehors des événements majeurs ça marche un peu "au pif" je l'avoue, vu qu'effectivement c'est la croix et la bannière pour glaner de minuscules infos autres que guerrières ou ce genre de choses. Alors si ça fonctionne quand même tant mieux ^__^
Haha, un trafic de verreries aurait été plus qu'hautement probable à Murano. Mais pour transporter les marchandises sans les abîmer, bonjour. Et surtout sans se faire remarquer. Eh non, ces méchants-là ont des idées bien plus tordues et cruelles. Un vol organisé d'enfants, dans lequel trempent plusieurs têtes d'affiches, c'est ça. C'est directement lié à l'intrigue principale mais ça n'apparaît que tardivement, j'en ai bien peur. C'est souvent mentionné mais le but de tout ça reste dans l'ombre une bonne partie de l'histoire (résultat j'ai toujours une peur bleue de tomber dans l'incompréhensible, bwah.) … ^^' <br /> Pour les noms, Galladun se prononce galladoune. Ronan est français et son nom se dit comme il s'écrit :)<br /> Merci de ton passage, a lot :)
<br />
Un style d'écriture que je trouve très bon, fluide, facile à lire.
Contente de voir que tu apprécies ce prologue! J'espère qu'il en sera de même avec la suite et que le mystère ne sera pas trop envahissant :)
Je dois avouer que j'apprécie énormément le sujet, qui me paraît fascinant, et la force de l'ambiance que tu mets, cette chappe pesante, étouffante, que l'on ressent à travers tes descriptions très vivantes, qui font appel à tous nos sens. (Les lanternes vertes...)
C'est à la fois inquiétant et mystérieux : Ronan ne semble pas particulièrement enthousiasmé par sa mission, mais avec la présence inquiétant et impitoyable de ce "ladro" avec lui... On se demande à quoi vont servir ces enfants...
Je trouve que ça fonctionne très bien comme prologue : une scène dramatique, mystérieuse, dont on aura l'explication sans doute plus tard...
Tu as une écriture riche, audacieuse, évocatrice. Certaines phrases sont parfois maladroites ou un peu lourdes, mais très peu en fait.
Sinon, je trouve le caractère en italique ne s'impose pas vraiment, cela rend la lecture moins confortable. Mais c'est juste un avis ! :)
Pour les tournures lourdes ou maladroites, je suis repassée derrière ce que je t'avais envoyé, j'ai essayé d'alléger (parce que oui c'était lourd, et pas qu'un peu xD ) mais il doit rester quelques balbutiements par-ci par-là ^^'
Je suis contente que l'atmosphère t'ait plu! Ca et les descriptions (avec moi c'est un peu "encore et encore et toujours des descriptions par milliers et centaines de milliers ..." ) sont deux points qui ont beaucoup d'importance pour moi quand j'écris. Alors si ça se sent à la lecture c'est vraiment bien :)
Hm, non Ronan n'a pas l'air fou de joie en effet. Et pour cause! Mystère et boule de gomme pour le moment. Huhu ...
Merci pour ce commentaire encourageant :)
J'ai quelques minutes devant moi (ce qui est rare en ce moment !)
Une petite coquille est restée accrochée à ton texte : que cet endroit lui isnpirait ;
Sinon cette phrase : "Ils luttaient contre la chaleur pernicieuse qui enveloppait leur esprit d'un châle moite et noyait leurs perceptions dans une brume épaisse, inextricable." est très belle, mais selon moi presque trop riche et "freine" un peu la lecture. Je me serait arrêtée à "moite".
Voilà donc pour les petites remarques sur la forme.
Pour le reste je trouve ce prologue bien posé, l'ambiance est mystérieuse et inquiétante et la fin si intriguante que tu as bien réussi ton coup. Ton écriture est précise, fluide, musicale, et détaillée. J'imagine sans aucune difficulté ce que tu décris, cette atmosphère un peu glauque et ces personnages si particuliers.
Si je comprend bien, ils sont venus se fournir en enfants ??? Sordide !! Mais TRES interessant ! Marchands d'esclaves ou pire...
Un très bon préambule donc qui donne envie de lire la suite !
A bientôt dès que possible.
D'abord merci pour la coquille (fichtre). Concernant la phrase, c'est vrai qu'elle paraît un peu lourde, j'y réfléchirai, merci beaucoup pour ta remarque. voyant Black Moon arriver à grands pas j'essaie de plancher sur la bête dès que je peux et contrairement à la première réécriture où le fond a été littéralement massacré, là cette fois-ci je m'attaque plus au style. (On y croit -__- )
"Détaillée" pour l'écriture, c'est peut-être le mot xD en tout cas merci, je suis vraiment contente si tu n'as pas eu de mal à te figurer la scène ou les personnages. Oui : ils volent des enfants. Rha. Sordide ? hmmm... oui un peu :P en revanche, mystère sur ce qu'ils veulent en faire ^^
Je suis contente si ce prologue a réussi à t'intriguer en tout cas, et merci encore pour ta lecture aranck !
Alors ce qu'ils vont faire des petits enfants, là c'est secret-défense. Mais Ronan est peut-être l'un des plus "gentils", en fait, tu avais une bonne intuition. Bon, dans le fond on va pas non plus dire que c'est un saint. ^^ pour les algues et l'attaque des gardes sur Ladro, hm, alors c'est un peu confus par endroits. Désolée si ça t'a embrouillée ^^' je vais revoir ça. Et, contente que tu aies aimé les lanternes : tout à trac j'avais eu comme une petite envie de lumière verte. x)
Merci beaucoup pour ta lecture Beulette (c'est de bonne guerre :p) !
Et soigne-toi bien T-T
Depuis le temps que ce texte me faisait les yeux doux, bah voilà, j'ai fini par craquer :))
Et je suis restée scotchée de bout en bout, vraiment *o* C'est une superbe entrée en matière. L'ambiance est joliment retranscrite (et si tu rajoutes du vert, c'est bon, t'as la grenouille dans la poche). Les personnages sont... compliqués xD Dans le bon sens, hein. Quant au contexte historique, c'est certainement pas moi releverait les incohérences, mais je reste bluffée par les recherches que ça a dû te demander. Parce que, mine de rien, on s'y croirait *o*
Brefouille, je reviendrai, aucun doute là dessus :P
PS : Et en plus, je signe là ton 77e com pour cette fic :')
Un 77e commentaire signé par la grenouille <3 (en fait j'ai honte parce que beaucoup de ces commentaires ont été effacés quand j'ai remplacé l'ancienne version par la nouvelle. Manipulation irréfléchie...). Vraiment contente que ce prologue t'ait plu ! j'avais pas pensé au fait qu'y avait du vert et que le vert ça te parle, héhé. Des personnages compliqués ? Oh, déjà xD ? Enfin, Ladro entre autres n'est peut-être pas des plus limpides. *khof*
La documentation (et la manipulation *siffle*) historique c'était effectivement un peu de boulot, du coup ça me fait vraiment plaisir de lire que tu t'y es crue, ça oui *.* j'ai toujours "peur" de finir trop à côté de la plaque ou d'outrepasser certaines limites imaginaires... enfin bref :P
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire ! <3